3. Les neuropeptides
a. Les peptides opiacés
Ils miment l’effet de la morphine et on retrouve deux catégories :
- Les endorphines qui ont le même précurseur que l’ACTH
- Les enképhalines qui dérivent de la proenképhaline
Ces peptides sont sécrétés par le cerveau et peuvent être secrétés par l’hypophyse, la
médullosurrénale, l’amygdale et le cortex. C’est une sécrétion neuronale.
Ils interviennent dans une analgésie impliquée dans le stress (insensibilité à la douleur). Cette
analgésie est dite psychogène.
Ils ont un rôle dans les fonctions hédoniques (plaisir) et les phénomènes addictifs.
b. Le CRF (Corticotrophine Releasing Factor)
Secrété par l’hypothalamus, l’amygdale (cervelet, thalamus). Après un stress on constate que la
libération de CRF par l’amygdale centrale augmente.
Chez les victimes de suicides et chez les dépressifs on a un taux de CRF relativement élevé.
Lorsqu’on injecte du CRF chez un animal son anxiété augmente, c’est un anxiogénique.
Le CRF serait un médiateur de l’anxiété et son effet peut être atténué par les benzodiazépines.
c. Le neuropeptide Y
Secrété par l’amygdale, l’hippocampe, le cortex frontal simultanément à la libération de CRF. Il va
agir comme anxiolytique. En effet, injecté chez des animaux stressés il va réduire l’apparition des ulcères
gastriques.
Chez les suicidés, l’immunoréactivité du neuropeptide Y est diminuée et, quand l’équilibre entre la
sécrétion de CRF et du neuropeptide Y est rompue on a des états d’anxiété, de dépression.
Réactivité Emotionnelle
1e
Choc 2n
Choc
Normal
vec inhibiteu