Document 2 : Les conditions terrestres favorables à la vie.
1. Présence d’une atmosphère.
Selon une hypothèse assez communément admise, l’orbite devenue chaotique d’une planète naissante de la taille
de Mars, baptisée Théia, aurait percuté la Terre, il y a 4,526 milliards d’années. Sous la violence du choc, son
noyau ferreux aurait plongé au cœur de notre planète, tandis que le reste de la planète, ainsi qu’une partie du
manteau terrestre, auraient été éjectés dans l’espace. Ce matériau en orbite autour de la Terre se serait petit
à petit éloigné pour finir par donner naissance à notre satellite, la Lune, à quelque 22 500 km (contre près de
384 000 km aujourd’hui). (De Wever P. Beau livre de la Terre)
La force gravitationnelle (1,62 m/s2) de la Lune, trop peu massive (3476 km de diamètre), n’est pas suffisante
pour retenir les éléments légers de l’atmosphère (atmosphère quasi-inexistante).
Photographie prise par la mission Appolo 8 le 23 décembre 1968
2. Effet de serre : voir animation biologie en flash.
La température moyenne de la Terre est de 15°C contre -17°C sur le Lune. Pourtant, la planète et son satellite
sont à égale distance du soleil et reçoivent une énergie identique pour une valeur de surface donnée. Pourquoi ne
sont-elles pas à la même température ? L’atmosphère de la Terre, contrairement à la Lune, génère un
réchauffement de la surface par effet de serre. Sans cet effet de serre, la vie ne serait peut-être pas possible
sur Terre. Les principaux gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère de la Terre sont le dioxyde de
carbone (CO2), le méthane (CH4), l’ozone (O3) et la vapeur d’eau.
3. L’oxygène, une particularité exploitée par les formes de vie actuelle.
La respiration, grâce au dioxygène, permet une production d’énergie utilisable par les cellules de la quasi-
totalité des êtres vivants (voir êtres vivants dits « extrêmophiles »).
Dans la haute atmosphère, entre 20 et 30 km d’altitude, le dioxygène se transforme en OZONE (O3) sous
l’effet des rayons ultraviolets du soleil. Les molécules qui constituent la matière vivante (protéines, ADN…) sont
photosensibles, c’est-à-dire qu’elles réagissent à la lumière et peuvent être détruites par certains rayonnements
comme les ultraviolets. Ainsi, l’ozone en absorbant une grande partie des rayons ultraviolets, protège les
organismes vivants de leurs effets délétères.
Vers – 600 millions d’années, un premier seuil d’oxygène, et donc d’ozone, est atteint correspondant à une
explosion de la diversité marine. Un autre seuil, équivalent à l’actuel, sera atteint vers -400 millions d’années. Il
correspond précisément à la sortie des eaux des premiers arthropodes terrestres !