Compte-rendu de projet

Compte-rendu de projet
d’Accompagnement Scientifique et Technologique dans
l’Enseignement Primaire
Master 1ère année
Biologie-Géosciences-Agroressources-Environnement
Parcours « Sciences de la Vie et de la Terre
(Animation, Culture, Communication et Enseignement en Sciences) »
UE FMOB209 (Ressources Régionales et Insertion Professionnelle)
DECOUVERTE DE L’ETANG DE
THAU AU TRAVERS D’UN
AQUARIUM MARIN EN CYCLE 2
(CLASSE DE CE1)
LEBAILLY, Mickaël
Stage réalisé du 27 avril au 18 mai 2010
dans l’école Paul Langevin-Sète
(Boulevard Joliot Curie 34200 Sète)
Directeur : Mme Véronique CALUEBA
Enseignantes responsables des classes : Mme Marika BONNET
Mme Violaine GALZIN
2009-2010, 2nd semestre
SOMMAIRE
Introduction
I.
Contexte de travail à l’école Paul Langevin
1
a) Situation géographique
1
1
b) Projets de l’école
1
c) Lien avec le programme de cycle 2 (CP, CE1)
2
II.
a) Objectifs et attentes du projet pédagogique
2
2
b) Les différentes phases d’intervention en classe
3
III.
a) Résultats
5
5
b) Critiques
5
Conclusion
Déroulement du projet au sein de l’école
Résultats et critiques
5
L’unité d’enseignement Ressources Régionales et Insertion Professionnelle fait partie des
matières proposées au cours du 2nd semestre du master 1ère année BGAE B3E-SVT. Elle
propose une collaboration entre l’université des sciences de Montpellier et une école primaire
au travers du projet ASTEP (Accompagnement Science et Technologie à l’école primaire).
L’objectif étant pour l’étudiant d’effectuer un stage dans une école et pour l’école d’accueillir
des intervenants plus qualifiés en science. Ensemble, l’étudiant et le professeur, mettent en
place un projet pédagogique centré sur le thème de la science.
Les professeurs en question sont Mme Marika BONNET
et Mme Violaine GALZIN,
professeurs d’une classe élémentaire de CE1 à l’école primaire Paul Langevin dans la ville de
Sète.
Le projet, mis en place dans la classe de CE1, a pour objectif la découverte de l’étang de
Thau, son environnement, sa faune et sa flore.
Nous verrons au travers du mémoire : comment peut s’intégrer ce projet dans le programme et
les objectifs de l’école, ainsi que dans le travail de l’enseignant. Nous présenterons ensuite
les activités et séances produites devant les deux classes, afin de mener à bien le projet. Enfin,
nous porterons un regard critique sur les réussites et échecs au cours des interventions.
I.
Contexte de travail à l’école Paul Langevin
a)
Situation géographique
L’école Paul Langevin se situe à Sète à 40 Km de Montpellier (Annexe 1). A proximité se
trouve la corniche et l’étang de Thau. Cette proximité avec le milieu marin permet d’effectuer
des sorties avec l’école et ainsi de faire découvrir la faune et la flore du littoral. En effet, ce
littoral fait parti intégrante de la vie à Sète par le fait de la présence d’un port important,
d’ostréiculteurs et de mytiliculteurs qui l’exploitent, pleinement, d’un point de vue
économique. L’avantage que nous pouvons tirer à la présence d’un tel milieu à proximité de
l’école est l’abondance des espèces aquatiques à portée d’épuisette.
b)
Projets de l’école
L’école se situant au centre d’un tel environnement, se doit de former dès le jeune âge les
enfants à la conservation de leurs environnements. Pour cela, la connaissance du lieu, où ils
vivent, est primordiale afin que les élèves prennent conscience de la beauté et de la fragilité
du milieu. Le projet de l’établissement est alors, de former et de « rendre l’enfant
écocitoyen » en mettant en avant le coté affectif envers son environnement. Le travail effectué
par Mme BONNET et sa classe porte sur le thème de l’eau dans le paysage. A partir de cela
différents points peuvent être abordés, tel que la géographie intégrant l’étude à partir de carte,
1
le repérage spatial, le cycle de l’eau (dans tous ses états et milieux, dans le paysage) et la
découverte du milieu aquatique à partir de l’étang.
c)
Lien avec le programme du cycle 2 (CP, CE1)
Le projet en partenariat entre la faculté et l’école rentre complètement dans le programme
définit dans le bulletin officiel paru au 19 juin 2008 dans la catégorie découverte du monde :
découvrir le monde du vivant, de la matière et des objets ; «Les élèves repèrent des
caractéristiques du vivant : naissance, croissance et reproduction ; nutrition et régimes
alimentaires des animaux. [...] Ils comprennent les interactions entre les êtres vivants et leur
environnement et ils apprennent à respecter l’environnement. ». Au travers du projet nous
touchons à diverses compétences, que les élèves doivent acquérir comme la compétence 7 :
l’autonomie et l’initiative « l’élève est capable d’écouter pour comprendre, interroger, répéter,
réaliser un travail ou une activité ; échanger, questionner, justifier un point de vue ; travailler
en groupe, s’engager dans un projet ; se représenter son environnement proche, s’y repérer,
s’y déplacer de façon adaptée ; […]. ». Le projet s’intégrant bien dans le programme officiel
des classes élémentaires, nous pouvons commencer à travailler avec la classe sur le projet.
II.
Déroulement du projet au sein de l’école
a)
Objectifs et attentes du projet pédagogique
Les objectifs établis avec les professeurs, à notre premier rendez-vous, sont de découvrir
l’étang de Thau, son environnement, sa faune et sa flore et ensuite de mettre en place un
aquarium marin, en y ajoutant des animaux et des végétaux pêchés par les élèves, au cours
d’une sortie, sur les bords de l’étang de Thau. Une fois l’aquarium mis en place, des phases
d’observations, de dessins et d’expérimentations sont mises en place autour des animaux
pêchés. Le but final de ces observations, étant de constituer un petit livre « encyclopédique »,
composé de fiches d’identités des espèces étudiées que les élèves auront établi par euxmêmes.
Les attentes vis-à-vis du projet sont la prise de conscience de la vie dans l’étang de Thau et
une initiation aux élèves à la
démarche scientifique.
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b)
Les différentes phases d’intervention en classe
 Préparation de la sortie avec les élèves
Avant la sortie prévue avec la classe, une séance préparatoire est organisée. Au cours de cette
intervention l’objectif est dans un premier temps de présenter le projet.
Le second objectif est d’évaluer et de déterminer l’étendue des connaissances des
élèves à propos de l’étang de Thau et de son entourage, au travers d’un questionnement sur ce
que l’on peut trouver dans l’étang, comme animaux et végétaux, et cela dans le but de dresser
un bilan des idées reçues et des représentations des enfants. Une liste de ces animaux est alors
conservée jusqu’à la dernière séance, où l’on pourra comparer l’évolution des idées des élèves
au cours du projet (Annexe 2).
Le troisième objectif est d’amener les élèves à réfléchir sur comment on pourrait faire
un aquarium marin ? Qu’est-ce qu’il doit contenir afin que les animaux aient de bonnes
conditions de vie ? Comment et de quel matériel nous avons besoin pour pêcher les animaux ?
Et enfin comment on peut les ramener à l’école ?
Au travers de ces questions les notions de respiration par l’oxygène en parlant du
bulleur de l’aquarium, d’hygiènes grâce au filtreur, ainsi que les notions de mise en place d’un
protocole scientifique, sont abordées.
Une localisation de Sète et de l’étang sur une carte géographique est aussi effectuée.
 Sortie sur les bords de l’étang de Thau. Lieu : Pont Levis et Marseillan
La sortie au Pont Levis (Annexe 3) avec la classe de Mme BONNET s’effectue sur la matinée
et début d’après midi avec la participation des Ecologistes de l’Euzière. Au cours de la
matinée les élèves sont répartis en plusieurs groupes de pêches. Chaque groupe est réparti sur
un lieu précis décrivant les différents habitats possibles des animaux, tels que les herbiers, les
rochers. Leurs missions dans un premier temps étant de ramasser tous les animaux et végétaux
possibles avec les mains, que nous avons considérés lors de la première séance comme un
matériel de pêche. Une fois cette pêche effectuée, les élèves prennent les épuisettes et
attrapent tous les animaux qu’ils peuvent attraper. Durant le repas un coin d’observation
ornithologique est mis en place. Après le repas un tri des animaux est effectué par groupe de
pêche, afin de limiter le nombre d’espèces dans l’aquarium. A partir de ce moment, nous
ramenons les animaux en classe et nous les observons, toujours par groupe de pêche, et nous
essayons de les déterminer à l’aide de posters d’identification.
Une fois l’observation faite, nous plaçons, tous ensemble, les animaux et végétaux dans
l’aquarium et nous observons leurs comportements.
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La sortie à Marseillan (Annexe 3) avec la classe de Mme GALZIN s’est déroulée par une
matinée découverte de l’ostréiculture par un exploitant dans un mas, ainsi que la pollution des
plages. L’après midi est consacrée à la pêche et à la découverte du milieu marin avec la
participation de l’association CPIE (Centres Permanents d’Initiatives pour l’Environnement).
 Séance d’observation
La séance qui suit, a pour but l’observation des espèces présentes dans l’aquarium et de
produire un dessin d’observation. Toujours par groupe de pêche, les élèves viennent autour de
l’aquarium et choisissent un animal à observer. Une fois l’animal bien observé à l’œil nu et à
la loupe binoculaire, ils le dessinent (Annexe 5) sur une feuille en essayant d’être le plus
fidèle possible à leurs observations. Nous collons ensuite les légendes reliées aux parties de
l’animal sur les dessins (Annexe 7). Une fois tous les groupes passés, nous retournons en
classe afin de mettre en place, tous ensemble, dans une bouteille, des œufs d’Artémia qui
serviront, une fois éclos, de nourriture et de test pour la séance d’après.
 Séance d’expérimentation
La morphologie externe de l’animal, ayant été observée à la séance précédente, le but de cette
séance est de déterminer le mode de vie des animaux présents dans l’aquarium. Nous
déterminons alors dans un premier temps, à partir d’observations du comportement de
l’animal dans l’aquarium : son habitat, son mode de fixation s’il en existe un et sa façon de se
déplacer. Ensuite, au travers d’expériences, déterminées au préalable avec les élèves, nous
mettons en présence diverses nourritures en face des animaux à étudier et nous observons
leurs comportements. A partir de cela et d’observation morphologique tel que la présence de
dents ou de pinces, par exemple, nous pouvons déterminer les préférences de régime
alimentaire de l’animal. Si c’est un animal filtreur, brouteur ou carnivore. Nous essayons de
déterminer enfin, comment respirent ces animaux, s’ils ont des branchies ou des poumons.
 Séance bilan
La dernière séance a pour but de finaliser le petit livret « encyclopédique » (Annexe 6) et de
revenir sur les réponses apportées par les élèves au cours de la première séance. Une fois la
classe confrontée aux idées de départ il reste tout de même des inconnues. Car en effet ce
n’est pas parce qu’on ne voit pas certaines choses qu’elles n’existent pas.
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III.
Résultats et critiques
a)
Résultats
Le fait d’aller pêcher et de monter un aquarium avec eux, permet aux élèves de se sentir
concernés et de susciter aussi un profond intérêt envers le projet. Ceci provient du fait de voir
évoluer dans l’aquarium
un animal que l’on a pêché. Une des caractéristiques d’un
scientifique est de savoir observer, action que nous avons pu mettre en place au travers des
séances. Par ces observations, nous avons pu établir une démarche scientifique dont les élèves
ont été les acteurs, entrainant ainsi une certaine motivation. Au travers des investigations, la
classe a pu apprendre, avec plus ou moins de facilité pour certains, les noms des espèces et les
caractéristiques comportementales des animaux pêchés de l’étang de Thau. Ainsi une
meilleure compréhension et donc une sensibilisation du milieu a pu être transmise aux élèves.
b)
Critiques
 Points négatifs :
Dessiner à partir d’observation en classe de CE1 semble un peu trop complexe. En effet
l’élève se dissipe dans un premier temps et il n’arrive pas à reproduire sur papier quelque
chose qu’il a pourtant devant ses yeux.
 Points positifs :
Le projet dans l’établissement a été bien reçu autant par le corps professoral que par les
élèves. L’engouement de tous les représentants envers le projet fut un bon moteur pour le
déroulement de la sortie et des activités. Par le biais de la faculté, nous avons pu sensibiliser
des enfants à leur environnement et ainsi, peut être, protéger une partie de l’étang de Thau.
Conclusion :
La situation géographique de l’école permet d’effectuer des actions de sensibilisation envers
les élèves sur le milieu marin, et les berges de Sète afin de les rendre « écocitoyens ». Pour
cela, le projet d’ASTEP a pu contribuer par les différentes séances à rapprocher les élèves de
la nature et à les initier, de manière pédagogique, à l’observation scientifique. Une continuité
au projet est établit avec les professeurs dans les prochains mois, par une visite au musée de
l’étang de Thau, un parcours sur le bateau à vision sous marine sur l’étang, et enfin, une
invitation par l’académie, à présenter le travail effectué par les élèves sur l’étang à l’aquarium
Mare Nostrum. Cette expérience nous a permis de nous initier au métier de professeur dont
nous nous destinons. Ce fut une belle expérience tant humaine que professionnelle.
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Annexe
Annexe 1 : Situation géographique
A : Ecole primaire Paul Langevin
Annexe 2 : Recueil d’idée des animaux présents dans l’étang de Thau
Classe Marika :
Daurade, blennies, gobie, poisson rouge, poisson clown, raie, puce d’eau, hippocampe, muges, crabe,
Joël, bernard-l’ermite, crevettes, araignée de mer, oursin, anémones, poulpe, sole, raies, moules,
huitres
Classe Violaine :
Etoile de mer, pieuvre, hippocampe, méduse, barracuda, huitre, moule, requin, escargot de mer,
poisson pierre, rouget, oursin, crevette, poisson lune
Annexe 3 : Lieu de pêche
Pont Levis
Lieu de pêche
Annexe 4 : Photos de la sortie et de l’aquarium
Annexe 5 : Exemple de dessin d’observation d’un animal
Annexe 6 : Exemples de fiche de l’Encyclopédie
Nom : Anémone
Habitat : Elle vit fixée sur les rochers, ou les coquilles.
Comportement : Elle reste immobile sur les roches. Ses
tentacules ondulent dans le courant.
Morphologie : Son pied est fixé à l’aide d’une ventouse,
elle possède des tentacules urticants. La bouche est au
centre des tentacules.
Régime alimentaire : carnivore. Les tentacules attrapent
et paralysent de petits animaux.
Nom : Syngnathe
C’est un poisson, cousin de l’hippocampe.
Habitat : Il vit près des fonds sablonneux ou vaseux.
Comportement : Il se déplace en faisant des zigzags, le
corps vertical, en faisant onduler sa nageoire dorsale.
Morphologie : Il est de forme allongée, avec un museau
en trompette. Il a une nageoire sur le dos, mais aussi
deux nageoires derrière la tête, et une au niveau de la
queue. Sa forme lui permet de se camoufler dans les
herbiers.
Régime alimentaire : petits poissons, crustacés et œufs
d’animaux.
Nom : Murex
C’est un escargot de mer.
Habitat : Il vit en eau peu profonde
Comportement : Il est fixé sur les rochers ou sur le fond
et se déplace lentement.
Morphologie : Il a deux paires d’antennes, une coquille
épaisse, enroulée, qui présente des épines pour protéger
l’animal des prédateurs. Un opercule permet de refermer
la coquille, comme une porte.
Régime alimentaire : Il est carnivore (huitres,
gastéropodes, bivalves). Le murex perce la coquille des
coquillages qu’il mange.
Nom : Crevette grise
C’est un crustacé.
Habitat : Elle vit en eau peu profonde.
Comportement : Elle reste le plus souvent sur le fond, et
mange à l’aide de ses pinces. Elle nage en s’aidant de ses
pattes, et saute quand on la dérange en donnant un coup
de queue.
Morphologie : La crevette grise a deux paires d’antennes,
dont une est aussi longue que le corps. Elle a huit pattes
pour marcher, et une paire de pinces plus grosses sur les
premières pattes. Elle a aussi des pattes qui lui servent à
nager (comme des palmes). La carapace est transparente
pour se camoufler. On peut voir les œufs dans le ventre
des femelles.
Régime alimentaire : petits escargots, puces de mer, vers
de vase, restes de poisson et de plancton.
Nom : Gobie
C’est un poisson marin.
Habitat : Il vit dans les rochers et algues sous-marines à
moins de 10 m de profondeur.
Comportement : Il se déplace en nageant avec ses
nageoires. Quand il ne se déplace pas, il se pose sur les
rochers grâce à une sorte de ventouse ventrale.
Morphologie : Il possède deux nageoires sur le dos, une
sur le ventre, une de chaque côté de la tête, et une
ventouse ventrale.
Régime alimentaire : crustacés, vers, mollusques, moules
mortes et petits poissons.
Nom : Oursin
Habitat : Il vit sur les rochers, les algues, dans les prairies.
Comportement : Il se déplace lentement dans
l’aquarium. Ses tentacules sont sortis et se rétractent
quand on le touche.
Morphologie : L’oursin a un test dur avec des piquants
qui le protègent, des pinces qui le nettoient et attrapent
la nourriture, et des ventouses qui lui permettent de se
déplacer.
Régime alimentaire : herbivore. Il broute les algues.
Nom : Etoile de mer (Astérie bossue)
Habitat : Elle vit sur les rochers, les bancs de moules, ou
d’huitres.
Comportement : Elle se déplace rapidement dans
l’aquarium grâce à des petits pieds munis de ventouses.
Ces ventouses lui permettent de se retourner si on la met
sur le dos.
Morphologie : Elle a cinq bras tronqués pouvant se
régénérer s’ils sont coupés, et des ventouses pour se
déplacer.
Régime alimentaire : mollusques, oursins, moules et
crustacés qui viennent de mer.
Elle ouvre la coquille de sa victime en forçant avec ses
bras et elle insère son estomac transparent dans la
coquille pour la manger.
Nom : Bernard-l’ermite
C’est un crustacé.
Habitat : Il vit sur les fonds rocheux et sableux.
Comportement : Il se déplace avec ses quatre pattes et il
s’abrite dans des coquilles vides d’escargot. Il change de
coquille lorsqu’il grandit. Il peut rentrer entièrement
dans la coquille s’il est menacé.
Morphologie : Il a un corps mou dissocié de la coquille,
une paire de grosses pinces, et quatre paires de pattes
pour se déplacer.
Régime alimentaire : crustacés, débris d’animaux et
mollusques.
Nom : Moule
C’est un bivalve (un coquillage).
Habitat : Elle vit en colonies sur les rochers, poteaux et
autres supports.
Comportement : Elle se fixe à l’aide de filaments (c’est le
byssus) et filtre l’eau en provoquant des petits courants.
Morphologie : Elle a deux valves noires. A l’intérieur on
peut voir les branchies et la bouche. Elle n’a pas de tête.
Régime alimentaire : Elle filtre le plancton.
Nom : Crabe vert
C’est un crustacé.
Habitat : Il vit sur les fonds vaseux en eau peu profonde.
Comportement : Il se déplace rapidement sur ses quatre
paires de pattes et s’enfonce dans le sable pour se
camoufler. Il se dresse sur ses pattes arrière et ouvre ses
pinces quand il est menacé.
Morphologie : Il a une carapace dure qui le protège, une
paire de fortes pinces pour se défendre et attraper ses
proies, et quatre paires de pattes. Le mâle présente sous
sa carapace un triangle parfait alors que la femelle a un
triangle arrondi.
Régime alimentaire : Carnivore
Annexe 7 : Exemples de dessin légendé
DECOUVERTE DE L’ETANG DE THAU AU TRAVERS D’UN
AQUARIUM MARIN EN CYCLE 2
Par Mickaël LEBAILLY
L
e projet d’Accompagnement en Science et Technologie à l’école primaire (ASTEP)
est une partie de l’unité d’enseignement de Ressources Régionales et Insertion
Professionnelle (ReRIP). Il a pour but d’apporter une aide scientifique, de manière
pédagogique, aux professeurs d’école primaire, et d’initier les étudiants au métier de
professeur au travers d’un stage en école primaire. Ce stage s’est effectué dans l’école Paul
Langevin à Sète dans deux classes de CE1 de Mme Marika BONNET et Mme Violaine
GALZIN. Le thème de ces interventions est la découverte de l’étang de Thau au travers d’un
aquarium marin. Ce projet s’intègre dans un plan d’école qui se destine à l’ « éducation » de
ses élèves à l’écocitoyenneté, en privilégiant la connaissance et ainsi la sensibilité des enfants
envers la nature.