PARTIE Nº4
Par FRÉDÉRIC BORGARELLI
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LE YIN ET LE YANG DANS
VOTRE ASSIETTE (Suite)
Selon les paramètres spécifi-
ques de la médecine chinoise,
les grands principes d’une ali-
mentation équilibrée sont basés
sur la compréhension du pro-
cessus digestif.
Le but de l’alimentation est de
nous transmettre une grande
partie de l’énergie dont nous
avons besoin, chaque jour, pour vaquer à nos diverses oc-
cupations.
Je suis convaincu qu’il est plus facile d’effectuer certains ajustements ali-
mentaires quand nous comprenons leur bien-fondé.
COMMENT FONCTIONNE LE FEU DIGESTIF
En comprenant comment fonctionne no-
tre digestion, du point de vue de la mé-
decine chinoise, nous sommes capables
d’optimiser nos choix alimentaires et nos
modes de préparation.
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La digestion : Occident Vs Orient
Chacune de ces 2 cultures nous donne des informa-
tions complémentaires et utiles.
Pour l’approche occidentale, je vous propose une
courte animation vidéo réalisée par explania.com .
En médecine chinoise, l’Estomac est comparé à un chaudron qui a besoin
de Feu pour cuire les aliments, et ainsi les rendre assimilables.
À l’étape 1, l’Estomac (le chaudron) reçoit les aliments solides et liquides.
À l’étape 2, l’Estomac réduit les aliments solides en une sorte de « soupe
digestive tiède ».
C’est essentiellement grâce à l’activité yang de la Rate-Pancréas, qui peut-
être considérée comme le Feu digestif, soutenue si nécessaire par le yang
des Reins, que l’Estomac effectue la décomposition des aliments.
À l’étape 3, la soupe digestive tiède est envoyée à l’intestin Grêle qui fait le
tri entre le « clair » (utile) et le « trouble » (in-
utile). Pour cela, il est aidé par le Foie et la vé-
sicule biliaire.
À l’étape 4, ce qui est utile prend la direction du
sang et des Poumons qui redistribuent l’éner-
gie essentielle à tous les organes et tissus du
corps. Les déchets solides sont dirigés vers le
Gros intestin, et les liquides vers la Vessie pour
ensuite être expulsés.
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Mettre à profit ces constatations
pour en tirer de précieux ensei-
gnements
Une bonne digestion favorise une
bonne assimilation qui favorise une
bonne santé !
Apprendre à respecter les capacités de notre estomac
Selon un proverbe Tibétain, pour préparer une bonne « soupe digestive
tiède », notre Estomac a besoin d’être divisé en 4 parts :
2 parts pour les aliments solides, 1 part pour les liquides (jamais froids et
plutôt pris à la fin du repas) et 1 part pour le vide.
Le besoin de chaleur digestive
Il nous faut de la chaleur pour bien digérer.
Pour être transformés en énergie, il est préférable que les aliments soient
absorbés cuits, chauds et bien mastiqués.
Quand nous mangeons froid, cru, quand nous buvons glacé ou que nous
ne mastiquons pas les aliments, tout notre système digestif devra faire
d’énormes efforts pour digérer.
Nous risquons de l’épuiser prématurément.
C’est alors que, même une alimentation de
bonne qualité, mal digérée et donc mal trans-
formée, peut devenir une source de maladie.
C’est pourquoi plus on est fatigué, plus il est recommandé de manger cuit.
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Quid du crudivorisme ?
Il est clair que ne manger
que des aliments crus ne
peut convenir qu’à une
toute petite minorité de
personnes ayant un Feu
digestif extrêmement fort.
Pourtant, manger cru, permet de conserver et de profiter de la vitalité des
aliments que l’on ingère (vitamine, oligo-éléments, minéraux, enzymes,
acides gras essentiels).
Alors comment faire ?
Ici encore, la solution de bon sens est de composer son repas d’aliments
cuits en y ajoutant, plutôt en entrée, des crudités.
La quantité, d’aliments crus pouvant être absorbés, dépendra de l’état de
notre Feu digestif.
La deuxième solution consiste à faire cuire très légèrement les aliments
afin qu’ils demeurent croquants (cf. modes de cuisson un peu plus loin).
Comment savoir si notre Feu digestif est Faible ?
Voici 6 indicateurs, basés sur l’observation, qui
peuvent vous mettre sur la voie :
- Coup de fatigue systématique après un repas
- Digestion lourde et lente
- Ballonnements fréquents après le repas
- Extrémités froides des mains et/ou des pieds,
après le repas
- Flatulences et rôts fréquents avec odeurs
- Selles molles, déchiquetées, avec des aliments non digérés
- Peu d’appétit, avec nausées après les repas
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