Une rechute est une aggravation de la maladie survenant de façon aléatoire.
Elle est due à une poussée de l’inflammation dans le SNC et provoque divers
symptômes. Il peut s’agir de l’apparition d’un nouveau symptôme de la SEP, ou
d’un symptôme déjà ressenti auparavant qui s’aggrave un certain temps puis, bien
souvent, disparaît. La sévérité et le type des symptômes dépendent de l’étendue de
l’inflammation et de la zone du SNC touchée.
La SEP est une maladie multifacettes
La SEP, qui se présente sous la forme d’une succession de crises, ou
soi-disant rechutes, est une maladie auto-immune. Cela signifie que
le système immunitaire de l’organisme qui, normalement, combat
les corps étrangers tels que les virus ou les bactéries, est activé pour
combattre des éléments propres à l’organisme. En cas de SEP, le
système immunitaire réagit contre les cellules nerveuses du Système
nerveux central - le SNC (le cerveau et la moelle épinière).
Cette réaction entraîne une inflammation, qui endommage les cellules
nerveuses, puis des cicatrices, appelées lésions. Ce phénomène
interrompt la communication entre le cerveau et d’autres parties du
corps et peut aboutir à l’apparition des symptômes de la SEP.
La SEP entraîne également la formation de grandes quantités d’une
substance appelée « radicaux libres ». En cas de SEP, l’organisme produit
plus de radicaux libres que son système immunitaire ne peut en traiter.
Ce trouble s’appelle le « stress oxydatif ». Tout comme l’inflammation, le
stress oxydatif peut endommager les cellules nerveuses.
Qu’est-ce que la SEP ?