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Répartition 
Originaire de Chine, ce chèvrefeuille est aujourd’hui établi dans la région zurichoise, mais son expansion 
semblerait être en nette augmentation. 
Reproduction et biologie 
Dans un premier temps on pensait que sa reproduction n’était que végétative chez nous. Aujourd’hui on sait 
que des oiseaux se servent de fruits et dispersent des graines sur d’importantes distances. Le chèvrefeuille 
de Henry se multiplie efficacement par voie végétative. Les rameaux rampants s’enracinent au niveau des 
nœuds; des fragments cassés ou disséminés peuvent ainsi former de nouveaux foyers. 
Danger 
Nature: à l’image du chèvrefeuille du Japon, son proche parent, le chèvrefeuille de Henry produit de longues 
pousses qui recouvrent le sol ou qui grimpent le long des arbres formant un réseau dense sur les troncs et le 
feuillage.  Les  tiges  enchevêtrées  forment  des  populations  denses  empêchant  l’apparition  d’espèces  de 
sous-bois et le rajeunissement de la forêt. 
Prévention et lutte 
Il est vivement conseillé de ne plus vendre cette espèce et de ne plus la planter dans les jardins et les 
parcs. Déjà de petits morceaux de tiges peuvent former des racines et donner de nouvelles populations. Des 
entreposages illégaux de matériel vert dans la forêt sont souvent à l’origine de nouvelles apparitions. Une 
fois établi en forêt, l’espèce progresse rapidement et forme de nouvelles populations. Pour éviter tout risque, 
ne jamais mettre les plantes sur le compost du jardin ou les composter en bout de champs. Le compostage 
professionnel  sur  une  place en  dur  et  avec une phase  thermophile  d’hygiénisation  ou  la méthanisation 
thermophile sont la meilleure solution. Sinon ne reste que l'incinération. 
La lutte s’avère très difficile. La lutte chimique est interdite en forêt et son succès n’est pas connu. Reste 
l’arrachage ! Il est important d’arracher de suite toute nouvelle apparition (avant que la population ne soit 
trop grande). Couper à la base les pousses qui grimpent sur l’arbre et laisser sécher  sur le tronc. Des 
contrôles sont nécessaires. Pour les populations plus grandes on ne peut que conseiller des arrachages 
répétés. Différents essais sont en cours. 
Où annoncer, où se renseigner ? 
Pour qu'une surveillance rapprochée et une lutte soient possibles, il est important d'annoncer les stations 
d’une  néophyte  envahissante.  Les  services  cantonaux  de  protection  de  la  nature,  voire les  communes 
concernées récoltent généralement ces informations. Suivant l’emplacement de la station d’autres services 
sont intéressés par l’information, comme par exemple le service des routes et les CFF, les services de 
l’agriculture, des forêts ou encore des eaux. Vous pouvez également utiliser le carnet en ligne néophytes 
d’Info Flora (http://www.infoflora.ch/fr/flore/neophytes/annonces-neophytes.html). Pour plus d’informations : 
info(at)infoflora.ch 
 
La détermination de l'espèce peut poser quelques problèmes.  En cas  de  doute, vous pouvez consulter 
l'ouvrage  suivant:  Flora Helvetica  avec clé  de détermination  (de  LAUBER & WAGNER;  éditions  Haupt,  
Berne). Vous pouvez également envoyer une photo digitale ou un exemplaire séché (feuilles, rameau avec 
fleurs et/ou fruits) - entre deux feuilles de buvard en indiquant où vous l'avez trouvée - à S. Rometsch, Info 
Flora, c/o Botanischer Garten, Altenbergrain 21, 3013 Bern, (sibyl.rometsch@infoflora.ch). 
 
 
Autres sources d’information et littérature spécialisée 
http://www.bafu.admin.ch/php/modules/shop/files/pdf/phpaXH6uu.pdf 
 
Weber, E., 2005, Lonicera henryi Hemsl.– a potential exotic forest weed in Switzerland. Botanica Helvetica 
115:77–81.