2. L'ALGÈBRE M Objekttyp: Chapter Zeitschrift: L'Enseignement Mathématique Band (Jahr): 45 (1999) Heft 3-4: L'ENSEIGNEMENT MATHÉMATIQUE PDF erstellt am: 26.05.2017 Nutzungsbedingungen Die ETH-Bibliothek ist Anbieterin der digitalisierten Zeitschriften. Sie besitzt keine Urheberrechte an den Inhalten der Zeitschriften. Die Rechte liegen in der Regel bei den Herausgebern. Die auf der Plattform e-periodica veröffentlichten Dokumente stehen für nicht-kommerzielle Zwecke in Lehre und Forschung sowie für die private Nutzung frei zur Verfügung. Einzelne Dateien oder Ausdrucke aus diesem Angebot können zusammen mit diesen Nutzungsbedingungen und den korrekten Herkunftsbezeichnungen weitergegeben werden. Das Veröffentlichen von Bildern in Print- und Online-Publikationen ist nur mit vorheriger Genehmigung der Rechteinhaber erlaubt. Die systematische Speicherung von Teilen des elektronischen Angebots auf anderen Servern bedarf ebenfalls des schriftlichen Einverständnisses der Rechteinhaber. 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C une mesure \i par la formule : /: où 6 a , a>l, » désigne la masse de Dirac au point a . 3 /j, est associée ) sa "fonction sommatoire" A chaque mesure C'est une fonction complexe continue à droite, à variation bornée dans tout intervalle [I,M], M < +00. La correspondance ainsi établie entre A4 et cette classe de fonctions est bijective. On écrit: \i ? da. La convolution dans M Si da et df3 appartiennent da * dp par la formule 4 ) à Ai, on définit leur produit de convolution On montre que cette définition a un sens et que da * dp appartient à A4 Supposons, par exemple, que où / et . g sont deux fonctions arithmétiques. Alors, 3 ) L'emploi de la lettre a ne doit mener à aucune confusion avec la notation des nombres entiers généralisés de Beurling a n . 4 ) Nous présentons ici la théorie multiplicative, en vue de son application au problème de Beurling. Il y a, bien entendu, une théorie additive isomorphe. où h est le produit de convolution de Dirichlet des fonctions arithmétiques / et g. La proposition suivante indique comment effectuer des calculs de convo lution. f une fonction borélienne Soit da et d(3 des mesures et On borné. à bornée et a: support [l,+oo[ PROPOSITION 1. complexe sur En particulier, pour tout x > 1, On notera (da)* n la puissance /i-ème de convolution d'une mesure da. Propriétés de M L'addition, la convolution et la multiplication par les scalaires confèrent à une structure de C -algèbre associative, commutative et unitaire (l'élément M neutre étant 6 = 6\ ). Cette algèbre est intègre 5 ). Ce fait, non trivial, résulte facilement d'un important théorème de Titchmarsh (cf. [16], Theorem VII). Il est facile de voir qu'un élément de M est inversible si et seulement si point 1 est non nulle. M. possède un unique idéal maximal sa masse au : Diamond s'est intéressé aux dérivations de D: M. ?» M. telles que M, c'est-à-dire aux applications C -linéaires quelles que soient 5 de \i et v dans M. . ) On peut donc considérer le corps des fractions de M. C'est le corps des «opérateurs Mikusifiski», base d'une présentation originale du calcul opératoriel. Dans [13], Mikusinski développe cette théorie, qui a des liens avec celle des distributions (cf. [15], p. 254). THÉORÈME 8 (Diamond 1968, [6]). applications de la forme étant un élément fixé, arbitraire, de fjio Les dérivations de M sont les M. On notera L la dérivation fondamentale dans M. , à savoir la multiplication par la fonction logf. Transformation de Mellin Si da appartient à M, l'ensemble des nombres réels a tels que l'intégrale 6 converge ), a une borne inférieure ac La fonction . appelée transformée de Mellin de da, est alors définie et holomorphe dans le demi-plan $l(s) > a c ; elle peut éventuellement se prolonger analytiquement au-delà. La propriété fondamentale de la transformation de Mellin est la suivante. Si alors pour tout s =a+ ir tel que les trois intégrales convergent, par exemple pour tout tel que s Observons également que la transformée de Mellin de L(da) est 6 ) Nous entendons par là l'existence de la limite limxx _,+OO f*t a da(t). ?F' (s). TOPOLOGIE Pour tout x> 1 , la relation définit une semi-norme sur Ai. Si da et dj3 appartiennent \da\ * \d(3\ \da * d(3\ est positive donc on a l'inégalité: à Ai , la mesure - \\ ) munit A4 d'une structure qui montre que la famille de semi-normes (|| x x >\ d'algèbre topologique. Cette algèbre est complète. Calcul fonctionnel L'emploi dans M des séries entières à coefficients complexes est fondé sur la proposition suivante. Proposition 2. Soit f(z) = J2 n >o 7 rayon de convergence p > 0. Alors ), a^ une série entière complexe, de J2 n >o a n(da)* n converge dans M si |a(l)| < p; (ii) la série Ysn>o an(da)* n diverge dans M si \a{\)\ > p; (i) f(da) := (iii) da \ ?>f(da) est continue dans l'ouvert (iv) pour da dans cet ouvert, on a L(f(da)) de Ai défini par =f(da) * L(da) . L'exponentielle est un exemple fondamental. Ses principales propriétés sont résumées dans la proposition suivante. U exponentielle PROPOSITION 3. M\Mq, (i) (ii) 7 ) e dcx da e est une fonction continue de vérifiant: + dP = =dX (da)° =6 e da *é& pour da dX * L(da) et dp dans = L(dX) et M; e"? = A(l) . M dans PROPOSITION 4. où U{x) Avec les notations du paragraphe 1, on a: ll 2 := P{x) + \P(x î ) + \P{x l^) +?? Cette proposition traduit l'identité eulérienne formelle: Ainsi, la théorie de Beurling ressortit à l'étude de l'exponentielle et du logarithme dans l'algèbre de mesures M. Formulaire Nous donnons ci-dessous une liste de propriétés d'usage constant pour le calcul dans M. . 1. f La multiplication par est pour tout nombre complexe r un automor phismede l'algèbre M.. En particulier, pour toute série entière f(z), on a f = a(of 2. da * 4. (<5 5. 6+dt= edT + JO*(<s--) = 3. Si da*d/3 = , <5. où La méthode de l'hyperbole revisitée d'y, on a pour tout x et tout y tels que 1 < y < x.