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Généralités
Administration
On doit injecter RISPERDAL CONSTA (rispéridone poudre pour suspension injectable à
libération prolongée) dans le muscle fessier ou dans le muscle deltoïde en faisant attention de ne
pas l’injecter par inadvertance dans un vaisseau sanguin (voir POSOLOGIE ET
ADMINISTRATION et EFFETS INDÉSIRABLES – Effets indésirables du médicament
déterminés depuis la commercialisation [Des cas d’occlusion de l’artère rétinienne]).
Risque d’altération cognitive et motrice
Au cours d’essais à dose répétée, une somnolence a été signalée par 5 % des patients traités par
RISPERDAL CONSTA. Étant donné que la rispéridone risque d’altérer les capacités de
jugement ou de réflexion ainsi que les habiletés motrices, on doit conseiller aux patients de ne
pas utiliser de machines dangereuses, y compris les automobiles, avant d’être quasiment certains
que le traitement par RISPERDAL CONSTA ne produit pas un tel effet indésirable dans leur
cas.
Intervalle QT
Comme avec d’autres antipsychotiques, il est recommandé de faire preuve de prudence lorsqu’on
prescrit RISPERDAL CONSTA pour des patients avec des antécédents d’arythmie cardiaque,
pour des patients atteints du syndrome du QT long congénital et en utilisation concomitante avec
des médicaments connus pour allonger l’intervalle QT.
Carcinogenèse et mutagenèse
Ostéodystrophie et tumeurs observées chez les animaux
L’administration intramusculaire de RISPERDAL CONSTA à une dose de 40 mg/kg toutes les
deux semaines a entraîné une ostéodystrophie chez des rats mâles et femelles au cours d’une
étude de toxicité d’un an et d’une étude de carcinogénicité de deux ans.
RISPERDAL CONSTA a entraîné des tumeurs tubulaires rénales (adénome, adénocarcinome)
et des phéochromocytomes médullosurrénaliens chez des rats mâles dans l’étude de
carcinogénicité de deux ans à une dose de 40 mg/kg administrée par voie IM toutes les
deux semaines. En outre, RISPERDAL CONSTA a entraîné une augmentation d’un marqueur
de prolifération cellulaire au niveau du tissu rénal chez les animaux mâles dans l’étude de
toxicité d’un an et une augmentation du nombre de mâles présentant une tumeur rénale dans
l’étude de carcinogénicité de deux ans à la dose de 40 mg/kg administrée par voie IM toutes les
deux semaines. (Dans ces deux études, la prolifération cellulaire n’a pas été mesurée lors de
l’utilisation de faibles doses ou chez les animaux femelles.)
En ce qui concerne la dose d’effet exprimée en mg/m2, la survenue d’ostéodystrophie et de
tumeurs est observée pour des posologies équivalentes à huit fois la dose maximale
recommandée chez l’être humain (DMRH) par voie intramusculaire (50 mg). Cet effet est
observé lors d’une exposition plasmatique (ASC) correspondant à deux fois l’exposition
plasmatique prévue (ASC) à la DMRH par voie intramusculaire. La dose sans effet pour ces
observations était de 5 mg/kg (équivalente à la DMRH intramusculaire exprimée en mg/m2).
L’exposition plasmatique (ASC) à la dose sans effet était le tiers de l’exposition plasmatique
(ASC) prévue à la DMRH intramusculaire.