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Bulletin Infirmier du Cancer Vol.13-n°1-janvier-février-mars 2013
Compte rendu de congs
a 5eédition des « Rencontres de la cancérologie
française » a eu lieu les 27 et 28 novembre derniers
à Lyon.
Les thèmes étaient variés et fort intéressants notam-
ment par leur nouveauté.
s l’introduction, le ton était donné en abordant les
enjeux des développements de la cancérologie.
L’accent a été mis sur la cessi de continuer de
velopper et d’accrtre les réseaux ville/pital, la prise
en charge ambulatoire, notamment avec les thérapies
ciblées (surtout per os).
Pour Josy Reiffers d’Unicancer, il est indispensable de
revoir les modèles économiques des hôpitaux, et notam-
ment la T2a, basée sur le séjour patient.
Il est nécessaire de rendre l’innovation accessible à
tous les patients et sur tout le territoire.
Pour ronique Trillet-Lenoir (Conseil national de can-
rologie), la coopération interprofessionnelle est incon-
tournable (par exemple, la validation des prescriptions
dicales guée aux infirmier(e)s en matière de « OK »
chimio)
Serge Uzan, directeur de l’Institut Pierre et Marie Curie
(Conseil National de Cancérologie) a insisté sur la néces-
sité d’une réflexion à mener sur des conventions inno-
vantes tant dans le secteur public que privé (par ex., la
radiothérapie).
Thierry Philippe pense, quant à lui, qu’il faut déve-
lopper l’oncogériatrie, faire des réseaux de recherche
nationaux et internationaux.
En deuxième lieu, nous avons pu assister à une inter-
vention sur la médecine 4P : Préventive, Prédictive, Par-
ticipative et Personnalisée.
J. Reiffers a souligné l’importance des facteurs envi-
ronnementaux dans la prévention des cancers. Pris un
par un, ces facteurs présentent peut-être peu de risque
mais leur addition l’augmente considérablement.
Cette intervention a permis d’aborder le thème suivant
sur l’acs aux mocules innovantes. Ags Buzin, prési-
dente de l’INCa a annoncé un nouveau programme de
recherche clinique : Ac pour l’acs aux thérapies ciblées
lors d’autorisation de mise sur le marc (AMM). Il faut :
- développer les études cliniques ;
- suivre les ARU ;
- développer les plates-formes informatiques
Actuellement, il existe 17 trapies ciblées ayant l’AMM
(+ de 450 en développement, 10 % arrivent jusqu’à
l’AMM), tous les patients accèdent à la biologie molécu-
laire. Hors AMM, l’autorisation temporaire d’utilisation
(ATU) ne sécurise pas le patient, les traitements indivi-
duels sont sous la seule responsabilité des médecins. Il
est donc cessaire de mettre en place un cadre régle-
mentaire de la recherche biodicale, en assurant la cu-
rité des patients (notamment par les recueils de dones),
arrêter un traitement non efficace pour un individu donné.
Il faut une égalité d’accès sur le territoire : 250 centres
ayant des équipes d’ARC.
Le programme AcSé concerne des études de phase II
exploratoires multicentriques. Il recherche les anomalies
moléculaires, spécifiques, quelle que soit l’histologie de
la tumeur initiale, solide ou hématologique. Il concerne
une maladie localement avancée, métastatique validée.
Les indications sont différentes des AMM.
Les plates-formes INCa assurent les criblages molé-
culaires. Il faut un promoteur institutionnel et le pilotage
est établi pour chaque essai par l’INCa, le promoteur et
l’investigateur. Il est mis en place une recommandation
temporaire de traitement (RTU).
Pour Gilles Bouvenot, de la Commission de transpa-
rence de la HAS, il faut une utilisation conte des di-
caments en matière d’innovation. La HAS est extrême-
ment favorable à l’innovation, si sa monstration
d’efficacité est faite.
Rencontres de la
cancérologie française
Véronique Laroche
membre de l’AFIC
L
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2010 : présentation de 11 nouvelles molécules, 8 ont
été reconnues par la HAS ;
2011 : présentation de 12 nouvelles molécules, 8 ont
été reconnues par la HAS ;
2012 : sur 15 nouvelles molécules, 11 ont été recon-
nues.
La note attribuée donne la recommandation sur le prix
du médicament.
Certains utilisateurs ne sont pas prévus : Commission
du dicament et des dispositifs médicaux stériles
(COMEDIMS), Conseils d’hospitalisation (médicaments
pouvant ou non être intégré à la T2a).
La difficulté se situe aussi dans l’évaluation des pro-
duits novateurs : il faut des critères pertinents, notamment
la survie globale du patient, car la plupart des essais four-
nit la survie globale sans progression.
Pour les laboratoires Roche, par la voix de Jean-Fran-
çois Chambon, il y a plus de 100 essais, dans plus de 1 000
centres. Cela repsente la moitié des molécules en
recherche dans son laboratoire.
Actuellement, la situation budtaire est contraignante,
il y a des exigences en termes de sécurité, l’évolution est
réglementée.
Pour V. Trillet-Lenoir, l’évolution thérapeutique n’a de
sens que si elle est évaluée (prix des médicaments, trai-
tement des malades ou pour tout traitement alternatif).
Le mardi 27 novembre, était organi un forum « Hôpi-
taux de jour (HDJ) ».
Serge Bologna du CHU de Nancy, a expliq que ces
forums sont nés avec l’apparition d’une thérapie ciblée
(rituximab). Ces thérapies montrent qu’il existe des diffi-
cultés dans la gestion de ces thérapies, d’où la naissance
de ces réunions de partage. Le 1er forum a eu lieu en
novembre 2005 à Lyon et a permis 2 jours d’échanges.
Il existe 3 grands principes :
vouloir partager l’expérience de chacun ;
participer à des ateliers ;
faire une synthèse en séances plénières.
Cette organisation permet une forte implication de
chacun. Le comité de pilotage (COPIL) est constitde
médecins, cadres, infirmier(e)s, pharmaciens, aides-soi-
gnantes, ce qui permet des choix thématiques.
Les maîtres-mots sont : partage d’exrience,
échanges, convivialité, adaptabilité (choix des thèmes,
idées de progression).
Les thèmes traités sont la planification, la gestion de
l’interface avec la pharmacie, la ville et le médecin géné-
raliste ainsi que l’intérêt de l’infirmier(e) de coordination.
Des thèmes plus novateurs sont également travaillés : les
nouveaux critères des HDJ, la préparation anticipée des
chimiothérapies, l’éducation thérapeutique du patient
(ETP).
Ces forums sont un laboratoire d’idées qui permet une
banque de données, une envie de « faire une photo des
HDJ », l’essai d’élaborer des fiches de partage d’ex-
rience.
L’idée est de faire participer des associations de
patients.
Pour son HDJ, l’hôpital européen Georges Pompidou
a mis en place une plate forme d’appel pour les patients
à J-2 : un(e) infirmier(e) diplô(e) d’état (IDE) travaillant
à l’exrieur mais connaissant l’équipe pond aux appels
des patients sur divers sujets (effets secondaires et leur
gestion...). Cela permet d’enregistrer en prévisionnel envi-
ron 10 % d’annulation de rendez-vous.
À J-1, et avant 10 heures, le médecin valide le dossier
du patient afin de donner le « OK fabrication » à la phar-
macie pour les patients du lendemain.
Une intervention a eu lieu sur le parcours patient lors
d’une table ronde qui réunissait Nathalie AMIOT (Insti-
tut Mutualiste Montsouris, Paris), Benoît Hombourger
(pharmacien au Centre Alexis Vautrin de Nancy) et Lio-
nel Uwer (même centre à Nancy).
Il existe un projet de coopération à l’HAS pour don-
ner le « OK chimio » par les IDE. Ils définissent la coordi-
nation comme « lensemble des activités et moyens
conscients qui visent à assembler et synchroniser les ches
de nature différente, réalisé par des professionnels de la
santé ». La création d’une telle coordination est liée aux
plans cancer : mesure 40 du plan 1, mesures 18 et 20 du
plan 2
Pour L. Uwer, en HDJ, il est important de confirmer la
venue du patient la veille de la séance, cessaire d’avoir
une continuide la présence médicale constante, et de
respecter un ratio patients/médecins.
Un autre forum a é très intéressant : le forum
« Proches/patients », sur les grandes avancées actuelles
et à venir dans la prise en charge du cancer.
Actuellement, nous connaissons la chronicisation de
la maladie cancéreuse qui fait que pour les patients et
leurs proches, il faut « vivre avec ». Il y a de plus en plus
de patients (certains que l’on ne traitait pas il y a 20 ans),
pris en charge sur des périodes de plus en plus longues
et avec des moyens de plus en plus coûteux. Il existe donc
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une charge économique de plus en plus lourde ainsi
qu’une charge sociale suivant la même courbe.
Aujourd’hui, les décisions thérapeutiques revent d’une
approche probabiliste (risque de récidive). Il ne faut pas
oublier qu’un médicament met 25 ans à être développé.
Les patients sont intervenus pour parler des essais thé-
rapeutiques. Ils s’impliquent de plus en plus et devien-
nent parties prenantes de la recherche contre le cancer.
Ils font part de leur expérience, de leurs différents ques-
tionnements.
Ils souhaitent conserver leur qualité pour « faire ce que
j’ai envie de faire » dit une patiente. Pour eux, il faut inté-
grer les protocoles de recherche dans le parcours du
patient, avant, pendant et après, quelles que soient les
modifications des soins du traitement.
Ils soulignent que la communication et la relation en
toute transparence avec le médecin sont des éléments
essentiels de la prise en charge.
Les patients trouvent que la période d’inclusion est
très longue, voire trop longue : « est-ce vraiment utile ? ».
Ils soulignent que les résultats ne sont pas visibles pour
eux, même pour les plus anciens.
Ils ont encore du mal à concevoir qu’en participant à
un essai, ils s’exposent à davantage d’injections, « de
piqûres », de prélèvements, de radios, de fatigue. Pour
eux, l’impact sur leur qualité de vie et la famille sont très
importants.
Ils se questionnent de plus en plus sur leur recon-
naissance par la société, notamment dans cette prise de
risque. L’un d’eux souligne : « On n’en parle pas dans les
médias, il n’y a pas de reconnaissance ni de valorisation ».
Les patients souhaiteraient avoir davantage d’infor-
mations sur l’essai auquel ils participent : nombre d’in-
clusions, précisions sur les effets insirables , sur les dif-
rences entre les hommes et les femmes. Ils demandent
que les résultats des essais leur soient donnés.
Les questionnaires de qualité de vie ne tiennent
compte que de la qualité de vie avant la maladie. Ils sou-
lignent la nécessité d’un livret de liaison, qui serait en
même temps explicatif pour leur decin traitant.
Ils mettent en avant les inégalités locales et gionales
d’accès aux essais trapeutiques : le plus souvent, ces der-
niers ne sont accessibles que dans les gros bassins de vie.
Ils notent également l’importance d’acs ou non en fonc-
tion de la prise en charge ou non du coût de transport.
Le développement d’Internet permet aux patients
d’avoir de plus en plus accès aux informations médicales
et sur la recherche, notamment les comptes-rendus de
congrès comme l’American Society of Clinical Oncology
(ASCO), et ils cherchent ainsi à avoir les derniers traite-
ments. Ils font davantage confiance aux informations
livrées sur Internet que dans les médias.
Il existe une demande concernant un registre de tous
les essais cliniques en cours, même s’il en existe un sur
le site de l’INCa. Ils demandent une information claire,
accessible et référencée.
Pour Damien Dubois (Décision Santé, et association
de patients), « le patient est à la fois acteur et co-contribu-
teur avec les decins et les laboratoires pharmaceutiques ».
C. Cerisey souligne que « le patient est au centre du
cercle », c’est-à-dire qu’il participe et ne fait pas que subir.
Lors de la 2ejournée du congrès, il a été beaucoup
question de l’après-cancer.
Pour le Pr Grunfeld, il faut impérativement augmen-
ter la coordination médico-psycho-sociale, instaurer une
ritable articulation et un vrai dialogue ville/hôpital afin
de prendre en compte les soins et le travail, les réseaux,
les associations. Il est cessaire de tenir compte du suivi
médical, de l’accompagnement et des soins de support,
des séquelles (maladie et traitements), des handicaps et
de l’incertitude des rémissions/rechutes.
Il faut également travailler sur l’accès aux prêts, les
inégalis dans la santé (sociales, sur le plan des res-
sources), de l’environnement, de l’inégalides systèmes
de soins, des territoires de soins.
Il convient de promouvoir de nouveaux thèmes de
recherche : le risque environnemental, comportemental,
etc., thèmes repris par l’INCa.
Il a aussi été abordé la problématique des séquelles
psycho-sociales et professionnelles par B. Asselin. Une
enquête menée aups de salariés et de médecins du tra-
vail a montré qu’il faut mieux évaluer les difficultés ren-
contrées par les salariés atteints de cancer lors de leur
reprise de travail : il faudrait mieux anticiper le retour au
travail car souvent la fatigabili, les quelles (même
visibles) ne sont pas prises en compte. Dans un quart des
cas, la visite de reprise est demandée par le salarié, dans
seulement 8 % des cas, le decin du travail a é en
contact avec les soignants, les liens sont très rares entre
médecin du travail et médecin de la sécurité sociale.
- 84 % des salariés ont retrouvé le me poste après
la maladie, plus ou moins aménagé,
- 61 % disent être plus fatigables qu’avant,
- 14 % ont des douleurs chroniques,
- 41% ont des troubles du sommeil,
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- 33 % des troubles de la mémoire,
- 38% prennent des psychotropes et 29 % ont un score
éled’anxiété.
Par ailleurs, il est important de souligner qu’un certain
nombre de patients reprenant leur travail sont rétrogra-
dés, ont moins de responsabilis. Il existe donc une péna-
lisation de la maladie cancéreuse souligne B. Asselin.
Certaines de ces différences peuvent être prédictives,
en fonction de la durée de l’absence (supérieure à 1 an),
du traitement (plus souvent lorsqu’il y a une chimiothé-
rapie), et les salars non-cadres sont souvent plus concer-
nés. En revanche, ne sont pas prédictifs le sexe, l’âge, la
nature de l’entreprise.
L’enjeu du retour au travail est important, c’est un
moment qui « remet dans la normali», il y a une perte
des anciens repères, une atteinte dans la perception de
sa propre identité, et « il faut refaire sa place dans l’entre-
prise ».
Pour conclure, quelques mots sur la table ronde qui
a eu lieu sur les protocoles de coopération.
Pour lène Esperou d’Unicancer, « les coopérations
sont un outil pour combler le fossé entre les IDE (BAC +
3) et les médecins (BAC + 10) sur le plan de la recon-
naissance ». Les coopérations sont le moyen de cette
reconnaissance.
L’article 51 de la loi HPST met en place un cadre au
niveau de la cancérologie qui est un modèle dans la plu-
ridisciplinari ancienne et la collaboration qui existe dans
les faits en matière de protocoles interprofessionnels. La
coopération va faire évoluer le champ de compétences,
de curisation par la légation. Elle permettra de recon-
naître les compétences de nouveaux(les) IDE et de leurs
nouvelles responsabilités assurées.
Pour Pascale Dielenseger, présidente de l’Afic, c’est
« un pas vers de nouveaux tiers ». Mais quid de la valo-
risation salariale de ces nouveaux tiers ? De leur recon-
naissance statutaire ?
Ces coopérations existent déjà dans d’autres pays avec :
les spécialistes cliniques infirmiers, la collaboration entre
les professionnels de santé, les évaluations cliniques infir-
mières, la relation de compétences et non la délégation.
C’est un vrai rôle pour les infirmier(e)s diplômé(e)s
d'état . Il faut toutefois souligner quil existe un el besoin
en matière d’acquisition de connaissances, de comtences
(nouveaux diplômes), de reconnaissance des actes réali-
s dans le secteur libéral (domicile) comme à l’hôpital.
Les gains en reviendraient en matière de santé
publique, aussi bien aux patients qu’aux professionnels
médicaux et infirmiers.
Ont été présentés quelques exemples de coorations
validées et mises en place.
À l’Institut Paolis-Calmette (CLCC de Marseille), une
coopération existe depuis 2011, concernant les myélo-
grammes qui sont maintenant alis par les IDE, en HDJ
de chirurgie. Cela a permis de garantir une offre de soins
aux patients, de libérer du temps médical, de limiter les
coûts en matière de transport, de valoriser l’exercice infir-
mier et d’obtenir un niveau d’expertise.
À l’hôpital Saint-Antoine de Paris, a été mise en place
une coopération concernant le « OK chimio orale » par les
IDE, a dit F. Maindrault-Goebel. Le protocole a é accepté
la semaine précédant le congrès. Un nouveau le a donc
été créé dans cet établissement : le pôle anticancéreux
oral, au sein de l’hôpital de jour de l’établissement.
Une partie de la surveillance à domicile a été délé-
guée à un(e) IDE, la relation ville/hôpital est simplifiée,
le parcours patient est assuré (rification du bilan, consul-
tation, traçabilidu dossier, création de la fiche de poste
infirmière, réalisation d’une fiche produit pour chaque
produit administré.
L’HAS a donné son agrément le 8 novembre 2012, avec
l’appui de Conseil national de cancérologie. Les critères
requis pour les IDE sont : un diplôme de plus de 5 ans,
une expérience en oncologie supérieure à 3 ans, une for-
mation théorique sur les anticancéreux oraux et les tech-
niques d’entretien. L’objectif est un diplôme d’université
validant, une connaissance des chimiothérapies, un savoir
en communication, un savoir travailler en équipe, et
notamment savoir solliciter l’aide d’un decin.
Les actes rogatoires sont validés par l’HAS.
Marie Bombail, directeur de soins à l’Institut Claudius
Régaud de Toulouse et membre du Conseil d’adminis-
tration de l’AFIC a présen un travail de cooration entre
professionnels sur la consultation infirmière et le « OK
chimio ». Le dossier a été déposé au mois de juin 2012 à
l’ARS. Il concerne la délégation sur l’analyse de la numé-
ration formule sanguine , la prescription d’ordonnances
types sur les effets secondaires, la prescription biologique
et le « OK chimio » lors de la consultation infirmière. Le
dossier est à la Haute Autorité de san depuis juillet 2012.
D’autres protocoles de cooration sont en cours dans
différents établissements.
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