Question I.3: Quels sont parmi les thèmes suivants ceux qui devraient être abordés lors
d’une consultation précédant la réalisation d’une bronchoscopie?:
A. Analyser la demande de bronchoscopie et justifier l’indication.
B. Revoir les antécédents, l’examen clinique et les images radiologiques pertinentes.
C. Planifier avant la bronchoscopie toutes les procédures bronchoscopiques et non
bronchoscopiques nécessaires pour accroître le rendement diagnostique et le succès
thérapeutique.
D. Aborder les problèmes de la sécurité du patient, du confort, et de l’obtention du
consentement aux soins par une information véridique.
E. Toutes les réponses sont correctes.
La réponse correcte est E.
La bronchoscopie est une procédure peu invasive, mais invasive quand même. Chaque
indication de la bronchoscopie doit être justifiée et on doit toujours considérer les moyens
alternatifs pour le diagnostic ou le traitement (invasif ou non invasif). La bronchoscopie
peut aussi être une procédure coûteuse. L'utilisation d'instruments accessoires, l’analyse des
prélèvements obtenus, la période d’hospitalisation, les conséquences des complications
possibles de l’examen, augmentent davantage les coûts. Dans la mesure du possible, il faut
faire tout pour accroître le rendement diagnostique avec un diagnostic obtenu par un seul
examen (et non pas par des procédures répétées). Par exemple, si l'inspection
bronchoscopique ne montre pas d’anomalies de la voie aérienne, le bronchoscopiste doit
être prêt à réaliser une ponction ou une biopsie transbronchique. Dans ce cas, le rendement
sera augmenté par l'utilisation d’un guidage fluoroscopique et en cas d’analyse cyto-
pathologique effectuée sur place, autrement dit, dans la salle où la bronchoscopie est
réalisée. Une information « éclairée » du patient sur la réalisation de l’examen et ses risques
est normale car les patients ont "le droit de savoir". Elle est devenue obligatoire dans de
nombreux pays.