leur structure 5 types
Entre 1574 et 1821, le nombre de ménages « étendu » et « complexes » est stable autour de 10%
Soit ces types existaient avant le XVIè, soit la famille nucléaire est un trait européen mais cela n’est pas dû selon eux
à la modernité car la famille est aussi un acteur actif des mutations
§ La naissance de la famille moderne
Les historiens font de la famille un des objets de leurs investigations regain d’intérêt pour les sociologues
Ils prônent l’étude des rapports familiaux internes en plus des statistiques ne pas confondre fonctionnement interne et
structure des ménages
Stone, Shorter, Ariès s’intéressent aux mutations de l’intérêt que l’acteur porte sur la vie de famille.
Cette approche poursuit l’interprétation des conséquences de la modernité.
Eléments d’un nouveau modèle de relations familiales = mariage d’inclination et l’avènement de l’enfant roi (thèmes
sur lesquels Comte et Tocqueville avaient travaillé).
3. L’impact de nouvelles méthodologiques (G. Duby, M. Perrot)
Faute d’archives les sociologues vont mettre en œuvre de nouveaux outils : approche plus constructiviste du lien social
(dès les années 80) et méthodes plus qualitatives
Triple déplacement : épistémologique, théorique et méthodologique
Ex : On passe de l’individu comme agent social à acteur social
Agent social Acteur social
Dispositions durables et permanentes acquises au cours de
la socialisation primaire et variables avec l’appartenance de
classe
Attention aux identités personnelles, au vécu
Socialisation secondaire, donc socialisation primaire
considérée comme inachevée et en devenir
Réel considéré sous l’angle du déterminisme de classe Etude de l’interdépendance
Concurrence entre un dispositif explicatif et objectivant ET une logique plus compréhensive, plus généalogique
C. LA FAMILLE, ENCORE ET TOUJOURS UNE INSTITUTION ?
1. L’institution ébranlée
Rôle décisif de la démographie : elle étudie la déstabilisation et le déclin de l’institution matrimoniale.
Plusieurs interprétations :
- La famille a tendance à devenir « désinstituée »
- Lien avec la modernité : moindre efcacité régulatrice ? (L. Roussel)
1. L’institution au service des individus
Prise en compte de l’évolution des rapports entre les sentiments et l’institution : déconnexion, implication puis
dissociation (au cours des dernières années)
Question : Pourquoi les individus continuent-ils de vivre en couple alors que certains éléments sont susceptibles
d’entraîner le déclin de la sphère familiale ?
De Singly : Renforcement de la tendance majeure, c’est-à-dire la vie conjugale
Nouvelles fonctions, nouveaux enjeux, dont le soutien identitaire dans le temps court
Donc l’intégration familiale est toujours protectrice pour les individus
On recherche la connaissance de soi à travers l’autre
Tensions internes : L’individu devient lui-même par la médiation d’autrui mais les liens de dépendance sont nécessaires
et niés
2. L’institution absorbée dans l’individu
Kaufmann : Le comportement en famille n’est pas seulement le produit de la négociation et de l’explication des critères
de satisfaction
Rôle fondamental du non-dit
L’élection dans l’institution déplace la force régulatrice de l’extérieur de l’individu vers son intérieur
L’identité personnelle se structure sur la base d’habitudes incorporées qui se transforment en automatismes an d’éviter
la remise en question de l’organisation familiale et les risques de l’anomie
3. Stabilité et continuité de l’institution
La sociologie de la parenté s’est développée en opposition avec les théories des années 50-70 (dont Parsons)
Axiome : une société purement contractuelle ne peut exister La famille contribue au fonctionnement du système
social (Segalen)