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cancer de la C.-B.).
La mammographie par émission de positrons (MEP) est une technologie d'imagerie prometteuse visant à
détecter les petites tumeurs cancéreuses du sein à un stade précoce, mais elle est actuellement limitée par
les marqueurs d’imagerie ou les radiotraceurs qui actuellement ne permettent pas de détecter 20 % des
tumeurs. Cette recherche se concentrera à étudier d’une nouvelle génération de radiotraceurs qui ciblent
les récepteurs de la somatostatine, molécule présentes dans presque tous les cancers du sein. Cette
recherche s’avère prometteuse pour améliorer le taux de détection plus précoce chez les femmes ayant
un risque personnel élevé.
Prochaine génération en matière de technologie d'imagerie diagnostique du sein, menée par
Scott King (Conseil national de recherches, à Winnipeg).
Dotée d'un contraste supérieur des tissus mous et d'une sensibilité accrue, l'IRM est la méthode de
diagnostique idéale pour la détection précoce du cancer du sein chez les patients ayant un risque élevé
en raison de la longue durée de l'examen IRM, soit de 30 à 45 minutes et de son coût élevé. L’équipe a
l’intention d’utiliser la technologie des nanotubes pour améliorer la sensibilité et la vitesse de de
l’imagerie et de ce fait augmenter la précision du diagnostique tout en réduisant le temps et le coût.
Ultimement cette recherche a pour but de nous donner un meilleur accès au dépistage du cancer du sein
par IRM et de nous indiquer les meilleures méthodes de détection plus précoce du cancer du sein.
Imagerie moléculaire d'un sous-ensemble de cancers du sein hautement infiltrants à l'aide de
nouveaux peptides mimétiques, menée par le Dr Leonard Luyt (Western University).
Ce projet vise à tirer profit de la découverte suivant laquelle l’interaction d’une molécule entre deux
molecules (Hyaluronan et RHAMM) puisse prédire une maladie agressive qui a le potentiel de se
propager. L’équipe mettra au point des agents d’imagerie à partir de composés qui ciblent la RHAMM et
qui seront utilisés pour la tomographie à émission de positrons (TEP) ce qui permettra d’utiliser une
méthode non invasive de détection du cancer du sein, plus particulièrement de tumeurs agressives et
métastatiques, à un stade plus précoce.
Utilisation de données antérieures dans le but d'améliorer la détection précoce du cancer du sein
par IRM, menée par le Dr Anne Martel (Sunnybrook Research Institute). Étant donné que des tissus
normaux et des lésions bénignes peuvent éveiller la méfiance dans l’imagerie de résonnance magnétique
(IRM), les femmes souffrent inutilement d’anxiété pendant tout le reste du dépistage et parfois même
jusqu’à la biopsie. L’équipe mettra au point des outils de diagnostic assisté par ordinateur qui utilisent les
données sur les patientes précédentes et une vaste base de données d'IRM pour créer un atlas de sièges
du cancer. Ces données aideront le radiologiste, amélioreront l'exactitude de l’IRM dans la détection plus
précoce et réduiront les taux de rappels.
Détection d'une tumeur mammaire au stade précoce à l'aide de capteurs spintroniques d'images
par hyperfréquences, menée par le Dr Stephen Pistorius (Université du Manitoba).
L’imagerie hyperfréquence, qui utilise des ondes électromagnétiques à faible puissance, a le potentiel de
détecter des tumeurs mammaires et ne nécessite pas la compression du sein. L’équipe compte explorer
l’utilisation de nanocapteurs spintroniques pour créer des images avec suffisamment de résolution, de
spécificité et de sensibilité pour détecter un cancer du sein à un stade plus précoce, sans augmenter les
résultats faux positifs. Cette technique d’imagerie pratique, sécuritaire, simple, portable et économique
pourrait être utilisée dans les régions éloignées et en développement, ainsi que pour améliorer la
précision du diagnostic de cancer du sein, et, par le fait même, améliorer la qualité de vie de toutes les
femmes.