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Des solutions autres que le désherbage chimique existent pour maîtriser la
végétation spontanée qui se développe sur certains espaces.
LE DÉSHERBAGE MÉCANIQUE :
Il s’agit de l’ensemble des techniques détruisant les plantes par une action phy-
sique : coupe, arrachage…
Le désherbage manuel : La binette fréquemment utilisée dans les
massifs peut être généralisée aux autres surfaces. Cette technique est
simple et très intéressante du point de vue environnemental. Des outils
améliorés apparaissent sur le marché et peuvent rendre la tâche moins
pénible : manches ergonomiques, outils à pousser, lames en boucle ou
en triangle, griffes…
Le balayage : limite le développement de la végétation spontanée en
enlevant les graines et la terre sur laquelle les plantes se développent,
et supprime la partie aérienne des plantes (plus efficaces sur végéta-
tion peu développée). Cette technique concerne essentiellement les
caniveaux ; il est possible d’atteindre les bords de trottoirs si la
balayeuse est équipée d’un bras articulé. Les balayeuses utilisées sur
voirie arrachent les jeunes plantes si elles sont utilisées à faible vitesse
d’avancement et à fréquence régulière. Il existe aussi des brosses plus
dures pour le désherbage.
Le brossage : Diverses brosseuses rotatives peuvent être utilisées sur
les zones imperméables.
La débroussailleuse à dos (rotofil) : permet de couper la végétation
dans les endroits peu accessibles (pieds de murs, de panneaux,
d’arbres, de bancs…). Il existe aussi des modèles de débroussailleuses
à disque conçues pour travailler près des bordures et des obstacles.
Les herses et grilles, utilisées pour l’entretien des zones sablées
stabilisées, les terrains de sport par exemple.
11 LES SOLUTIONS
ALTERNATIVES CURATIVES
GUIDE DU DÉSHERBAGE DES ESPACES PUBLICS
GUIDE
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LE DÉSHERBAGE THERMIQUE :
Il s’agit des techniques qui détruisent la végétation grâce à la chaleur (choc
thermique : il n’est pas forcément nécessaire de « brûler » la plante).
Le désherbage à la flamme : il s’agit d’approcher une flamme des
plantes pour créer un choc thermique ; il existe des dispositifs à lance
(appareils portatifs à dos ou placés sur un chariot) et des dispositifs
équipés de rampes de brûleurs (placés sur un châssis adapté à un quad
par exemple). On distingue le désherbage à flamme directe et le dés-
herbage à flamme indirecte à infrarouges (les brûleurs sont dirigés vers
une plaque métallique ou céramique qui diffuse la chaleur : système de
four).
Le désherbage à l’eau : il s’agit d’appliquer de l’eau chaude (ou une
mousse chaude) sur la plante pour créer le choc thermique. Ces
méthodes permettent éventuellement de réduire le nombre de passages
par rapport au désherbage à flamme, mais sont très consommatrices
en eau.
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