espèces nuisibles, en moins grand pombre, puisque des groupes

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espèces nuisibles, en moins grand pombre, puisque des groupes tels
que les l.eptonia, Nolanea, Eccilid, Flammula. Coprinanus,
Coprinits, Bolbitius, etc., sont indiqués par leur seul énoncé] appuyées
de remarques ou d'observations critiques de l'auteur et de ses amis
ou correspondants MM. Baria, abbé J. Brésadola, prof. Forquignon,
Dr À. Mougeot, J. Peteaux. D Reboud, etc.). Il s'agit particulièrement des hymi>nomycètes, de quelques gasteromycètes et discomycètos. Au début du bref avis qui précède la nomenclature raisonnée
de M. Quélet nous lisons : « Indiquer parmi les innombrables
espèces de champignons, même parmi 'es plus communes, quelles
sont les bonnes ou les mauvaises, est encore impossible dans l'état
actuel de cette partie de la science » cette constatation décourageante
n'est que trop exacte ! En effet, le récit fréquent des journaux durant
la saison des champignons, touchant des accideius graves, mortels
même, occasionnés par la consommation inconsciente de champignons
vénéneux, n'indiquent jamais l'espèce qui est coupable. « Faute,
comme l'indique M. Quélet, d'un botaniste ou d'un médecin, muni de
notions mycologiques suffisantes et un peu familiarisé avec la flore
de la contrée » Il est h souhaiter que les efforts des maîtres pour la
vulgarisation de la science ne soient pas toujours stériles ; que le goût
aidant, les véritables notions eur la distinction des espèces, seule
clef de la mycologie populaire, deviennent de plus en plus familières
pour les médecins et s'étendent aux mycophages, intéressés les uns
et les autres dans ces questions connexes de préservation personnelle, d'économie et de santé publique.
r
C. C. GILLET. T a b l e a u x a n a l y t i q u e s des Hyménomycètes1 vol. in-8". Alençon 1884. Chez l'auteur, rue de l'Asile, 24.
L'opposition des caractères, si utile dans l'usage des Flores phanérogamiques, l'est bien davantage dans l'emploi d'une flore mycologique par exemple, alors surtout que l'auteur a eu le talent de
rendre sa clef analytique suffisamment claire, aisée et complète pour
ses lecteurs. Ce précieux résultat est, croyons-nous, atteint en ce
moment par M. C. Gillet. qui vient de perfectionner, en les étendant,
les tableaux qu'il avait déjà donnés en tête de chacun des genres de
ses Hyménomycètes de France. Les quelques mots d'introduction précédant le volume de 200 pages que nous avons sous les yeux disent
suffisamment la lacune que l'auteur a voulu combler et les bons services que l'on pourra tirer à l'avenir de son nouveau travail. « En
publiant, dit M. Gillet, ce petit livre, que le botaniste pourra facilement glisser dans sa poche, notre intention est, non-seulement de
procurer au fongiste un moyen lui permettant, dans ses excursions,
d'étudier et de déterminer sur place les diverses plantes qu'il pourra
rencontrer, mais encore de corriger et de compléter nos Hyménomycètes de, France. » C'est ainsi que, dans le seul but de rendre la détermination plus facile, le savant auteur a remanié, autant que cela
lui a paru nécessaire, ses premiers tableaux analytiques, afin d'introduire dans ces derniers environ 250 espèces dont les unes, déjà
décrites, ne sont reconnues françaises que depuis peu et dont les auta es, entièrement nouvelles, ne pourront qu'intéresser beaucoup les
personnes qui s'occupent de l'étude des champignons.
C'est un devoir pour nous de recommander à tous les mycologues l'usage d'un livre dont nous avons apprécié le mérite et l'incontestable utilité.
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