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En partenariat avec:
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Diagnostic des espaces communaux
Ge la commune de la Chapelle Taillefert
Interventions possibles pour un plan de réduction :
A.
Voirie :
- Risque de pollution pour le milieu aquatique : ELEVE
Les zones entretenues sont souvent imperméables ou semi imperméables, les rendant ainsi
sujettes au ruissèlement, ce qui présente un risque important pour le milieu aquatique.
- Risque pour la population : ELEVE
La voirie entretenue dans la commune est empruntée par une population plus ou moins sensible.
Les risques pour la population sont plus élevés en période estivale, car la fréquentation augmente.
Solutions alternatives au désherbage chimique :
-­‐ Désherbage thermique au gaz,
-­‐ Désherbage par brossage mécanique des caniveaux ainsi que des bordures de
trottoir.
Balayage mécanique ou
manuel et désherbage
thermique au gaz
Le balayage par brossage mécanique, permet de supprimer les accumulations de substrat,
notamment dans les caniveaux et les jointures, évitant ainsi les zones favorables à la pousse des
adventices.
Les machines sur le marché, sont équipées de brosses métalliques, ayant un pouvoir abrasif
important. Ainsi on préfèrera l’utilisation de ces brosses sur des revêtements de bonne qualité. Il
est aussi possible d’utiliser des brosses en polypropylène beaucoup moins abrasives mais qui vont
permettre de débarrasser les caniveaux et bordures de trottoir des dépôts. Ce balayage permettra
ainsi d’éviter les désherbages mais aussi de maintenir en bon état les jointures de ces ouvrages.
Les possibilités de réglages de ces machines, permettent de travailler les inclinaisons de la brosse,
et sa vitesse de rotation, rendant ainsi possible l’usage de ce matériel sur différents revêtements.
L’utilisation de ces balayeuses pourra bien évidemment être étendue à de nombreuses autres
zones entretenues la commune.
Balayage mécanique ou
manuel et désherbage
thermique au gaz
Un point sur le désherbage thermique au gaz :
Il est important d’intervenir sur des adventices au stade plantule afin d’obtenir une bonne
efficacité, dans le cas contraire il est préférable d’augmenter le temps d’application. Le désherbage
thermique n’atteint que les parties aériennes des adventices ; les graines et les organes souterrains
ne sont pas atteints. Les plantes ayant leur point végétatif près ou sous la surface du sol ne sont
donc pas éliminées.
La première année il faudra compter au moins six passages afin de s’habituer aux différents
végétaux et au matériel, mais aussi afin d’éliminer progressivement le stock semencier. Si ce
nombre de passage est respecté la première année, il sera possible de réduire le nombre de
passage les années suivantes.
Balayage mécanique ou
manuel et désherbage
thermique au gaz
Attention les zones gravillonnées peuvent provoquer des ruissellements il faut donc éviter le
désherbage chimique.
B. Espace pavé :
- Risque de pollution pour le milieu aquatique : ELEVE
La zone entretenue est imperméable ou semi imperméable, ce qui la rend ainsi sujette au
ruissèlement, ce qui présente un risque important pour le milieu aquatique.
- Risque pour la population : FAIBLE
La zone est en pente très accentuée donc peu fréquentées.
Solutions alternatives au désherbage chimique :
-­‐ Désherbage thermique au gaz,
-­‐ Implantation de couvre sols ou de mélanges fleuries sur les talus
Désherbage thermique au gaz
Implantation de thym
serpolet
La gestion des talus en herbe soit par la mise en place de mélanges fleuries ou encore par
l’implantation de couvre sols, permettra par la suite, de réduire fortement l’entretien réalisé sur
ces surfaces.
Pour les mélanges fleuries, préférer des mélanges de fleurs locales et axer vos choix sur des fleurs
pluriannuelles ou encore des vivaces.
Afin de réduire l’entretien de ce talus et d’apporter une esthétique plus agréable, il est intéressant
de mettre en place du thym serpolet, qui ne demande aucun entretien, garde une hauteur de
pousse assez basse et assure une floraison qui persiste dans la durée sans demander d’arrosage.
Un point sur le thym serpolet :
C'est une plante aromatique basse, qui ne dépasse pas 10cm de hauteur, mais s'étend sur 50 cm
de largeur ; elle est tapissante, aux tiges radicantes aux nœuds, aux très petites feuilles opposées
ovales ou lancéolées, aux courtes hampes florales dressées. De juin à septembre, son feuillage
aromatique vert à reflets pourprés sous le soleil disparaît littéralement sous une nuée de petites
fleurs bleues groupées en capitules terminaux, plus carminés dans la variété Coccineus. Après la
floraison, (juin à octobre) viennent les fruits formés de quatre petits akènes. C'est une plante des
zones de broussailles, des prés secs, des rochers, des dunes, jusqu'à 3000 m d'altitude. Ne les
plantez pas dans une terre trop riche car c'est dans les sols maigres et secs qu'ils donnent le
meilleur d'eux-mêmes et répandent alors des senteurs de garrigue. Pour la culture en pot, utilisez
une terre poreuse. Comme ils détestent les terres humides, installez-les dans un endroit surélevé
par rapport à l'allée, afin que l'eau s'écoule. Si vous devez les tailler, faites-le après la floraison.
Quant à leur multiplication, elle se fait par division des touffes au printemps ou par bouturage
estival.
C. Les massifs
- Risque de pollution pour le milieu aquatique : MOYEN
Les massifs peuvent subir un désherbage avant plantation, le risque reste moyen étant donné la
perméabilité des sols et le très faible ruissèlement
-
Risque pour la population : FAIBLE
Solutions alternatives à mettre en place :
-­‐ conserver les tailles d’élagage, et les broyer (achat ou location d’un broyeur)
pour pouvoir les utiliser en paillage
-­‐ L’utilisation de compost en remplacement des amendements chimiques,
permettra à la communauté de commune de réaliser des économies
-­‐ La mise en place de plante couvre sol permettra de changer moins souvent les
espèces florales tout en assurant une couverture complète du massif
Mise en place de paillage
Mise en place de paillage
Un point sur le broyage :
Le broyage des déchets d’élagage est une bonne solution pour ce débarrasser de ces derniers,
mais aussi pour pailler les massifs.
Quelques conseils :
-­‐ Attention aux broyats de résineux qui s’ils sont utilisés en paillage, peuvent
acidifier le sol, préférer ce paillage pour les plantes tels que les bruyères, les
azalées, les rhododendrons.
-­‐ Lorsque l’élagage est fait, il faut porter une attention particulière à ce que les
arbres ou arbustes élagués, ne soient pas malades, le paillage avec un tel
broyage risquerait de rendre des plantations malades.
-­‐ Si c’est possible, il faut stocké le broyage en le répartissant sur le sol, afin qu’il
mycorhize (quelques mois), il sera ainsi plus riche pour le massif où il sera
disposer.
-­‐ le paillage avec le broyat d’élagage permet de réduire les arrosage apporte des
nutriments au sol et limite fortement l’enherbement spontané.
-­‐ Un bon paillage doit avoir une épaisseur de 10 à 15 cm pour être efficace
contre l’enherbement.
Le paillage avec des feuilles mortes est une bonne solution, permettant de recycler ces feuilles et
aussi de faire un apport au massif, cependant les feuilles ont du mal à rester en place. N’hésitez
pas à mettre des branchages sur les feuilles pour les maintenir en place.
Les pieds d’arbres sont des zones difficiles d’entretien, car il y’a toujours un risque d’abimer ce
dernier notamment avec une débroussailleuse. Il est possible d’implanter des plantes couvres sols
ou encore de laisser l’herbe spontanée en place et de réaliser une fauche manuelle une à deux fois
par an.
Il est aussi possible de réaliser un paillage avec les déchets de tonte. C’est déchets de tonte
doivent contenir le moins de graines possible, il faut donc réaliser les tontes avant floraison. Un
paillage à base de déchets de tonte peut dégager des odeurs de pourriture, il est donc préférable
de les positionner assez loin des zones de passage. De plus la durée de vie d’un paillage à base de
déchet de tonte est très courte, il faudra le renouveler régulièrement.
D. Les zones gravillonnées et sablées
- Risque de pollution pour le milieu aquatique : ELEVE
Les zones gravillonnées subissent actuellement des désherbages chimiques en plein, les surfaces
sont quasi toutes perméables ou semi perméables, il ya donc des risque de ruissèlement. Ces
zones sont reliées au réseau de collecte d’eau pluviale, ce qui augmente le risque de pollution du
milieu aquatique.
- Risque pour la population : ELEVE
La fréquentation de ces espaces est importante, de plus les touristes peuvent être amenés à y
rester un certain temps et peuvent subir une intoxication aux produits phytosanitaires.
Solutions alternatives au désherbage chimique :
-­‐ Désherbage thermique à gaz
-­‐ Mise en place de plantes couvres sols
Désherbage thermique au gaz
Désherbage thermique au gaz
Implantation de couvres sols
E. Les espaces en herbe :
- les espaces en herbe :
-
Risque de pollution pour le milieu aquatique : NUL
-
Risque pour la population : NUL
Solutions alternatives :
- mise en place de prairies fleuries ou naturelles
- gestion différenciée des espaces
Sur les grands espaces enherbés, il est possible de réduire l’entretien de deux façons :
-
-
En implantant une prairie fleurie, ce qui permettra de changer l’esthétique du
lieu, tout en réduisant le temps d’entretien lors des fortes périodes de tonte.
Par contre la mise en place demande un travail important (travail de la terre,
faux semis, semis… voir fiche en fin de dossier).
En travaillant différemment la gestion des espaces en herbes. On laisse les
zones peu fréquentées ou éloignées des sites fréquentés en pousse spontanées,
et on ne réalise que quelques fauches dans l’année, ou uniquement une fauche
tardive au mois de septembre. L’intérêt de ce type d’entretien, est de permettre
à la flore présente de se reproduire et ainsi favoriser le développement de
niches écologiques et au sens plus large de favoriser la biodiversité.
Mise en place de prairies
fleuries
Un point sur les prairies naturelles :
Influence du matériel utilisé
– Les broyeurs consistent à broyer les herbes laissées en place : cette technique entretien la
richesse du sol en éléments nutritifs.
– Herbe fauchée en tas, la végétation étouffe.
– Une autre technique consiste à faucher l’herbe qui sera ensuite évacuée : cette technique réduit
la fertilité du sol mais favorise une plus grande diversité biologique.
Influence de la hauteur de coupe
Si le type de matériel ne semble pas avoir d’influence sur la biodiversité, en revanche la hauteur
de coupe est importante. Une hauteur de coupe trop basse (<10 cm) :
• favorise les plantes annuelles au détriment des vivaces.
• provoque la mise à nu du sol, pouvant entraîner la prolifération de plantes non désirées ou
néfastes pour la santé comme l’ambroisie.
• provoque l’usure des fléaux des épareuses.
• peut détruire les rosettes de feuilles comme les orchidées.
Influence de la fréquence de fauche
- Une fréquence trop élevée empêche bon nombre d’espèces de fleurir, fructifier, disséminer leurs
graines et germer. Cela favorise les plantes à stolons ou les plantes à croissance rapide souvent
indésirables comme les chardons.
- Une fréquence de 2 coupes par an favorise la diversité des espèces végétales.
- Absence de fauchage fait évoluer les talus vers une friche à hautes herbes puis vers des
broussailles
Influence de la période de fauche
- Fauche avant mai pour les zones nécessitant d’être entretenue pour des raisons de sécurité
- Fauche après le 15 juillet ou mi-octobre
Les zones étendues en herbes peuvent être gérées comme des prairies naturelles, pour ce qui
concerne les zones en herbe à proximité des trottoirs, il est possible de travailler avec une hauteur
de coupe plus élevée.
Gestion différenciée des
espaces en herbe
Mise en place de prairies
fleuries ou naturelles
Mise en place de prairies
fleuries ou naturelles
F. La Station d’épuration :
- Risque de pollution pour le milieu aquatique : ÉLEVÉ
Les surfaces sont pour la plupart imperméable et sont en contact direct avec l’eau
- Risque pour la population : FAIBLE
Solutions alternatives au désherbage chimique :
- Désherbage thermique au gaz,
Désherbage thermique
au gaz
Désherbage thermique
au gaz
G. Le cimetière
- Risque de pollution pour le milieu aquatique : IMPORTANT
Surface imperméable et en hauteur, il ya donc de très forts risques de ruissèlement vers le milieu
aquatique
- Risque pour la population : ELEVE
Fréquentation importante notamment par des personnes âgées, particulièrement sensible.
Fort risque d’intoxication par contact cutané et/ou aérien.
Solutions alternatives au désherbage chimique :
- Désherbage thermique au gaz des surfaces sablées et bitumées,
- Mise en place de couvres sols.
- Mise en herbe de certains espaces.
Désherbage thermique
au gaz
Un point sur les tontes :
- Les tontes trop rases empêchent les graminées de développer un système racinaire en
profondeur et favorisent l'invasion des gazons par les dicotylédones et le développement des
maladies.
- Tontes généralement réalisées tous les 8 à 10 jours en fonction de la disponibilité du matériel et
peut devenir un moyen de ramasser les papiers.
- Les graminées à gazons supportent des tontes fréquentes à condition qu'à chaque passage de
tondeuse, on n'enlève pas plus de 1/3 de la hauteur de la feuille.
- Fréquence des tontes doit être commandée par l'usage, le type d'engazonnement, l'arrosage et la
fertilisation.
- Réflexion préalable sur le mélange semé : déchets, pousse, résistante au piétinement…
Gestion différenciée des
espaces en herbe
Implantation de couvres sols
Gestion différenciée des
espaces en herbe
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