EN ATTENDANT Telle des plus longue est la nuit de l’autre qui finit, Semblable à celle d’un pull-over trop grand peut-être trop petit dont les maillent s’entrechoquent… Déployer l’aquarium… Pluie de repos, l’air s’y ruisselle en perles d’oxygène gris métal qui s’empilent, se défilent, clapotis baladin attiré par la vitre. Puis s’avancent timidement à la reprise de leur souffle, apaisées, lorsque si proches de l’oisiveté, vrillent et replongent dans l’imparfait pour submerger l’insoluble. L’eau sifflote en aval des refrains si souvent fredonnés entre le peu qui emporte l’avenue somnambule en chemin de péage et l’aimant funambule dont la moitié profile à son double au dehors à l’heure du bain. Quand bien même, certaines notes s’emprisonneraient soudain d’un couplet plus aigu sinuant l’insouciance de racines noctambules en mal d’inspiration, la dérive d’une paillette, d’un flocon mousseline et en perdraient ainsi la clef. La chaleur en amont brille de l’intemporel, telle une étoile, du berger guidant les cygnes équatoriaux de ce cercle losange à la seule force du poignet. A l’immédiat, mis, face à face, les dés furent jetés. Eclipse dans le jour, la nuit berce l’insomnie enfermée hors du corps à l’insu du soleil, les lignes s’y additionnent en chemins préposés où courrait une enveloppe timbrée sans adresse, traversin du hasard. Les lunettes sont au sol, les valises en voiture, un chapeau rouge brigand… Les balles de ping-pong prennent le large, roulant sur la rivière aux vagues incertaines… La cape dévoile une tête unijambiste, bras sans main, ouverts par l’équilibre aux applaudissements, se replie, avance d’un pas puis salue l’ovation… L’épuisette se brise alors, les poissons s’envolent de l’aquarium… Dumbo est heureux… Six guppies, un chenal et du sable de Loire, dans ce polaire au fils de l’eau, une mascarade au fil des mots s’illuminait en clowns et perches au jeu de transparence à la lumière des reflets transposant le courant. A l’immédiat, mis, face à face, les dés furent jetés…