3.1.2.-. Plumage (Description du plumage d'un mâle de paon bleu)
Le mâle de paon bleu un plumage coloré
de bleu-vert iridescent ou de vert. Ce que l'on
appelle la queue du paon, aussi appelée
«traîne» est composée des plumes très
allongées de couverture de la queue. Les
plumes de la traîne possèdent une série
d'ocelles qui sont bien visibles quand la traîne
est déployée. Les véritables plumes de la queue
sont courtes et grises et sont visibles par
derrière quand la traîne est déployée lors d'une
parade nuptiale (comme sur l'iamge ci-contre).
Durant la mue, les mâles perdent leur
étourdissantes plumes de train et exhibent
alors leur queue gris clair qui est normalement
dissimulée sous la traîne. Le plumage de la
femelle est un mélange de vert sombre, de
brun et de gris. Elle n'a pas les longues plumes
de la traîne du mâle mais possède une crête. La
femelle peut aussi jouer de son plumage pour
écarter la concurrence d'une autre femelle ou
un danger qui menace ses jeunes.
Le Paon vert (ou paon spicifère) est très
différents en apparence du Paon indien. Le
mâle a un plumage vert et or et une crête
dressée sur la tête. Les ailes sont noires avec
des reflets bleus. Contrairement au Paon
indien, la femelle de paon vert est très
semblable au mâle, ayant seulement une
couverture supérieure de la queue plus courte et des couleurs moins iridescentes sur
certaines régions du plumage. Comme pour les autres paons, il est difficile de différencier
un jeune mâle adulte d'une femelle adulte. En outre, les deux sexes des différentes espèces
de paons sont presque impossible à distinguer sur le terrain en période de mue.
Pour séduire les femelles, le Paon mâle possède une traîne qu'il
déploie en formant la «roue». Beaucoup des brillantes couleurs
du plumage du Paon mâle sont dues à un phénomène
d'interférence optique (Réflexion de BRAGG) basé sur des
nano-structures qui se trouvent dans les barbules (semblables à
des fibres) des plumes. L'iridescense des couleurs verte ou bleu
est obtenue grâce à des pigments spéciaux et des interférences
de lumière. Celle-ci est décomposée lorsqu'elle traverse les
lamelles de kératine présentent sur les barbules. Plus l'oiseau
est âgé , plus l'accumulation de ces pigments est importante.
Une étude réalisée au Parc de CLERES dans les années 90 a
montré que les femelles préfèrent les plus «beaux» mâles mais
aussi les plus «sportifs» (c'est à dire ceux qui paradent le plus).
En 1995, une autre étude a été réalisée en Inde, par des
ornithologistes. Le but était de départager deux hypothèses : l'une émise par PETRI en
1991 indiquait que le choix de la femelle n'était guidée que par la morphologie de la traîne,