L’UNIVERS :
UN MONDE INFINI
À EXPLORER
G râce à sa capacité d’innovation, à sa
stratégie de coopération et à son rôle
de catalyseur au sein de la communauté
scientifique, le CNES contribue à la réalisation
de projets spatiaux ambitieux, essentiels à la
compréhension du cosmos.
Les microsatellites du CNES furent à l’honneur
en 2010 : le 15 juin a été lancée la mission Picard
destinée à l’étude de la variabilité du Soleil et, en
décembre, le Conseil d’administration a décidé
d’engager le développement de Taranis, qui
étudiera les flashs d’énergie qui se produisent
dans la très haute atmosphère de la Terre.
C’est aussi en 2010 que les satellites Planck
et Herschel, lancés en 2009, ont dévoilé leurs
premiers résultats scientifiques, comme la
détection de vapeur d’eau dans l’espace interstel-
laire ou les cartes de la distribution à grande échelle
de la poussière dans la Voie Lactée. Le télescope
spatial CoRoT a, quant à lui, déjà observé près
d’une vingtaine d’exoplanètes très diverses. Enfin,
après le survol de l’astéroïde Lutetia, la sonde
Rosetta s’est préparée à entrer en hibernation
pour les dernières années de son long voyage vers
la comète Churyumov-Gerasimenko.
Acteur majeur du programme scientifique de
l’Agence spatiale européenne (ESA), le CNES
soutient également les projets soumis par des
équipes françaises en compétition pour les
premières missions du plan Cosmic Vision pour
les années 2015-2020.
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rapport d’activité 2010