Analyse conjoncturelle de l`économie et de l`industrie de la

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Analyse conjoncturelle de l’économie et de l’industrie de la construction résidentielle
2010
Prévisions économiques - 49e Congrès de la construction et de la rénovation de l’APCHQ
Analyse conjoncturelle
de l’économie et de
l’industrie de la
construction
résidentielle Prévisions économiques - 49e Congrès de la
construction et de la rénovation de l’APCHQ Service du développement des affaires et des
relations gouvernementales
17/09/2010
APCHQ− Service du développement des affaires et des relations gouvernementales
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Analyse conjoncturelle de l’économie et de l’industrie de la construction résidentielle
Prévisions économiques - 49e Congrès de la construction et de la rénovation de l’APCHQ
S
ortant d’une récession, l’ensemble de la communauté des affaires se questionne sur l’actualité économique, et
ce, tant à l’échelle locale qu’internationale. La reprise annoncée par la Banque du Canada en début de 2010
se poursuivra-t-elle au cours des prochains trimestres et sera-t-elle aussi soutenue qu’on le croyait
initialement? Les programmes de relance au Canada sont terminés et la banque centrale a déjà engagé la
remontée de son taux directeur. Cependant, les dernières nouvelles en provenance des États-Unis laissent présager
que la reprise américaine est loin d’être aussi forte que celle préalablement anticipée. Dans ce contexte, nous
croyons, à tout le moins pour une bonne partie de 2011, que les mesures de resserrements monétaires devront faire
place à une pause de la part des autorités canadiennes.
L’économie mondiale et américaine : un bref survol
Le Rapport annuel du FMI, publié en juillet dernier, prétend que l’année 2010 connaîtra une augmentation de
l’activité économique mondiale de l’ordre de 4,60% et de 4,30% en 2011. Cette croissance sur la même période, en
terme réel, proviendrait en grande partie des pays émergents qui verront leur production annuelle croître de 6,8% et
de 6,4% alors que les pays industrialisés afficheront une augmentation de 2,6% et 2,4% respectivement. Les pays du
BRIC, acronyme désignant le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, sont de loin les meneurs de la croissance
économique mondiale, comme l’illustre le Tableau 1.
Tableau 1. Perspectives de croissance de l’économie mondiale
2008
2009
2010
2011
Production mondiale
3,00%
-0,60%
4,60%
4,30%
États-Unis**
0,40%
-2,40%
2,80%
2,50%
Canada**
0,50%
-2,50%
3,11%
2,64%
Zone Euro
0,60%
-4,10%
1,00%
1,30%
Pays émergents et en développement
6,10%
2,50%
6,80%
6,40%
Brésil
5,10%
-0,20%
7,10%
4,20%
Russie
5,60%
-7,90%
4,30%
4,10%
Inde
6,40%
5,70%
9,40%
8,40%
Chine
9,60%
9,10%
10,50%
9,60%
Zone géographique
Source : Rapport annuel du FMI juillet 2010 sauf pour États-Unis et Canada, moyenne de huit institutions financières canadiennes.
Bien que ces perspectives de croissance mondiale soient positives pour l’économie canadienne, notre principal
partenaire commercial reste les États-Unis. À cet égard, les mauvaises nouvelles en provenance du sud de la
frontière ne cessent de se multiplier et agissent négativement sur le commerce et cette dynamique réduit les
perspectives de croissance. À titre d’exemple, notons que l’économie américaine peine à remettre au travail les 6,9
millions de chômeurs supplémentaires qui ont perdu leur emploi entre le début de la récession (décembre 2007) et
aujourd’hui. De fait, les États-Unis comptent maintenant 14,9 millions d’individus sans travail. Le nombre total de
chômeurs est légèrement inférieur au niveau record d’octobre 2009 (15,6 M), mais celui-ci demeure critique puisqu’il
est systématiquement supérieur à tous les niveaux mensuels enregistrés entre janvier 1948 et mai 2009. Enfin, les
rumeurs déflationnistes ne sont guère plus rassurantes. La Réserve fédérale a décidé au début du mois d’août
dernier de poursuivre les mesures d’assouplissement monétaire afin de modifier la tendance baissière du niveau
général des prix. Ce dernier affichait, en taux annuel, une croissance de 2,6% au début de l’année 2010 mais a
presque continuellement fléchi depuis, affichant un taux de 1,03% en juillet dernier.
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L’économie canadienne et la politique monétaire
Dans son rapport portant sur la politique monétaire de juillet 2010, la Banque du Canada soutenait que la reprise
économique se déroulait comme prévu :
« La Banque estime maintenant que, sous l’effet de l’affaiblissement et de l’incertitude accrue des
perspectives de l’économie mondiale, l’économie canadienne progressera de 3,5% en 2010 et de 2,9%
en 2011 –un rythme un peu plus lent que projeté dans le Rapport d’avril−, puis de 2,2% en 2012. En
conséquence, l’économie devrait tourner à plein régime à la fin de 2011, soit six mois plus tard qu’on
ne l’envisageait en avril. L’inflation devrait demeurer près de la cible de 2,00% de la Banque jusqu’à
la fin de 2012. »
Toutefois, en tenant compte des récentes nouvelles conjoncturelles, les perspectives de croissance projetées par la
banque centrale devront être assurément revues à la baisse. La forte détente monétaire qu’a connue le Canada entre
juin 2009 et juin 2010 aura permis aux différentes institutions financières d’abaisser leurs taux afin de relancer
l’économie par le marché de l’habitation, des dépenses de consommation et des investissements privés. Malgré
l’augmentation du taux directeur à 1,00% en date du 8 septembre 2010, nous sommes d’avis que les conditions de
crédit sont encore très favorables aux consommateurs et aux investisseurs canadiens. Ainsi, il est à prévoir que la
croissance économique du Canada et du Québec passera principalement par la croissance soutenue de la demande
intérieure, et ce, pour une bonne partie de l’année 2011. Dans ce contexte, nous pensons aussi que la Banque du
Canada marquera une pause dans sa volonté de rendre plus restrictives les conditions de crédit dans le marché
monétaire canadien, sachant que toute hausse subséquente pourrait compromettre la reprise canadienne.
Graphique 1. Évolution des taux hypothécaires depuis 2001
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Graphique 2. Écart des taux hypothécaires avec le taux de financement à un jour
Tableau 2. Taux hypothécaires estimés
Taux d’intérêt
2010
I
2010
II
2010
III
2010
IV
2011
I
2011
II
2011
III
2011
IV
2012
I
Taux directeur
(financement à un
jour estimé)
0,25
0,50
0,75
1,00
1,00
1,00
1,25
1,25
1,50
3,75
5,75
4,00
6,00
3,30
5,75
3,30
5,75
3,50
5,75
3, 50
5,75
3,75
6,00
3,75
6.00
4,00
6.25
Taux hypothécaire
de 1 an
de 5 ans
Taux d’endettement des ménages : une variable inquiétante à moyen et long terme
Les dernières données publiées par la Banque du Canada1 soutiennent que le taux d’endettement des ménages
canadiens, en fonction de leur revenu personnel disponible, poursuivait toujours, malgré la récession, la rapide
ascension entamée depuis le début des années 2000. Cette augmentation constitue une variable inquiétante. Ce
niveau d’endettement, selon RBC Economic Research2, avait atteint, au premier trimestre de 2010, 149% par
rapport au revenu disponible. Ceci pourrait miner, à terme, la marge de manœuvre des ménages en vue
d’investissements futurs. Néanmoins, notons que le ratio demeure constant à 24,4% lorsque l’on compare
l’endettement à la valeur nette des ménages. Quoi qu’il en soit, ce ratio pourrait s’avérer problématique si les
autorités devaient entamer une contraction monétaire. Dès lors, pour plusieurs, la hausse des taux d’intérêt
provoquerait une augmentation de la portion de leur revenu qu’il devrait allouer au règlement de leur dette. Ceci
1
Voir le document de la Banque du Canada, 75 ans d’histoire 1935-2010, L’économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada,
mars 2010, révisé en juin 2010 et disponible à l’adresse suivante : www.banqueducanada.ca/fr/bref/pdf/graphique_media_75ans.pdf
2
Le communiqué dont il est question a été publié le 22 juin 2010.
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pourrait influencer la croissance de leurs dépenses liées à la consommation et à leurs investissements immobiliers.
Concrètement pour l’industrie, l’endettement des ménages pourrait inciter les agents économiques à repousser leurs
décisions d’investir dans une nouvelle habitation advenant la poursuite d’un resserrement monétaire. En fonction
des données actuelles, nous croyons à moyen terme que le niveau d’endettement des ménages continuera à croître
conséquemment à un taux d’intérêt historiquement bas. Ultimement, cette croissance viendra bonifier le niveau de
risque présent dans l’économie. Considérant qu’il est également fort probable que le prix des propriétés augmentera
à un rythme légèrement supérieur à celui de l’inflation et que la valeur nette des ménages risque de croître moins
rapidement en raison d’une prise de valeur moins robuste des actifs immobiliers que par le passé, on assisterait à
une hausse du niveau d’endettement des ménages par rapport à la valeur de leurs actifs.
L’économie québécoise
Les récentes données conjoncturelles portent à croire que la reprise économique du Québec ne sera pas aussi
vigoureuse que dans le reste du Canada. Le Québec, moins touché par la récession de 2009 que les autres provinces
canadiennes, risque fortement de bénéficier dans une moindre mesure des effets de la reprise. La tendance
dichotomique qui règne au Canada, en matière de croissance économique, se poursuivra encore au cours des
prochaines années. À long terme, nous considérons que le prix des matières premières poussé par une reprise
graduelle de la demande provenant des pays émergents stimulera la croissance dans l’ouest du pays et que certains
effets se feront sentir sur la valeur du dollar canadien, créant ainsi des chocs aux industries exportatrices.
Concrètement, nous prévoyons que la croissance du Québec proviendra au cours des trois prochaines années des
secteurs de la construction, des mines, du secteur public et du secteur de la santé. Ainsi, l’économie de la province
croîtra, selon nos prévisions, à un rythme de 2,6% en 2010, de 2,3% en 2011 et de 2,10% en 2012. Ces augmentations
sont conformes à la croissance annuelle tendancielle des trente dernières années, laquelle se chiffrait en terme réel à
2,2%.
Graphique 3. Perspectives de croissance économique3 du Québec
Toutefois, plusieurs facteurs risquent de miner sérieusement les perspectives de croissance. Mentionnons
rapidement que les deux paliers de gouvernement (fédéral et provincial) ont adopté, en constatant une amélioration
de la conjoncture, des mesures visant à retrouver l’équilibre budgétaire. La réduction de la croissance des dépenses
de l’État est de loin, selon nous, une mauvaise chose en soit. Toutefois, considérant que le secteur public est
identifié pour les prochaines années comme étant un des moteurs de la croissance économique, force est de constater
3 Les statistiques du gouvernement du Québec et celles du secteur privé sont tirées du budget du gouvernement du Québec, Budget 2010, page
B27.
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que cette contraction des dépenses risque d’affaiblir, du moins à court terme, les perspectives d’accroissement du
PIB réel québécois. Considérant un scénario plutôt conservateur du niveau de croissance du PIB réel, il est peu
probable que nous assistions à une réduction abrupte du taux de chômage. Compte tenu de ces éléments, nous
supposerons que le taux sera stable à 7,8% jusqu’à la fin de 2010. Conséquemment à ce scénario de faible reprise,
nous anticipons un niveau stable à 7,8% pour 2011. Nous projetons également que le Québec connaîtra un taux de
chômage en 2012 qui sera similaire à celui de 2011.
Graphique 4. Évolution du taux de chômage et du taux d’activité québécois
Mises en chantier : un retour vers l’équilibre entre logements et nouveaux ménages
Le gouvernement du Québec, lors de la publication du budget annuel, s’attendait à une augmentation des mises en
chantier de 2,6% pour 2010 et à un recul de 4,2% en 2011. Cette projection aurait pour conséquence de faire passer
le nombre de mises en chantier de 43 403 (2009) à 44 531 unités (2010) et à 42 660 pour 2011. Cette prévision
semble, en date de septembre 2010, trop faible pour l’année en cours compte tenu que les données désaisonnalisées,
en niveaux annualisés, indiquent provisoirement un degré de mises en chantier oscillant entre 47 000 et 55 700
unités. Bien évidemment, la borne supérieure de l’intervalle décrite précédemment ne se concrétisera pas en terme
réel et illustre plutôt l’effet d’empressement lié à l’acquisition de logement influencé par les nouvelles mesures du
gouvernement fédéral en vue de resserrer les conditions d’accession à la propriété. Rappelons également que cet
enthousiasme fut motivé par le fait que la Banque du Canada avait dévoilé ses intentions le 4 juin 20094 de relever
son taux directeur vers le milieu de l’année 2010, incitant les agents à devancer leurs intentions d’achat.
Les six grandes banques canadiennes, plus optimistes en moyenne dans leurs projections, avaient prévu au début de
2010, des mises en chantier se situant à 45 930 unités et à 44 766 pour 2011. Considérant que les données publiées
récemment laissent présager que 2010 connaîtra une perte de vitesse au deuxième semestre, il est raisonnable de
supposer que les mises en chantier devraient avoisiner 49 500 unités. Par ailleurs, en tenant compte du retrait
progressif des différentes mesures d’intervention gouvernementales visant à contrer la récession, et compte tenu du
fait que la reprise sera relativement modérée, nous estimons que le nombre de mises en chantier pour l’année 2011
devrait se contracter par rapport à son niveau de 2010. Notons toutefois que les conditions de crédit seront
vraisemblablement encore favorables, et ce, jumelées à un marché de l’emploi ayant un taux de chômage
relativement stable à 8%, ce qui devrait continuer à favoriser l’accès à la propriété et nuancer certains des effets
négatifs. En appliquant une contraction des mises en chantier équivalent à -8,85%, nous supposons que le nombre
de logements érigés devrait avoisiner 45 120 unités. En ce qui concerne la prévision pour l’année 2012, nous
4
Pour connaître l’engagement de la Banque du Canada, consultez le www.bankofcanada.ca/fr/dates-fixes/2009/rate_040609f.html
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prévoyons un niveau de mises en chantier avoisinant 41 000 unités. Ainsi, tel que l’indique le Graphique 5, on
constate que le marché de l’habitation s’oriente vers un équilibre où le niveau de mises en chantier coïncidera
davantage avec la création de nouveaux ménages portant le ratio vers la valeur 1. On constate que depuis 2002,
l’amplitude de la variation annuelle du ratio est nettement plus faible lorsque comparée avec les périodes
précédentes. Une telle illustration explique en partie comment le Québec, après le sommet de 1987, a plongé dans
une situation de forte diminution d’activité qui dura presque toute la décennie 90.
Graphique 5. Évolution du ratio de 1982 à 2010
La proportion de logements construits dans les régions métropolitaines de recensement (RMR) devrait, quant à elle,
poursuivre la tangente des dix dernières années. Hormis l’année 2000, le rapport de logements érigés dans les RMR
par rapport au reste de la province est passé, entre 1999 à 2009, de 64,86% à 71,59% des unités construites au
Québec. Nous supposons que cette tendance sera légèrement amplifiée, un nombre significatif de ménages ayant pu
substituer l’emplacement de leur future propriété et opter, grâce à la diminution des coûts hypothécaires, pour un
endroit situé dans une RMR plutôt qu’en milieu rural. Ainsi, nous estimons en 2010 que sur les 49 500 unités qui
seront construites au Québec, 36 407 des nouveaux logements (73,55%) seront érigés dans l’une de ces six localités.
Pour 2011, nous atténuons le phénomène et projetons que 32 163 (71,28%) unités sur les 45 120 qui seront
construites dans la province auront pour emplacement une des six RMR. Nous estimons pour l’année 2012 à 28 899
mises en chantier en RMR, soit 70,49% de l’ensemble de celles effectuées au Québec.
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Graphique 6. Prévisions des mises en chantier pour l’ensemble du Québec et des RMR
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Internationales
2008
Annuel
2009
2010
2011
Production mondiale (%∆annuelle du PIB)
3,00
-0,60
4,60
4,30
États-Unis (%∆annuelle du PIB)
0,40
-2,40
2,80
2,50
Euro (%∆annuelle du PIB)
0,60
-4,10
1,00
1,30
Pays émergents (%∆annuelle du PIB)
6,10
2,50
6,80
6,40
Chine (%∆annuelle du PIB)
9,60
9,10
10,50
9,60
PIB réel (%∆annuelle)
0,50
-2,50
3,21
2,62
Chômage
6,10
8,30
7,88
7,40
IPC(%∆annuelle)
2,30
0,30
1,70
1,35
PIB réel (%∆annuelle)
1,42
-1,37
2,60
2,30
Chômage
7,20
8,50
7,80
7,80
47,90
43,40
49,50
45,00
*Les prévisions internationales sont celles du FMI
Canada
Québec
Mises en chantier (en milliers)
Mises en chantier selon RMR
Montréal
21 927
19 251
22 491
20 433
Gatineau
3 304
3 116
3 079
2 800
Québec
5 457
5 513
6 429
5 790
Saguenay
869
584
767
595
1 420
1 123
Sherbrooke
1 627
1 580
1 713
Trois-Rivières
1 148
1 027
1 391
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