s'épanouir grâce à ce projet. Nous espérons bien pouvoir procéder à d'autres recrutements de ce type dès début 2017.
Ut ilit é e nvir o nne me nt ale :
Notre association contribue activement à la lutte contre le gaspillage alimentaire ceci sous plusieurs termes:
-Réduction effective du gaspillage alimentaire sur le terrain
En offrant une nouvelle valeur aux surplus encore consommables, notre utilité est concrète sur le terrain. Notre réseau associatif participe activement au dispositif et
communique besoins et contraintes an que notre aide soit la plus efcace possible. Il es constitué de structures de taille variable : d'importants réseaux tels Aurore
ou les Restos du Coeur, ou de plus petites associations de proximité. Cette diversité permet de garantir la redistribution de l'ensemble des produits récupérés en
tenant compte des besoins de chacun tant en nature qu'en volume.
-Changement des pratiques et implication de nouveaux types d'acteurs
Via une solution innovante et sûre de revalorisation des produits à DLC courte. Le Chainon Manquant permet à de nouveaux types d'acteurs professionnels de lutter
contre le gaspillage. Traiteurs, restaurateurs, organisateurs d'événements, petits commerçants, cantines scolaires, restaurants d'entreprises, etc... peuvent désormais
s'inscrire dans une démarche de développement durable via la collecte de leurs invendus. C'est notre premier objectif: changer les pratiques et prouver que la lutte
contre le gaspillage peut être mise en oeuvre par tout type d'acteur.
-Contribution aux politiques publiques et réflexions au niveau local, national ou européen
Nous participons à de nombreux ateliers de réexion sur le thème de la lutte contre le gaspillage alimentaire: Comité de Suivi du Pacte National de Lutte contre le
Gaspillage Alimentaire avec le Ministère de l'Agriculture, groupes de travail des Etats Généraux de l'Economie Circulaire du Grand Paris avec la Ville de Paris,
ateliers du Food Surplus Enterpreneurs Network, etc...
- Sensibilisation du grand public à la problématique du gaspillage alimentaire
Au delà de notre présence sur les réseaux sociaux et dans les média, nous contribuons aussi souvent que possible à des actions de sensibilisation à la lutte contre le
gaspillage, par exemple, lors d'interventions dans les collèges et lycées ou lors de manifestations spéciques, par exemple dans le cadre de la journée mondiale de
lutte contre le gaspillage alimentaire (création d'une pièce de théâtre jouée sur le parvis de l'Hôtel de Ville le 16 Octobre 2015, participation active au brunch
antigaspi de la Ville de Paris le 16 octobre 2016, etc...).
Co nce r nant le s é mis sio ns d e CO 2:
1/3 des aliments produits sur la planète sont jetés ou perdus chaque année dans le monde. Le gaspillage alimentaire est responsable du rejet de 3,3 gigatonnes de
gaz à effet de serre par an. S’il était un état, ce serait le 3ème plus grand pollueur du monde après les Etats-Unis et la Chine !!! Lutter contre le gaspillage alimentaire
contribue donc fortement à l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre.
Nous n’avons pas réalisé de bilan GES de notre action. D’autres l’ont fait : le travail de récupération des denrées par les Banques Alimentaires permet de produire 10
fois moins d’émissions de CO2 que si ces denrées étaient jetées, reproduites et acheminées par les voies normales (selon leur rapport annuel). Le ratio est sans doute
plus important dans notre cas puisque nous travaillons en circuits courts. Et nous l’améliorerons encore en faisant le choix de véhicules « propres », et notamment
électriques, pour nos prochains investissements logistiques.
Ut ilit é é co no miq ue :
Au-delà du gâchis alimentaire et de l'impact négatif sur l'environnement, le gaspillage alimentaire représente en France un coût de près de 400 euros par an pour
une famille de quatre personnes. L'éviter est un gain économique immédiat évident.
Notre dispositif d'économie circulaire en circuit court est par ailleurs bénéfique à la collectivité toute entière en contribuant à l'allègement:
- des coûts de traitement des déchets
-des coûts d'approvisionnement de l'aide alimentaire