La Fondation canadienne du cancer du sein investit plus de 3.2

publicité
La Fondation canadienne du cancer du sein
investit plus de 3.2 millions de dollars en
subventions nationales dans la recherche sur
le dépistage plus précoce
Annonce de financement pour la Fondation canadienne du cancer du sein
Concours national d’octroi de subventions pour le dépistage plus précoce du
cancer du sein
TORONTO (15 août 2012) – Huit nouveaux projets innovateurs visant la détection plus précoce du
cancer du sein se sont partagés plus de 3.2 millions de dollars en financement de la Fondation canadienne
du cancer du sein.
L’annonce du financement, qui a lieu au cours du décompte de 100 jours de la Course à la vie 2012 de la
Fondation canadienne du cancer du sein, est un exemple de la passion et de la participation des
Canadiens qui se traduisent en recherche, laquelle vise à aider la FCCS à réaliser sa vision d’un avenir sans
cancer du sein.
La détection plus précoce est un élément clé de la réduction des incidences du cancer du sein qui
touchera une femme canadienne sur huit au cours de sa vie. Le Concours national d’octroi de subventions
de la FCCS visait les projets portant sur l'avancement de nouvelles technologies pour détecter le cancer à
des stades précoces, découvrir et valider de nouveaux marqueurs et comprendre les conséquences
psychosociales de la détection plus précoce du cancer du sein.
« La détection précoce offre aux patientes et aux médecins des options plus appropriées pour traiter les
tumeurs malignes », indique Dr Gurmit Singh, professeur en pathologie et en médecine moléculaire à
l’Université McMaster et président du comité consultatif d’experts sur le programme subventions
nationales de la Fondation. « Plus tôt nous détectons la présence d’une tumeur, plus rapidement nous
pouvons y répondre avec le traitement approprié. »
Deux groupes d’experts internationaux et canadiens, co-présidés conjointement par le Dr Brian Wilson et
le Dr Samuel Aparicio, ont étudié 41 projets d’équipes de recherche canadiennes. Huit projets ont été
sélectionnés, sur la base de l’excellence scientifique et sur leur impact potentiel sur le cancer du sein. Il
s’agit de projets provenant de partout au Canada et qui impliquent des équipes multi-institutionnelles et
multidisciplinaires qui apportent plus de 1.3 millions de dollars en contribution d’organismes partenaires
pour cet important domaine de la recherche sur le cancer du
Bénéficiaires du Concours national d’octroi de subventions pour le dépistage plus précoce du
cancer du sein 2012 :
Antagonistes des récepteurs de la somatostatine pour le dépistage précoce du cancer du sein au
r
moyen de la mammographie par émission de positrons, menée par le D François Bénard (Centre du
1/3
cancer de la C.-B.).
La mammographie par émission de positrons (MEP) est une technologie d'imagerie prometteuse visant à
détecter les petites tumeurs cancéreuses du sein à un stade précoce, mais elle est actuellement limitée par
les marqueurs d’imagerie ou les radiotraceurs qui actuellement ne permettent pas de détecter 20 % des
tumeurs. Cette recherche se concentrera à étudier d’une nouvelle génération de radiotraceurs qui ciblent
les récepteurs de la somatostatine, molécule présentes dans presque tous les cancers du sein. Cette
recherche s’avère prometteuse pour améliorer le taux de détection plus précoce chez les femmes ayant
un risque personnel élevé.
Prochaine génération en matière de technologie d'imagerie diagnostique du sein, menée par
Scott King (Conseil national de recherches, à Winnipeg).
Dotée d'un contraste supérieur des tissus mous et d'une sensibilité accrue, l'IRM est la méthode de
diagnostique idéale pour la détection précoce du cancer du sein chez les patients ayant un risque élevé
en raison de la longue durée de l'examen IRM, soit de 30 à 45 minutes et de son coût élevé. L’équipe a
l’intention d’utiliser la technologie des nanotubes pour améliorer la sensibilité et la vitesse de de
l’imagerie et de ce fait augmenter la précision du diagnostique tout en réduisant le temps et le coût.
Ultimement cette recherche a pour but de nous donner un meilleur accès au dépistage du cancer du sein
par IRM et de nous indiquer les meilleures méthodes de détection plus précoce du cancer du sein.
Imagerie moléculaire d'un sous-ensemble de cancers du sein hautement infiltrants à l'aide de
r
nouveaux peptides mimétiques, menée par le D Leonard Luyt (Western University).
Ce projet vise à tirer profit de la découverte suivant laquelle l’interaction d’une molécule entre deux
molecules (Hyaluronan et RHAMM) puisse prédire une maladie agressive qui a le potentiel de se
propager. L’équipe mettra au point des agents d’imagerie à partir de composés qui ciblent la RHAMM et
qui seront utilisés pour la tomographie à émission de positrons (TEP) ce qui permettra d’utiliser une
méthode non invasive de détection du cancer du sein, plus particulièrement de tumeurs agressives et
métastatiques, à un stade plus précoce.
Utilisation de données antérieures dans le but d'améliorer la détection précoce du cancer du sein
r
par IRM, menée par le D Anne Martel (Sunnybrook Research Institute). Étant donné que des tissus
normaux et des lésions bénignes peuvent éveiller la méfiance dans l’imagerie de résonnance magnétique
(IRM), les femmes souffrent inutilement d’anxiété pendant tout le reste du dépistage et parfois même
jusqu’à la biopsie. L’équipe mettra au point des outils de diagnostic assisté par ordinateur qui utilisent les
données sur les patientes précédentes et une vaste base de données d'IRM pour créer un atlas de sièges
du cancer. Ces données aideront le radiologiste, amélioreront l'exactitude de l’IRM dans la détection plus
précoce et réduiront les taux de rappels.
Détection d'une tumeur mammaire au stade précoce à l'aide de capteurs spintroniques d'images
par hyperfréquences, menée par le Dr Stephen Pistorius (Université du Manitoba).
L’imagerie hyperfréquence, qui utilise des ondes électromagnétiques à faible puissance, a le potentiel de
détecter des tumeurs mammaires et ne nécessite pas la compression du sein. L’équipe compte explorer
l’utilisation de nanocapteurs spintroniques pour créer des images avec suffisamment de résolution, de
spécificité et de sensibilité pour détecter un cancer du sein à un stade plus précoce, sans augmenter les
résultats faux positifs. Cette technique d’imagerie pratique, sécuritaire, simple, portable et économique
pourrait être utilisée dans les régions éloignées et en développement, ainsi que pour améliorer la
précision du diagnostic de cancer du sein, et, par le fait même, améliorer la qualité de vie de toutes les
femmes.
2/3
Détection de mutations dans les variantes de signification incertaine du gène dans les cas de
r
cancers héréditaires du sein et de l'ovaire menée par le D Peter Rogan (Western University).
Bien que les mutations qui perturbent le fonctionnement des gènes BRCA1 et BRCA2 sont courantes chez
presque toutes les patientes ayant des antécédents familiaux de cancer du sein, aucune mutation délétère
n'a pu être détectée dans 90 % des cas de tous les cancers du sein. L’hypothèse selon laquelle beaucoup
de mutation nocives n’ont pas été détectées parce qu’elles apparaissent dans les endroits de ces gènes
qui n’ont pas été analysés. Le projet déterminera les variantes génétiques dans les régions du gène du
BCRA-1, BCRA2 n'ayant pas encore fait l'objet de séquençage ainsi que d'autres gènes moins communs
de cancers du sein précoces pour prédire lesquelles de ces variantes pourraient être associée au risque de
causer un cancer.
Essai clinique de phase II visant à valider la précision et la valeur pronostique de la détection
précoce de la sensibilité hormonale du cancer du sein et des métastases, menée par le
r
D Éric Turcotte (Université de Sherbrooke).
Environ 75 % des tumeurs mammaires cancéreuses ont des taux significatifs de récepteurs d’œstrogène et
r
peuvent être ciblées lors de l’hormonothérapie. Le D Turcotte et ses collègues ont mis au point une
forme d'œstrogène marquée à utiliser La tomographie par émission de positrons (PET) qui agit comme
sonde moléculaire pour visualiser le récepteurs d'œstrogène dans les tissus et dans tout l'organisme.
L’équipe propose un essai clinique de phase II pour tester cette sonde, outil plus sensible pour évaluer et
pour prédire les bienfaits de l'hormonothérapie. Cette recherche tentera de fournir un nouvel outil
guidant le médecin et lui permettre ainsi d’offrir une intervention thérapeutique optimale.
Étude internationale portant sur la tomosynthèse numérique pour le dépistage du cancer du sein,
r
menée par le D Martin Yaffe (Sunnybrook Research Institute).
La recherche tentera de savoir si la tomosynthèse numérique tridimensionnelle offre une image plus
précise que la mammographie numérique bidimensionnelle, et du coup, améliorer l'exactitude d’une
détection plus précoce et réduire le nombre de tumeurs qui ne sont pas détectées.
À propos de la Fondation canadienne du cancer du sein
Ces 25 dernières années, la Fondation canadienne du cancer du sein a été au premier rang d'un
incroyable élan de sensibilisation et de mobilisation à l'égard du cancer du sein. Aujourd’hui, la Fondation
est le principal organisme au Canada consacré à la création d’un avenir sans cancer du sein. Depuis 1986,
la Fondation a investi plus de 274 millions de dollars à l’échelle nationale dans des programmes de
recherche essentiels et des subventions de santé communautaire ayant amélioré la prévention, le
diagnostic, le traitement du cancer du sein ainsi que les soins afférents. Visitez le site cbcf.org et joignezvous au mouvement.
- 30Pour obtenir une entrevue, veuillez communiquer avec
Paul Cantin
Directeur des communications et des relations publiques
Fondation canadienne du cancer du sein – Bureau central
Ligne directe : 415-283-7940
o
N dans sans frais : 1-800-387-9816
Courrier électronique : [email protected]
3/3
Téléchargement