PRÉVISIONS ÉCONOMIQUES TRIMESTRIELLES
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L’économie canadienne a repris du poil de la bête au troisième trimestre. Un rebond annualisé de 3,5
% de la croissance du PIB réel est survenu dans la foulée d’une remontée des exportations à la suite des
feux de forêt en Alberta. Or, ces bons résultats sont arrivés trop tard pour améliorer de manière signica-
tive le taux de croissance pour l’ensemble de 2016, estimé à 1,4 %. En effet, on trouve sous la surface une
économie qui lutte pour reprendre son élan. La saine progression de 0,3 % sur un mois enregistrée pour
nir le trimestre a été propulsée par une remontée de la production
énergétique à la suite des feux de forêt. En excluant l’énergie, la
croissance s’est chiffrée à 0,1 % seulement en septembre.
Les résultats sont essentiellement conformes à ceux que nous
avions décrits dans nos Prévisions économiques trimestrielles
de septembre. Nous comptons toujours sur une combinaison de
mesures de stimulation budgétaire, de stabilisation des investisse-
ments dans le secteur des ressources et d’une légère accélération
des exportations pour propulser la croissance à environ 1,8 % en
2017-2018 (graphique 1). Le taux de chômage devrait baisser
pour atteindre 6,8 % d’ici la n de 2018. Dans la même veine, on
s’attend à ce que les pressions inationnistes demeurent faibles.
L’ination de base, mesurée par l’ancienne mesure de prédilection
de la Banque du Canada, l’indice de référence (IPCX), devrait
demeurer en dessous de la cible de 2 % au moins jusqu’en 2018.1
PERSPECTIVES CANADIENNES INCERTAINES APRÈS
L’ÉLECTION DE DONALD TRUMP
Faits saillants
• Aprèsunpremiersemestreplutôtdifficile,l’économiecanadienneareprisdelavigueur,maisson
tauxdecroissanceseratoutdemêmelimitéà1,4%cetteannée.Celui-cidevraitêtreunpeuplus
élevél’anprochain,soit1,8%,maisnosprévisionssontunpeuplusincertainesenraisondesré-
sultatsdel’électionprésidentielleaméricaine.
• L’électionaétéimmédiatementsuivieparunehaussedestauxd’intérêtàlongterme.Cettehausse,
conjuguéeàderécentschangementsauxrègleshypothécairesfédérales,devraitrefroidirquelque
peulemarchédulogementcanadienen2017.
• Despointspositifsressortentpourl’économiecanadienne:lesinvestissementsdesentreprises
devraient cesser de peser sur la croissance (malgré l’incertitude postélectorale accrue), et les
dépensespubliquesdevraientlasoutenir.Ensomme,lesperspectiveséconomiquescadrentbien
aveclemaintiendutauxdirecteurdelaBanqueduCanadaà0,50%jusqu’audébutde2019.
15 décembre 2016
Beata Caranci, vice-présidente et économiste en chef 416-982-8067
Derek Burleton, vice-président et économiste en chef adjoint 416-982-2514
Brian DePratto, économiste principal 416-944-5069
@TD_Economics
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T12016 T32016 T12017 T32017 T12018 T32018
GRAPHIQUE 1 : CROISSANCE ÉCONOMIQUE
CANADIENNE INFÉRIEURE À 2 %
Sources:Statistique Canada,ServiceséconomiquesTD.
Croissance duPIBréel,tauxannualisécorrigédesvariations
saisonnières,d'untrimestreàl'autre
Prévisions
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15 décembre 2016
La fourchette d’incertitude s’élargit
Même si nos prévisions de base restent à peu près
inchangées par rapport à septembre, nous reconnaissons que
l’éventail des résultats possibles au Canada s’est élargi à la
suite de l’élection présidentielle américaine. Les sources
d’incertitude les plus évidentes ont trait au commerce
international et à la politique budgétaire américaine. En
l’absence de politiques et d’échéanciers précis, nous avons
choisi de ne pas inclure d’hypothèses arbitraires dans nos
prévisions, d’autant plus que les conséquences des change-
ments de politiques pourraient être tant positives que néga-
tives. Depuis l’élection, la plupart des commentaires sur
le marché portent sur les répercussions défavorables d’un
plus grand protectionnisme commercial sur le Canada. Or,
en l’absence de politiques actives sur ce plan, les mesures
de réforme scale aux États-Unis pourraient entraîner une
hausse des investissements et des dépenses de consomma-
tion, ce qui soutiendrait la demande d’exportations pour
le Canada. Malheureusement, tant que nous n’aurons pas
une meilleure idée des politiques qui seront adoptées, les
entreprises canadiennes exerceront leurs activités dans un
contexte d’incertitude accrue.
Les exportateurs aux prises avec une plus grande
incertitude
La menace persistante de mesures commerciales poten-
tiellement défavorables devrait ainsi favoriser la prudence
en ce qui a trait aux décisions en matière d’investissement
et d’embauche des entreprises exportatrices canadiennes.
Cette prudence pourrait en outre reéter le risque d’érosion
de la compétitivité des coûts si les taux d’imposition des
entreprises et des particuliers américains sont abaissés dans
le cadre d’une plus vaste réforme.
Même avant l’élection, on pouvait déjà observer une
telle prudence chez les employeurs canadiens. La crois-
sance de l’emploi est restée stable au Canada, à près de 1 %
sur 12 mois au cours des derniers mois, maintenant le taux
de chômage à environ 7 %. Ce résultat cache toutefois un
grand changement dans la demande pour des postes à temps
partiel; le nombre total d’heures travaillées est demeuré
essentiellement inchangé en 2016. Fait peu surprenant, les
secteurs axés sur les exportations, comme la fabrication et
les services connexes, ont été à la traîne des autres secteurs.
Soulignons que nos prévisions précédentes tenaient déjà
compte de perspectives prudentes pour les investissements et
les exportations, et les événements des derniers mois n’ont
fait que renforcer notre point de vue. On s’attend toujours
à ce que les exportateurs canadiens prennent de l’essor
durant la période de prévision en raison de l’augmentation
régulière de la demande en provenance des États-Unis, mais
le rythme de croissance sera faible, surtout en comparaison
avec la croissance antérieure. Après deux années de recul,
les dépenses d’investissement dans le secteur des ressources
semblent enn s’être stabilisées. Voilà qui devrait retrancher
une importante source de baisse dans l’équation économique
canadienne (graphique 2). La seule stabilisation du com-
merce international et des investissements sufra à renforcer
la croissance pour l’ensemble du Canada. Ensemble, ces
deux secteurs ont retranché un point de pourcentage (pdp)
complet de la croissance du PIB en 2016. Étant donné qu’une
réduction de l’offre dans la foulée du récent accord de
l’OPEP devrait contribuer à soutenir le prix du pétrole dans
une fourchette de 50 à 60 $ US, des investissements dans
les friches industrielles du secteur pétrolier sont désormais
plus probables. Même si la remontée prévue par rapport
aux faibles niveaux actuels peut être qualiée d’anémique,
elle vaut tout de même mieux que la situation observée ces
deux dernières années.
Une hausse des taux d’intérêt et un resserrement de
la réglementation nuiront au logement
Depuis un certain temps, l’immobilier, aidé par un con-
texte de faibles taux d’intérêt, est un important moteur de
croissance pour le Canada; il se situe d’ailleurs près d’un
sommet historique en pourcentage du PIB. Le contexte a
récemment changé, et deux obstacles majeurs ont surgi :
hausse des taux d’intérêt et resserrement de la réglementa-
tion macroprudentielle.
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2014 2015 2016 2017 2018
GRAPHIQUE 2 : CONTRIBUTION DES
INVESTISSEMENTS DES ENTREPRISES À LA
CROISSANCE EN 2017-2018
Consommationetstocks
Exportationsnettes
Investissementrésidentiel
Investissementsdesentreprises
Dépensespubliques
PIB
Sources:StatistiqueCanada,ServiceséconomiquesTD.
Tauxdevar.sur12mois; contributionàlacroissance,enpdp
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15 décembre 2016
En ce qui a trait aux taux d’intérêt, les marchés ont réagi
rapidement après l’élection présidentielle américaine an de
tenir compte des répercussions potentiellement plus lourdes
de la politique budgétaire sur l’ination et la dette publique.
Cela s’est manifesté surtout du côté des taux d’intérêt à long
terme, le taux de l’obligation du Trésor américain à dix ans
ayant gagné 50 points de base dans les sept jours de bourse
suivant l’élection. Au Canada, les taux obligataires ont été
tirés vers le haut en raison de la réévaluation des attentes
qui s’est produite aux États-Unis et ailleurs dans le monde.
Le taux de l’obligation à cinq ans a atteint notre cible pour
la n de 2017 plus d’un an plus tôt que prévu. En ce qui
a trait aux perspectives pour les États-Unis, nous doutons
qu’une entente entre M. Trump et le Congrès en matière de
réformes scales et de dépenses d’infrastructure puisse ap-
porter le soutien nécessaire à la croissance et l’ination que
de nombreux investisseurs attendent à court terme. De plus,
l’an prochain apportera son lot d’incertitudes sur la scène
mondiale, y compris des élections déterminantes en Europe
et une décision en vertu de l’article 50 pour le Royaume-
Uni. Par conséquent, les taux obligataires devraient rester
élevés à l’échelle du globe, mais leur hausse pourrait être
limitée par un certain nombre de facteurs. C’est pourquoi
on ne s’attend pas à ce que les taux obligataires canadiens
connaissent une autre forte poussée. Même si c’était le cas,
nous pensons que la Banque du Canada s’y opposerait en
raison de ses prévisions de faible croissance économique.
La récente hausse des taux obligataires et hypothécaires
aura des effets négatifs sur l’activité dans le marché du
logement, lesquels seront ampliés par de nouvelles règles
d’admissibilité et des changements à l’assurance de porte-
feuille pour les prêteurs.
Ces changements à la réglementation limiteront la ca-
pacité d’emprunt de nombreux Canadiens et feront grimper
les coûts d’emprunt. Alors que les mesures de resserrement
antérieures n’avaient eu qu’un effet de courte durée, les
récents changements pourraient entraîner une plus grande
réaction de la part des acheteurs en raison de l’augmentation
simultanée des taux hypothécaires et de la plus grande sen-
sibilité aux taux d’intérêt dans des marchés où l’abordabilité
est limitée. Le meilleur taux hypothécaire xe sur cinq ans
a gagné près d’un quart de point depuis octobre, et de nou-
velles hausses sont attendues.
Les répercussions sur le marché ne devraient toutefois
pas être immédiates. En fait, il est plus probable que les
données indiquent une poussée de la demande à court
terme, en particulier à Toronto. En effet, les acheteurs ont
tendance à devancer leurs achats à l’annonce de change-
ments à la réglementation et aux taux hypothécaires, ce qui
devrait soutenir l’activité à l’approche de 2017. Cela dit,
on prévoit un ralentissement dans les marchés du logement
d’ici le troisième trimestre de 2017, et le processus devrait
s’intensier dans le courant de l’année. La seule inconnue
demeure la demande des investisseurs étrangers, qui pour-
rait soutenir les marchés plus longtemps que prévu. Les
acheteurs étrangers sont généralement moins sensibles aux
taux hypothécaires et peuvent être attirés par des marchés,
comme Toronto, aucun changement d’ordre scal n’a
été imposé aux acheteurs étrangers.
Dans le nouveau marché, les investissements devraient
retomber à peu près au même niveau qu’au début de 2015,
ce qui représente un rajustement de l’activité d’environ 4 %
(graphique 3). Ce rajustement s’apparente à celui observé
en 2010, mais échelonné sur deux ans. Encore une fois,
mentionnons que le marché de Toronto jouera ici un rôle
central. Même s’il aura vraisemblablement été attribuable
à des facteurs différents, le ralentissement enregistré à Van-
couver en 2016 donne un aperçu de ce qui attend Toronto
vers la n de 2017.
Dans un contexte de ralentissement de l’activité sur le
marché du logement, on s’attend à ce que les consommateurs
canadiens continuent d’accroître légèrement leurs dépenses
globales, mais à ce qu’ils délaissent les marchés du loge-
ment et de l’automobile pour se tourner vers des services
et des biens non durables. Les dépenses de cet ordre sont
généralement nancées par le revenu plutôt que par emprunt,
ce qui contribuera à stabiliser le ratio d’endettement élevé
des ménages canadiens.
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GRAPHIQUE 3 : REPLI DE L'INVESTISSEMENT
RÉSIDENTIEL AUX NIVEAUX DE 2015
Sources:StatistiqueCanada, ServiceséconomiquesTD.
Investissement résidentiel,T12015=100
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15 décembre 2016
Les dépenses publiques apporteront un soutien
grandement apprécié
À mesure que l’apport du secteur privé à la croissance
diminue, les dépenses publiques devraient prendre le relais.
Nous avions raison de présumer que les plans de dépenses
d’infrastructure annoncés par le gouvernement plus tôt cette
année prendraient du temps à produire leurs effets. Nous
n’avions pas pris en compte l’effet bénéque des mesures de
stimulation dans nos prévisions de croissance du PIB pour
2016, mais nous prévoyons toujours un ajout de 0,3 pdp à
la croissance en 2017, et 0,2 pdp supplémentaire en 2018.
La Banque du Canada ne voudra pas contrebalancer
ces mesures de stimulation davantage. Étant donné que
les prévisions de croissance sufsent à combler l’écart de
production sur un horizon de deux ans, il faudrait que les
prévisions soient constamment déjouées pour obliger la
Banque à ajuster les taux d’intérêt (à la hausse ou à la baisse).
Autrement dit, nous nous attendons à ce que le taux directeur
soit maintenu à 0,50 % jusqu’au début de 2019. Le cas
échéant, il s’agirait de la plus longue période d’écart entre
les politiques monétaires canadienne et américaine depuis
la période de 1996 à 1999 (graphique 4). Cet écart entre
les taux à court terme nuira au dollar canadien, qui devrait
néanmoins proter d’une augmentation du prix du pétrole.
Notre prévision de base pour le huard suppose qu’il se main-
tiendra dans une fourchette relativement étroite de 74 à 76
cents US au cours de la période de prévision. Si, toutefois,
le Canada était frappé de plein fouet par une administration
américaine qui érige des barrières à l’importation ou fait
planer des menaces nuisant aux échanges commerciaux, le
huard pourrait perdre des plumes.
Les risques à l’égard de la politique monétaire demeur-
ent orientés à la baisse. Dans un récent communiqué, la
Banque du Canada a réitéré que, même si elle semble plus
favorable à un assouplissement, il lui en faudrait beaucoup
pour agir. Cela dit, si une nouvelle hausse des taux d’intérêt
à long terme (ou d’autres chocs) aux États-Unis mettait la
croissance de l’économie canadienne en péril, nous pensons
que la Banque du Canada réagirait. De fait, tout choc suf-
samment important pour reporter la résorption de l’écart
de production au-delà de l’horizon de deux ans nécessiterait
probablement un assouplissement, ferait peser des risques
sur les perspectives commerciales et pourrait entraîner une
surcorrection de l’investissement résidentiel.
Notes
1. Statistique Canada commencera à publier les trois nouvelles mesures de l’ination de base de la Banque du Canada plus tard ce mois-ci. Compte
tenu de l’écart de production important et persistant, ces mesures devraient aussi se situer en dessous de la cible de 2 % au cours des prochains
trimestres.
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GRAPHIQUE 4 : LA BANQUE DU CANADA
MAINTIENT SA PROPRE TRAJECTOIRE
Canada-É.-U.
Canada
États-Unis
Sources:Banque du Canada,Federal ReserveBoard,ServiceséconomiquesTD.
Taux directeurs,en%;écart,enpdp
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15 décembre 2016
T1 T2 T3 T4* T1P T2P T3P T4P T1P T2P T3P T4P
CANADA
Tauxciblefinancementunjour(%) 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50
TauxbonsduTrésor3mois(%) 0.45 0.48 0.53 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.60
Rendem.oblig.d'État2ans(%) 0.54 0.52 0.52 0.81 0.65 0.70 0.70 0.75 0.80 0.90 0.95 1.00
Rendem.oblig.d'État5ans(%) 0.68 0.57 0.62 1.17 1.15 1.20 1.25 1.35 1.40 1.45 1.55 1.60
Rendem.oblig.d'État10ans(%) 1.23 1.06 1.00 1.79 1.70 1.75 1.80 1.90 1.90 2.00 2.05 2.15
Rendem.oblig.d'État30ans(%) 2.00 1.72 1.66 2.39 2.35 2.40 2.45 2.50 2.55 2.60 2.65 2.75
Écartoblig.10et2ans(%) 0.69 0.54 0.48 0.98 1.05 1.05 1.10 1.15 1.10 1.10 1.10 1.15
ÉTATS-UNIS
Tauxcibledesfondsfédéraux(%) 0.50 0.50 0.50 0.75 0.75 0.75 1.00 1.00 1.00 1.25 1.25 1.25
TauxbonsduTrésor3mois(%) 0.21 0.26 0.29 0.53 0.65 0.70 0.90 0.90 0.95 1.15 1.15 1.20
TauxbonsduTrésor2ans(%) 0.73 0.58 0.77 1.27 1.20 1.25 1.35 1.45 1.50 1.60 1.65 1.80
TauxbonsduTrésor5ans(%) 1.21 1.01 1.14 2.05 1.90 2.00 2.05 2.15 2.25 2.30 2.40 2.45
TauxbonsduTrésor10ans(%) 1.78 1.49 1.60 2.57 2.45 2.50 2.55 2.65 2.70 2.80 2.85 3.00
TauxbonsduTrésor30ans(%) 2.61 2.30 2.32 3.18 3.15 3.20 3.25 3.35 3.40 3.50 3.55 3.70
ÉcartbonsduTrésor10et2ans(%) 1.05 0.91 0.83 1.31 1.25 1.25 1.20 1.20 1.20 1.20 1.20 1.20
ÉCART CANADA - É.-U.
ÉcartbonsduTrésor3moisCan-É.-U. 0.24 0.22 0.24 -0.03 -0.15 -0.20 -0.40 -0.40 -0.45 -0.65 -0.65 -0.60
ÉcartbonsduTrésor10ansCan-É.-U. -0.55 -0.43 -0.60 -0.79 -0.75 -0.75 -0.75 -0.75 -0.80 -0.80 -0.80 -0.85
2017
2016
PERSPECTIVES DES INDICATEURS FINANCIERS
P:PrévisionduGroupeBanqueTDendatededécembre2016.Touteslesprévisionssontdefindepériode.Source:Bloomberg,BanqueduCanada,Réserve
Fédérale.*Endatedu14décembre2016.
2018
T1 T2 T3 T4* T1P T2P T3P T4P T1P T2P T3P T4P
Taux de change au dollar U.S.
Yenjaponais JPYparUSD 112 103 101 117 112 113 114 115 116 116 117 117
Euro USDparEUR 1.14 1.10 1.12 1.05 1.06 1.08 1.10 1.12 1.14 1.15 1.15 1.16
Livresterling USDparGBP 1.44 1.32 1.30 1.26 1.22 1.22 1.24 1.29 1.33 1.35 1.36 1.37
Taux de change au dollar canadien
DollarU.S. USDparCAD 0.771 0.769 0.762 0.753 0.741 0.741 0.746 0.746 0.752 0.758 0.763 0.766
Yenjaponais JPYparCAD 86.7 79.0 77.2 88.1 83.0 83.7 85.1 85.8 86.8 87.9 88.9 89.7
Euro CADparEUR 1.48 1.44 1.47 1.40 1.43 1.46 1.47 1.50 1.52 1.51 1.51 1.51
Livresterling CADparGBP 1.87 1.72 1.71 1.67 1.65 1.65 1.66 1.73 1.77 1.78 1.78 1.78
PERSPECTIVES DES DEVISES ÉTRANGÈRES
2018
P:PrévisionduGroupeBanqueTDendatededécembre2016.Touteslesprévisionssontdefindepériode.Source:Réservefédérale,
TDBG,Bloomberg.*Endatedu14décembre2016.
2017
2016
Taux de change
T1 T2 T3 T4* T1P T2P T3P T4P T1P T2P T3P T4P
Brut(WTI,$US/baril) 33 45 45 51 52 52 55 55 56 56 57 57
Gaznaturel($US/mBTU) 1.97 2.13 2.85 3.52 3.15 3.15 3.25 3.25 3.30 3.30 3.30 3.30
Or($US/oncetroy) 1182 1259 1335 1143 1250 1250 1275 1280 1300 1300 1350 1350
Argent($US/oncetroy) 14.9 16.8 19.6 16.8 17.3 17.8 18.3 18.8 19.00 19.00 19.50 19.50
Cuivre(cents/livre) 212 215 216 258 225 225 226 227 230 230 235 235
Nickel($US/livre) 3.86 4.00 4.65 5.17 5.10 5.00 4.75 4.75 5.00 5.00 5.25 5.25
Aluminium(cents/livre) 69 71 73 79 74 74 76 76 78 78 78 78
Blé($US/livre) 5.89 6.06 5.73 6.55 6.50 6.50 6.60 6.60 6.70 6.80 6.85 6.90
P:PrévisionduGroupeBanqueTDendatededécembre2016.Touteslesprévisionssontdesmoyennesdepériode.Source:Bloomberg,USDA
(Haver).*Endatedu14décembre2016.
2017
2016
PERSPECTIVES DES PRIX DES PRODUITS DE BASE
2018
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