O3-Diversité morphofonctionnelle des organismes Nutrition & croissance Ce cours ne traite ni des Angiospermes ni des animaux, car ils sont étudiés en détail dans des cours spécifiques. 1. Les organismes pluricellulaires sont formés de cellules spécialisées, dont celles qui assurent la croissance et la nutrition 1.1. Des cellules différenciées ou non assurent la croissance des pluricellulaires 11.1. Quand toutes les cellules différenciées participent à la croissance, on parle de croissance diffuse (Ulva lactuca) http://www.alternaturel.fr/les-champignons/ 11.2. Une cellule apicale indifférenciée assure la croissance indéfinie chez les autres algues* pluricellulaires 11.3. Un ensemble de cellules indifférenciées assure la croissance indéfinie des Angiospermes (voir cours Angiospermes), et la croissance finie des Métazoaires (pour info) 1.2. Le mode de croissance détermine le plan d’organisation, qui est en lien avec le mode de nutrition des pluricellulaires 12.1. La croissance diffuse ne permet pas la formation d’organes, mais étale l’appareil végétatif dans le milieu (Ulve, champignons*) http://www.alternaturel.fr/les-champignons/ 12.2. Une croissance par méristèmes forme des organes et tissus spécialisés dans chaque étape de la nutrition (voir cours Angiospermes) La nutrition des Angiospermes se fait par des échanges inter-organes Le mode de croissance des organismes détermine leur plan d’organisation et, dans une certaine limite, leur mode de nutrition. • Les organismes à croissance diffuse peuvent explorer le milieu par leur croissance dans le milieu. C’est surtout le cas des champignons, qui absorbent les nutriments du milieu. • Une croissance par une apicale ou un méristème permet de construire un appareil végétatif plus élaboré, bien étalé dans le milieu, ce qui augmente la surface en contact avec la lumière. 1. La croissance des pluricellulaires est peut être assurée par a) des cellules différenciées b) des cellules indifférenciées 2. les modalités de la croissance détermine a) la morphologie de l'organisme b) le volume de milieu qu'il peut explorer pour sa nutrition c) son mode de nutrition 2. En milieu aquatique, la nutrition des Autotrophes pluricellulaires repose sur la diffusion entre le milieu extérieur et intérieur, et parfois sur une diffusion interne MILIEU Autotrophe pluricellulaire aquatique Source d’énergie = lumière DIFFUSION Source de carbone = CO2 Photosynt hèse Production de molécules organiques (sucres, aa, nt) Source d’électrons = eau Source d’azote = nitrate de l’eau ou N2 de l’air DIFFUSION INTERNE 2.1.Tous les autotrophes aquatiques possèdent des surfaces photosynthétiques 21.1. Tout organisme photosynthétique possède de la chlorophylle a Autres pigments 21.2. Les pigments associés à la chlorophylle a dépendent des groupes et donnent la couleur aux algues http://www.acrennes.fr/pedag ogie/svt/travaux /algues/pages/lu miere4.htm 21.3. Les chloroplastes diffèrent par le nombre de membranes externes, l’agencement des thylakoïdes et la présence ou non de pyrénoïde Légendez les photos ci-contre de l’algue brune-jaune, et établissez la particularité des organites de ce groupe Pyrénoïde (RubisCO) Noyau • • • • Les thylacoïdes sont associées par trois. Un thylacoïde traverse le pyrénoïde. L'enveloppe du chloroplaste est formée de quatre membranes. Les deux plus internes (en bleu) correspondent à l'enveloppe directe du chloroplaste, les deux plus externes (en rouge) sont en relation avec l'enveloppe nucléaire. Entre ces deux groupes de deux membranes. Cette particularité est mise en relation avec une origine endosymbiotique (endosymbiose secondaire du chloroplaste). 21.4. Les cyanobactéries n’ont pas de chloroplastes, mais seulement des thylakoïdes (bactérie mais pluricellulaire !) Cyanobactérie filamenteuse, Oscillatoria splendida Vue générale d'une cellule d'un filament d'Oscillatoria au microscope électronique à transmission. Les thylacoïdes isolés (T) sont situés à la périphérie de la cellule et portent des phycobilisomes de forme arrondie (Pbt en coupe transversate) ou en bâtonnets (Pbp, en vue de profil). Mp, membrane plasmique ; Pa, paroi. Le cytoplasme contient des ribosomes (Ri) et des filaments d'ADN mal discernables à ce grossissement. Il contient aussi des inclusions : • cyanophycine (Cy) polymère de réserves azotées constituées d'aspartate et d'arginine, • granules paracristallins de RuBP-carboxylase ou carboxysomes (Cb) • granules de polyphosphates (Po). http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Chloroplaste/oscillatoria.htm (Cliché : Jean-Claude Thomas.) 2.2. Le pyrénoïde des algues réduit la photorespiration, comme le métabolisme en C4 de certaines Angiospermes Le problème : en milieu aquatique, le CO2 est peu disponible pour la photosynthèse • le CO2 diffuse 10 000 fois plus lentement dans l'eau que dans l'air, • le CO2 dissous s'équilibre avec le bicarbonate HCO3–, qui n’est pas reconnu par la RubisCO Conséquence : La RuBisCO des algues marines sans pyrénoïde ne fonctionne qu'au quart de sa vitesse maximum. La Spirogyre, algue d’eau douce pluricellulaire Solution : Le pyrénoïde, qui est un amas de grains d’amidon et de RubisCO autour d’un thylakoïde central. Le CO2 est concentré près de la RubisCO par: 1. des transports actifs d’ions HCO32. L’anhydrase carbonique, présente dans le thylakoïde, qui retransforme ces ions bicarbonates en CO2, qui lui, est reconnu par la RubisCO Le pyrénoïde concentre le CO2 chez les algues aquatiques NB: ici une seule cellule est dessinée, mais le pyrénoïde est présent chez des Algues pluricellulaires (comme ci-dessus) Les pyrénoïdes sont des structures très plastiques dont l'apparence est fortement corrélée à l'activité de concentration du dioxyde de carbone : Dans un environnement riche en CO2, les pyrénoïdes sont petits et leur matrice manque de structure C4 Hatch & Slack Expliquez rapidement le principe du métabolisme en C4 (sans se perdre dans les détails!) PRINCIPE : • Réduction de la photorespiration, qui est l’oxydation de la matière organique par la RubisCO (d’où son nom! Ribulose bi phosphate +Carboxylase+ Oxygénase ou oxydase) • La photorespiration est proportionnelle au rapport O2/CO2, car ces deux molécules sont les substrats de la RubisCO MODALITE : • Fixation du CO2 par une enzyme à très forte affinité pour le CO2 (PEPcarboxylase) • Transport vers une autre cellule sous forme d’une molécule à 4 carbones =C4 (malate) • Pas de production d’oxygène à proximité de la RubisCO ECOLOGIE : • Vu le coût énergétique de la concentration du CO2 dans le mésophylle, le métabolisme en C4 ne confère un avantage sélectif qu’en milieu chaud et sec = stomates souvent fermés Le pyrénoïde a le même rôle que le métabolisme en C4 2.3. Tous les autotrophes aquatiques possèdent des surfaces d’échanges avec le milieu extérieur 23.1. Pour la plupart des autotrophes aquatiques, c’est toute la surface de l’organisme qui est la surface d’échange avec le milieu 23.2. Certaines algues accumulent les ions HCO3- grâce à des transports actifs et des enzymes (anhydrase carbonique) 23.3. Les cyanobactéries ont des hétérocystes spécialisés dans la fixation de l’azote de l’air O2 Eau de mer du grand large, très pauvre en nitrates cyclique Nitrogénase Anabaena sp. La nitrogénase est inhibée par l’O2 Les détails ne sont pas à connaître stromatolites Ces stromatolithes sont trouvés dans des couches qui varient en âge de 3,5 Ga à l'Actuel. 2.4. Certains autotrophes possèdent des structures spécialisées dans les échanges internes 24.1. Les cyanobactéries ont des plasmodesmes entre leurs cellules Thylakoïdes http://garciajeanlouis9051.perso.neuf.fr/gb_photosynthetiques.html 24.2. Les algues brunes possèdent des cellules facilitant conduction des sucres Le métabolisme de l’autotrophie au carbone des pluricellulaires est la photosynthèse. Tous les autotrophes possèdent des thylakoïdes avec de la chlorophylle a et des enzymes de réduction de l’azote minéral. • Il existe plusieurs structures pour les chloroplastes, qui dérivent de l’évolution. Cependant leur fonctionnement est similaire. Ce qui change ce sont les longueurs d’ondes captées par les pigments et la présence éventuelle d’un pyrénoïde. • Le pyrénoïde est un amas de RubisCO et d’amidon autour d’un thylakoïde rempli d’anhydrase carbonique. Celle-ci produit du CO2 à partir des ions HCO3- à proximité de la RubisCO, ce qui diminue son activité oxygénase et donc la photorespiration. • Cependant l’oxygène produit par la photosynthèse détruit la matière organique et inhibe la réduction des nitrates. La séparation de la production d’oxygène et des deux autres métabolismes dans des cellules différentes évite ce problème. On trouve cela tant chez les eucaryotes (C4 pour C + réduction des nitrates dans la racine) que chez les procaryotes (hétérocystes pour N). • Les échanges avec le milieu extérieur se font par toute la surface des algues et des cyanobactéries. Les cyanobactéries fixent en plus l’azote de l’air. Certaines algues ont des transporteurs actifs d’ions HCO3-, ce qui leur permet de . Elles possèdent aussi des anhydrases carboniques qui le transforment en CO2. 3. Un autotrophe peut être (trouvez la réponse fausse) a) une algue rouge, car elle a aussi de la chlorophylle verte. b) une bactérie qui a des thylakoïdes c) seulement un organisme à chloroplastes d) une algue avec un pyrénoïde e) une algue avec des chloroplastes à 4 membranes 4. la photorespiration a) est une voie d'oxydation de la matière organique, indépendante de la photosynthèse b) dépend directement de la température chez les plantes c) est limitée par le pyrénoïde de certaines algues 5. la teneur en CO2 est limitante pour la photosynthèse a) en milieu aquatique car le CO2 se transforme en HCO3b) en milieu chaud et sec pour les plantes en C3 6. Les échanges internes chez les autotrophes pluricellulaires se font a) par des cellules spécialisées chez les algues brunes b) par le xylème et le phloème chez les Angiospermes c) par des plasmodesmes chez des cyanobactéries et les Angiospermes 3. En milieu aérien, la nutrition hétérotrophe des champignons* repose sur un mycélium étendu et l’absorbotrophie de substrats morts ou vivants Clades =groupes phylogénétiques Groupe écologique Eumycètes Champignons Oomycètes 3.1. Les champignons* explorent le milieu par une croissance importante de leur mycélium diffus et ramifié Richard Hyphe en croissance (Robert) 3.2. La paroi des champignons libres impose l’absorbotrophie, souvent précédée d’une exodigestion L'absorbotrophie est une forme de régime alimentaire où l'organisme se nourrit en absorbant les nutriments à travers la paroi extérieure de son corps. Champignons: absorption de petites molécules à travers la paroi de chitine puis la membrane plasmique (transporteurs) L’exodigestion du Penicillium : le mode d’affinage des fromages bleus Lait cru Moisissure du seigle Montrez que le Penicillium réalise une exodigestion qui change le goût et la texture Souche de Champignon 3.3. Les champignons peuvent digérer des substrats morts ou vivants 33.1. La nutrition à partir de substrats morts est de la saprotrophie ou de la nécrotrophie parasite • Un organisme est dit saprophyte (sapros: décomposé, phuton: plante) s'il est capable de se nourrir de matière organique morte, par absorption après une éventuelle digestion externe. (sinon ils ne seraient que des détritivores) Ex: humus, arbre mort • Beaucoup de saprophytes sont des décomposeurs présents dans le sol -> dégradent la matière organique -> rôle clé dans les cycles de la matière Agaric sur meule avec fumier Pleurote bleu d'huître Pleurotus ostreatus, Pleurotacée sur un arbre fruitier abattu (Woluwe Saint-Pierre, Province de Brabant, Belgique 24/11/1993 - Diapositive originale réalisée par Eric Walravens). nécrotrophie parasite Un nécrotrophe désigne un parasitoïde, un organisme qui consomme son hôte une fois mort. (On appelle « parasitoïdes » les organismes qui, au cours de leur développement, tuent systématiquement leur hôte, ce qui les fait sortir du cadre du parasitisme au sens strict.) les champignons nécrotrophes qui tuent leur hôte et se nourrissent des matières mortes, comme par exemple Botrytis cinerea = pourriture grise de la vigne. Sur les inflorescences : l'attaque commence par la libération de toxines qui produisent une nécrose sur le pédoncule, qui peut provoquer la chute de la grappe. Puis la grappe est décomposée au sol. -> nuisible pour certains cépages Utilité : Le champignon produit une polyphénoloxydase, qui change le goût et la couleur des vins. Cela permet d’obtenir des vins plus liquoreux (sauternes, coteaux-du-layon, monbazillac, etc.), on parle alors de « pourriture noble ». nécrotrophie parasite Le cordyceps tue systématiquement son hôte insecte en détruisant son cerveau, avant de se reproduire en digérant son hôte. (Forêt tropicale humide) http://www.photomonde.fr/cordyceps-unilateralis-lechampignon-qui-controle-le-cerveau-des-fourmis/ 33.2. La nutrition à partir de substrats vivants est de la biotrophie, du mutualisme ou du parasitisme 1) Biotrophie= mode de nutrition caractéristique de certains champignons et parasites qui se nourrissent de cellules sans les détruire, comme les mildious et rouilles (Oomycètes) Plasmopara viticola, Midiou de la vigne Pourquoi met-on des rosiers près des vignes? 2) Mutualisme Le mutualisme est une interaction entre deux (ou plusieurs) espèces, dans laquelle les organismes impliqués tirent tous les deux profit de cette relation. On parle alors d'une interaction à bénéfices réciproques. Le mutualisme peut être une relation obligatoire entre les individus impliqués (symbiose) ou non (coopération) Exemples de symbioses (voir plus loin) Exemple de coopération: fourmi qui élève des champignons (Amérique du sud) Végétaux Milieu humide et ventilé Excréments de fourmis= engrais Bactéries = lutte contre un autre champignon pathogène Enzymes de digestion de la cellulose absorbées par les fourmis Renflements mangés par les fourmis http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dossiers/d/zoologie-fourmisecrets-fourmiliere-1404/page/12/ Leucoagaricus gongylophorus 3) Parasitisme (sens strict = non biotrophe) Le parasitisme est une relation biologique dont un des protagonistes (le parasite) tire profit (en se nourrissant, en s'abritant ou en se reproduisant) aux dépens d'un hôte. Exemple de parasitisme avec destruction cellulaire : la tavelure du pommier-poirier Elle est causée par un champignon ascomycète, causant des lésions noires ou brunes à la surface des feuilles, des bourgeons ou des fruits. La maladie est favorisée par un climat humide au moment du débourrement. La maladie tue rarement son hôte mais peut réduire significativement la qualité et la production des fruits en l'absence de traitement par fongicide. Pb: les formes résistantes au traitement ; variétés très sensibles (Golden); 7 à 12 traitements de fongicides /an 3.4. Certains champignons forment des structures végétatives complexes qui permettent des symbioses 34.1. Un lichen est une association symbiotique entre une algue verte et un ascomycète 34.2. Une ectomycorhize est une association symbiotique entre une racine d’arbre et un mycète Ectomycorhize de Pinophyte Racine non mycorhizée (plantule ou Brassicacée!) ectomycorhize d’Angiospermes (arbres) ectendomycorhize endomycorhize à pelotons endomycorhize à arbuscules et vésicules (herbacées) (Duhoux) : Différentes mycorhizes et principaux types d’interfaces L’ectomycorhize modifie la structure externe de la racine** Manteau fongique 25 à 40% de la masse totale des hyphes) Duhoux Réseau de Hartig (entre les cellules végétales) Hyphes extra-racinaires Tissus conducteurs Méristème Apical racinaire Association peu spécifique: • 1 champi peut mycorhizer différents arbres • 350 espèces de champi pour hêtre Effet de la mycorhize sur la croissance de la plante Une symbiose est une relation interspécifique à bénéfice mutuel Les champignons sont de hétérotrophes dont la structure filamenteuse (en hyphes) leur permet d’explorer le milieu et de prélever de la matière organique à partir de substrats vivants ou morts. Ils réalisent souvent une digestion extracellulaire, puis une absorbotrophie. • L’exodigestion et l’absorbotrophie sont dues à la présence d’une paroi. • La croissance du mycélium dans le milieu assure le renouvellement des substrats. • Certains champignons forment des symbioses, avec des algues (lichen) ou des plantes (mycorhizes) • Bien que leur structure soit très simple, les champignons présentent une grande diversité de mode trophique (libre/ parasite/ mutualiste; biotrophe/ nécrotrophe/ saprophyte) Nous utilisons leur mode de nutrition : - Pour la décomposition de la matière organique (gestion des déchets) - Pour les enzymes libérées qui modifient leur environnement, en agroalimentaire (bière, pain, fromages) - Pour leur sous produits de fermentation : solvants de chimie! 7. Les champignons sont caractérisés par a) un appareil végétatif très étendu et en croissance permanente b) l'absorption de petites molécules du milieu c) la possibilité de libérer des enzymes digestives dans le milieu 8. on peut qualifier de symbiose a) un lichen b) une mycorhize c) le mildiou 4. Les Unicellulaires assurent les mêmes fonctions que les pluricellulaires, mais dans une seule cellule 4.1.L’autotrophie est réalisable dans une seule cellule (Diatomée, euglène) Les Euglènes existent sous deux formes En déduire le mode trophique des deux formes d’Euglène Broyage +éthanol A http://jean-jacques.auclair.pagespersoorange.fr/metabolisme/pigments.htm B A B Diatomées algues brunes, microscopiques (dont la taille varie entre 5μm et 500 μm) et unicellulaires appartenant à l’embranchement des Chromophytes. Les plastes des diatomées renferment de la chlorophylle a et de la chlorophylle c, ainsi que des pigments caroténoides qui masquent plus ou moins la couleur verte des chlorophylles. A la différence de ceux des plantes terrestres, les chloroplastes des diatomées ne sont donc pas verts mais jaunes, vert olive ou bruns. Ils ont des pyrénoïdes. Pas explicitement au programme 4.2. Des unicellulaires réalisent aussi une absorbotrophie, avec éventuellement une exodigestion 42.1. Absorbotrophie avec exo et endodigestion chez un Eucaryote libre (Mycète) : Saccharomyces cerevisiae -Tube 1 : surnageant de levures portées à agitation douce pendant 1h + Saccharose. -Tube 2 : même surnageant que dans le Tube 1 + Maltose -Tube 3 : culot de levures, broyés avec du sable + Saccharose -Tube 4 : Le même culot que dans le Tube 3 + Maltose Avec le test du glucose, on montre que les tubes 1, 3 et 4 sont positifs Interprétez ces résultats Saccharase = exoenzyme -> est présente dans le surnageant Maltase = enzyme interne -> l’hydrolyse du glucose se fait dans la cellule http://jean-jacques.auclair.pagesperso-orange.fr/metabolisme/respmetab.htm 42.2. Absorbotrophie chez une Bactérie commensale diauxique : Escherichia coli La bactérie peut utiliser du glucose et du lactose. En présence de glucose, elle consomme préférentiellement ce substrat. La disparition du glucose induit la transcription d’un ensemble de gènes (opéron lactose) qui produit des enzymes et un transporteur permettant l’utilisation du lactose. Le rendement est moins bon, ce qui ralentit la croissance de la population. 42.3.Absorbotrophie chez un eucaryote parasite, le trypanosome Le trypanosome se nourrit par absorption des nutriments du plasma à travers sa membrane plasmique. Il réalise aussi une endocytose à récepteur des LDL du sang, suivie d’une protéolyse. 42.4. Hétérotrophie absorbotrophe dans une symbiose Fixatrice d’azote : Rhizobium/Fabacée Hétérotrophie absorbotrophe, dans une symbiose 4.3. L’hétérotrophie phagotrophe d’un unicellulaire comme la paramécie est similaire au mode de nutrition animal Les unicellulaires peuvent réaliser tous les modes trophiques étudiés précédemment chez des pluricellulaires : autotrophie, hétérotrophie absorbotrophe (avec exodigestion éventuelle), 9. un phagotrophe est a) un organisme qui se nourrit par autophagie b) Saccharomyces cerevisiae c) une paramécie Des fonctions du vivant, comme la nutrition et croissance, peuvent être assurées dans des milieux différents et/ou avec des plans d’organisation différents, y compris à l’état unicellulaire. La réalisation de ces fonctions dépend de l’adaptation au milieu et/ou aux contraintes du plan d’organisation. • Les organismes pluricellulaires sont formés de cellules différenciées ou non, organisées ou non en tissus, voire en organes. • En milieu aquatique, il existe des autotrophes pluricellulaires dont la nutrition repose sur la diffusion entre le milieu extérieur et l’organisme et, pour certains, sur des échanges intercellulaires au sein de l’organisme. • En milieu aérien principalement, certains hétérotrophes au carbone sont constitués de filaments pluricellulaires (champignons), dont la croissance permet l’exploration du milieu et le prélèvement de matière organique par absorbotrophie, voire exodigestion, à partir de substrats morts (saprotrophie ou nécrotrophie parasite) ou vivants (biotrophie, mutualiste ou parasite). • Les organismes unicellulaires assurent l’ensemble des fonctions au niveau d’une seule cellule (vie unicellulaire).