Polarités Yin et Yang Suite… Poursuivons l’étude du troisième cas…. Nous étions arrêté à : Alors pourquoi aller fouiller dans les gènes, alors qu’ils ne demandent qu’à s’exprimer correctement si on leur donne de bonnes conditions. En l’occurrence, des conditions de type Yin, bien sûr… Le médiateur antagoniste de la sérotonine est une molécule très ancienne sur le plan de l’évolution : la dopamine. C’est un médiateur très Yang, qui pousse l’individu à assumer ses désirs, et à assurer sa descendance. C’est l’hormone « du plaisir », celle qui anime les amoureux, les joueurs, les conquérants… La dopamine est sécrétée par les neurones dopaminergiques du noyau arqué de l’hypothalamus. Elle est déversée par le système sanguin dans l’antéhypophyse où elle inhibe, en particulier chez la femme, (Yin) une autre hormone : la prolactine. Les neuroleptiques viennent perturber ce système et ont comme conséquences, une intense libération de prolactine, avec un cortège de réactions Yin, comme la production de lait, le blocage de l’ovulation, la baisse de libido… De nombreux facteurs viennent influencer l’équilibre entre les médiateurs du comportement. L’un d’entre eux est tout simplement… La présence, l’intensité, le rythme de l’exposition à la lumière du soleil, via la rétine et d’autre récepteurs, l’information « lumière » Yang et « obscurité » yin, viendra activer l’hypothalamus, lui-même ayant à gérer d’autres informations pour déterminer la production adéquate de chaque médiateur. Parmi ces médiateurs, le mélatonine est produite essentiellement pendant la nuit ou en milieu obscur (période Yin). 3. Dualité des réponses immunitaires. Les algues, amibes, être unicellulaires se défendent individuellement grâce à des substances toxiques pour le prédateur éventuel, mais lorsque se développent les premiers êtres pluricellulaires comme l’hydre d’eau douce, on voit apparaître dans leurs cavités liquidiennes des cellules à capacité phagocytaire, les précurseurs de notre système immunitaire. Aves l’évolution des espèces, ces cellules amiboïdes vont donner lieu à l’apparition de cellules bactériotoxiques, l’équivalent de nos polynucléaires, puis l’arrivée de cellules phagocytaires (macrophages), plus tard, « à la sortie des eaux », apparaîtront les cellules nos futurs lymphocytes. Ce système immunitaire agit en fonction du mode d’entrée de l’élément pathogène, soit une réponse de défense cellulaire (macrophages, lymphocytes, etc..0), soit une réponse de défense humorale (production d’anticorps, par exemple). Le premier type de réponse entraîne un cortège inflammatoire et pyrétique dans ses symptômes d’accompagnement, de type Yang, le second, lui, moins agressive sera de type Yin, car moins délétère. Pour synthétiser , ce qui influence l’extérieur est plutôt de type Yang, et ce qui influence l’intérieur est plutôt Yin….. Le mois prochain nous verrons le dernier cas, ‘sexualité et reproduction »…. …… / …… Rubrique…. Quand Morphée éloigne les kilos Dormez longtemps les petits… Selon un travail américain en effet, plus un enfant dort et moins il s’expose au risque de surpoids. C’est très sérieux, puisque l’étude en question a porté sur plus de 2 000 enfants de 3 à 12 ans suivis pendant 5 ans. Le Pr Emily K. Snell et son équipe (Northwestern University, Chicago) ont calculé le nombre d’heures de sommeil de ces enfants. Mais aussi l’heure de leur coucher et de leur réveil. « Les petits qui dormaient une heure de plus avaient 36% de risque en mois d’être en surpoids que les autres », souligne l’auteur, sans pour autant être en mesure d’avancer une explication. Elle met toutefois en garde les parents qui couchent leur enfant trop tardivement… et ceux qui les lèvent trop tôt. « Entre 5 et 12 ans, un enfant a besoin de 10 à 12 heures de sommeil. A l’adolescence, entre 8 et 9 heures suffisent ». Bonne nuit les petits… Pour la santé d’un enfant, le rituel du coucher n’a rien d’anodin. Et le moment idéal pour rejoindre les draps se situerait avant 20h. Chez les petits âgés de 3 à 5 ans, cela permettrait de diviser par 2 le risque de développer un surpoids ou une obésité. Une équipe de la Ohio State University College of Public Health a utilisé les données concernant 977 enfants nés en 1991. Lorsque les bambins étaient âgés de 4 ans, les scientifiques les ont répartis en 3 groupes : ceux qui se couchaient avant 20h ; ceux qui se couchaient entre 20h et 21 h ; ceux qui se couchaient après 21h. Onze ans plus tard, ils ont comparé ces résultats avec la courbe de poids des jeunes participants. Et les résultats sont frappants : 10% des membres du premier groupe sont devenus obèses, contre 16% dans le deuxième groupe et… 23% dans le dernier. En clair, les enfants qui allaient au lit après 21h présentaient 2 fois plus de risque. « Pour les parents, cela renforce l’importance d’établir une routine du coucher (tôt) », insiste le Pr Sarah Anderson, principal auteur de cette étude. Voilà qui nous renvoie à un travail mené par l’Institut national du Sommeil et de la Vigilance mené en 2015. « Dormir est indispensable à l’équilibre des sécrétions hormonales et métaboliques, au contrôle de glycémie, de l’appétit et plus généralement le poids », expliquait-il. Plusieurs études épidémiologiques associent privation de sommeil et obésité chez l’adulte et même chez l’enfant. » Rappelons qu’en France, le surpoids et l’obésité constituent un problème majeur de santé publique. En 2013, en grande section de maternelle, 3,8% des filles et 3,1% des garçons étaient atteints d’obésité.