P1 : L'univers Introduction Activité documentaire n°1 SOMMES NOUS SEULS DANS L'UNIVERS ? Capacité(s) contextualisée(s) mise(s) en jeu durant l'activité : ✔ Analyser des document scientifiques portant sur l'observation de l'univers. But Faire émerger à travers l'actualité astrophysique les notions qui seront abordées dans la partie ''L'univers'' du programme. Documents (s'approprier) Doc.1 : La vie existe ailleurs Vidéo http://www.youtube.com/watch?v=zafynT3BMPY&feature=player_embedded Extrait du documentaire Du Big bang au Vivant. Doc.2 : Le télescope Kepler Kepler est un télescope spatial lancé par la NASA (Fig.1)pour découvrir des planètes telluriques et autres petits corps qui orbitent autour d'autres étoiles de notre galaxie, la Voie lactée. Le véhicule spatial, nommé en l'honneur de l'astronome allemand du XVIIe siècle Johannes Kepler, a été lancé le 7 mars 2009 et placé en orbite héliocentrique. Depuis fin mai 2013, suite à une panne de deux de ses volants d'inertie, il a été mis dans un mode de fonctionnement dégradé. Ce mode ne permet pas l'obtention de nouvelles données scientifiques, mais le conserve dans une position dans laquelle les contacts depuis le sol sont possibles. Fig.1 Le télescope Kepler sciences physiques et chimiques – Seconde http://cedric.despax.free.fr/physique.chimie/ P1 : L'univers Introduction Activité documentaire n°1 L'observatoire Kepler est « spécifiquement conçu pour inspecter une section de notre région de la Voie lactée (Fig.2) afin de découvrir des douzaines de planètes de la taille de la Terre à l'intérieur ou proches de la zone habitable et déterminer combien parmi les milliards d'étoiles dans notre galaxie ont de telles planètes ». Fig.2 Zone de recherche d'exoplanètes dans la Voie lactée du télescope spatial américain Kepler. Crédit : Laurence Saubadu/AFP Source : Wikipédia Doc.3 : Une nouvelle moisson d'exoplanètes prometteuse ! Grâce au télescope spatial, des astronomes ont découvert 167 nouvelles planètes, dont 104 sont d'ores et déjà confirmées. Parmi elles figurent deux joyaux. En dépit des problèmes techniques qu'il a dû affronter depuis son lancement en 2009, le télescope américain Kepler est décidément un sacré chasseur d'exoplanètes. Grâce à lui, une équipe internationale d'astronomes vient de débusquer, autour d'autres étoiles que le Soleil, 197 candidates au titre de planètes, dont 104 ont pu être confirmées en recoupant ses résultats avec des observations menées depuis plusieurs observatoires au sol. En outre, si trente signaux ont finalement été identifiés comme de faux positifs, soixante-trois autres pourraient bien correspondre à d'autres mondes extrasolaires. Encore. Une riche moisson qui correspond à l'exploitation de données recueillies lors de la première année de la seconde phase de la mission Kepler, baptisée K2, qui a débuté en juin 2014. Au total, Kepler a déjà permis de découvrir plus de 4 600 planètes, dont 2 326 confirmées ! Le tout via ce que l'on appelle la méthode des transits qui consiste à repérer la baisse de luminosité d'une étoile devant laquelle passe une planète en orbite. Deux planètes rocheuses en zone habitable Parmi ces dernières trouvailles qui viennent de faire l'objet d'une publication dans The Astrophysical Journal Supplement Series, un système planétaire a tout particulièrement attiré l'attention des chercheurs. Il s'agit d'une petite étoile (40 % de la taille du Soleil) autour de laquelle orbitent pas moins de quatre planètes, quelque part à 181 années-lumière en direction de la constellation du Verseau. L'astre, nom de code K2-72, est ce que l'on appelle une naine rouge qui émet relativement peu de lumière et de chaleur, en comparaison avec une étoile jaune comme notre propre étoile. Les planètes, quant à elles, font entre 1,2 et 1,5 fois la taille de la Terre, ce qui fait dire aux scientifiques qu'il s'agit très vraisemblablement de planètes rocheuses, comme la nôtre. sciences physiques et chimiques – Seconde http://cedric.despax.free.fr/physique.chimie/ P1 : L'univers Introduction Activité documentaire n°1 Mais ce n'est pas tout. Car, bien que ces planètes orbitent très près de leur étoile, la relative froideur de cet astre laisse penser qu'au moins deux d'entre elles se trouvent dans sa zone habitable, comprenez là où la température permet la présence de l'eau liquide, élixir de vie. La promesse des astres froids C'est d'ailleurs en partie là que réside la clef de l'actuel succès des naines rouges, quand bien même certains chercheurs estiment que leur proximité n'est pas si favorable au vivant. Car comme nous l'expliquait récemment l'astrophysicienne Anne-Marie Lagrange, spécialiste des exoplanètes (découvrir son parcours dans le portrait que Le Point lui a consacré) : « C'est bien autour d'étoiles plus froides que le Soleil que l'on peut espérer détecter des exoterres susceptibles d'abriter la vie. » D'une part, parce que l'activité de ces astres est souvent « plus facile à interpréter » – moins de phénomènes susceptibles d'entraîner de faux positifs – et, d'autre part, parce que nous avons nettement « plus de chances de détecter des planètes qui sont proches de leur étoile » – tournant plus vite autour de leur astre, elles transitent potentiellement bien plus souvent entre la Terre et ce dernier. Par ailleurs, à l'heure actuelle, la méthode que les scientifiques ont imaginé pour essayer de détecter des traces d'activités biologiques sur les exoplanètes passe par l'étude des éléments présents dans leur atmosphère. Ce qu'ils tentent de faire en observant la manière dont l'atmosphère d'une exoplanète, en transit devant son étoile, modifie la lumière que cette dernière envoie vers la Terre. Or, pour des planètes de taille plus ou moins similaire à celle de notre belle planète bleue, en orbite autour de la plupart des étoiles, cet effet infime est complètement noyé par la brillance de l'astre. Seule la pâle lueur rougeâtre des naines rouges, comme K2-72, rend, pour l'instant, cet effet suffisamment important pour être détecté et exploité. Enfin, autre point fort de ces étoiles, elles ont une grande longévité susceptible de donner du temps au temps pour une éventuelle émergence de la vie… Source : http://www.lepoint.fr/ Quelques questions : (analyser, réaliser) 1. Quelle sont les 3 « fenêtres » dont-il est question dans le Doc.1 ? Que contiennent-elles ? 2. Comment sont identifiés les atomes présents aux confins de l'univers ? 3. A quelle distance se trouve K2-72 ? Peut-on y aller ? Pourquoi ? 4. Quelles sont les différences entre notre soleil et K2-72 ? Comment le sait-on ? 5. Quel et le point commun entre les planètes de notre système solaire et les exoplanètes du système de K2-72 ? 6. Quelles sont les conditions d'apparition de la vie sur une exoplanète ? 7. Comment les exobiologistes identifient la présence d'eau dans l'atmosphère d'une exoplanète ? sciences physiques et chimiques – Seconde http://cedric.despax.free.fr/physique.chimie/ P1 : L'univers Introduction Activité documentaire n°1 Le Point Conclusion : (valider) A l'aide des documents et des réponses précédentes, proposer quelques arguments en faveur du fait qu'une forme de vie peut exister ailleurs dans l'univers. Pour les plus curieux... Une exoplanète autour de Proxima du Centaure : la réalité rejoint la fiction ! Les fans de science-fiction et les passionnés d'exobiologie peuvent se réjouir. L'ESO vient d'annoncer que le programme de recherche Pale Red Dot a bel et bien permis de découvrir une exoplanète autour de la plus proche étoile du Soleil, Proxima Centauri, alias Proxima du Centaure. Elle est située dans la zone d'habitabilité et a été appelée Proxima b. http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/exoplanetes-exoplanete-autourproxima-centaure-realite-rejoint-fiction-64032/ sciences physiques et chimiques – Seconde http://cedric.despax.free.fr/physique.chimie/