BANQUE
DE
DONNEES
579
Les
références identifiées
en octobre 1994 s'élevaient
à
29774 inventoriées et 11
121 indexées
(HOEBLICH
&
RASOLOFOHARINORO,
1994). Cela représente un travail
considérable, sachant que pour chaque référence, plus de 70 informations doivent être
saisies
...
U
faut supprimer les doublons relativement nombreux, surtout entre les
informations récupérées de l'étranger et les plus facilement accessibles dans le pays.
Les résultats sont très variables d'un volet
à
l'autre. La faune et la flore représentent
plus de la moitié des références, ceci, en raison de la grande part de la systématique
propre
à
ces deux volets, d'oh l'intérêt de cette BDEM pour la recherche
biogéographique
à
Madagascar.
Les
sites détenteurs d'informations
sur l'environnement sont nombreux, aussi
bien
à
Madagascar que dans les autres pays prospectés. Ainsi
à
Madagascar les
références sur la flore sont concentrées dans un nombre moins important de sites (37
sites) que pour celles sur la faune
(5
1). Pour le nombre de références, c'est la flore qui en
possède le plus
,
pratiquement le tiers du total, alors que la faune, ne représente qu'un
cinquième.
Les
documents identifiés
sont essentiellement sur support papier (livres, thèses,
mémoires, articles de périodiques...). Les autres supports sont par ordre décroissant
:
les
disquettes provenant généralement de centres documentaires importants (Muséum
d'Histoire Naturelle,
ORSTOM,
BDPA, bibliothèques universitaires,.
.
.)
les microfiches
(à
Madagascar), films et microfilms(WWF, Bibliothèque universitaire de Tananarive) les
cassettes et les diapositives(
WWF,
UNESCO,
...)
Ces derniers documents intéressants,
certes font partie d'un système qui mériterait une attention particulière, mais ils restent
difficiles
à
exploiter d'une manière scientifique,
car
ils sont le plus souvent utilisés
à
des
fins médiatiques. Pour les documents sur papier, il faut noter que leur accessibilité est
souvent bien limitée, car dans l'ensemble, plus de 90% des documents sont exclus du
prêt, même s'il ne sont que rarement confidentiels
:
bon nombre d'ouvrages n'existent
qu'en très peu d'exemplaires, ce qui ne permet que la consultation dans les bibliothèques
elles-mêmes. De plus sur Madagascar, les CD-ROM sont encore très rares et ne se
limitent qu'à des références et non
à
des textes. Une particularité de la banque de
données a été de référencer une bonne partie de la dittérature grise>> (mémoires, études,
travaux non identifiés habituellement) qui servent de base
à
des articles plus synthétiques
ou des ouvrages généraux
(38,4%
du total des références). Les. articles et tirés-à-part de
périodiques représentent 29,4% de la production, contre
16,8%
pour les ouvrages ou
monographies et seulement 13,2% pour les thèses, mémoires et autres manifestations
scientifiques (colloques, séminaires), c'est
à
dire la littérature la mieux connue en
principe. On peut 'déjà en déduire que la littérature scientifique sur Madagascar n'est
réellement connue qu'à travers certains ouvrages incontournable, mais pas toujours
représentatifs de la recherche fondamentale. Cette faible accessibilité des résultats de
recherches est une des contraintes
à
leur diffusion nationale et internationale.
Les
périodes de recherches
peuvent se limiter
à
cinq tranches que l'on peut faire
correspondre
à
l'histoire politique de la Grande Ile. Les années 1930 marquent une
charnière pour l'époque coloniale
;
suit la période 1960-1972, correspondant
à
la
Première République. La Seconde République peut être divisée en deux
:
de 1972
à
1982
et de 1982
à
nos jours (pour le moment, la Troisième République est trop récente pour
être significative dans les chiffres). Entre 1972 et 1982, il
y
eut une forte baisse de la
production d'ouvrages en relation avec la fermeture de centres de recherche (ORSTOM,
IRfW,
CTFT,.
.
.)
et le départ de chercheurs étrangers. Après 1982, une reprise certaine
s'est amorcée.