Colle d'histoire : Méline
introduction: Les élections donnent la majorité aux républicains modérés.La République sort renforcée
de la crise boulangiste: cette épreuve les a asagis.
Ils ne réclament plus ni la révision de la constitution ni la séparation immédiate de l'Eglise et de
l'Etat.Il y a donc stabilité de la vie politique grâce à la formation de cette "concentration
républicaine".Des réformes progressistes sont mises en place.Dans les années 1890, les républicains
auront l'habileté de faire voter des "lois sociales" inspirées de l'Angleterre et de l'Allemagne sur les
conditions de travail (des femmes, accidents de travail...). Le but est d'améliorer le sort des travailleurs
mais cela va également permettre de baisser la tension politique naît du boulangisme et de mener à une
politique économique protectionniste. Méline participera à la solidification de la République: il
développera l'idée que son maintient est plus important puisqu'il assure la stabilité politique.
(plan): Nous étudierons le profil politique de Méline :il est opportuniste et deviendra le chef de fil des
progressistes pour se rallier au service de la République jusqu'à enterrer toute revendication (laïcité...)
Il incarne également le protectionisme agricole. Malgré une politique de ralliement, l'affaire Dreyfus
divisera le bloc républicain. Méline sera le porte parole de la vague anti-dreyfusard.
1/ L'esprit nouveau
1-1 Un opportuniste
Félix Jules Méline, né le 20 mai 1838 à Remiremont (Vosges) et mort le 21 décembre 1925 à Paris,
est un homme politique français de la droite modérée.Après des études de droit Jules Méline s'inscrit
au barreau de Paris. Il devient adjoint au maire du 1er arrondissement après le 4 septembre 1870.Il est
un conservateur modéré, républicain sincère, adversaire résolu du boulangisme.
Entre 1880 et 1900, la République est au centre mais sa victoire n'est pas assurée. La majorité est
donnée aux opportunistes. Malgré l'impression d'une vie politique instable ( de janvier 1876 à janvier
1914, on été formés 49 gouvernements donnant une durée moyenne de 9 mois et 13 jours) les
ministres sont stables, il ya continuité. La république est fondée sur la gauche modérée (centre
gauche/Ferry) et les orléanistes modérés (centre droit).
La République des opportunistes s'affirme libérale aussi bien au niveau social qu'economique
(naissance du couple laïcité/liberté = anticléricalisme). Ils croient en la république, en la démocratie Ils
n'ont pas de réponse à la question sociale : seule l'école tend vers l'égalité des chances. Ils font
confiance à l'enseignement pour assurer la promotion sociale et dégager l'élite. Ils ont systématisé
l'éducation, l'ont rendu obligatoire laïque et gratuite (parachèvement plus qu'une création).
1-2 La politique de ralliement
L'Eglise, comme toutes les religion, ne peut accepter la République car c'est reconnaître la primauté de
la loi humaine sur la loi divine. Ces lois ne sont pas compatibles. L'Eglise soutient donc les
Royalistes.Le ralliement des catholiques à la république fut alors proposé par le pape Léon
XIII en février 1892. Il lance un appel aux catholiques français pour qu'ils se rallient à la
République. Il veut éviter que la monarchie n'entraine l'Eglise dans sa chute.Au pouvoir de
1896 à 1898, Jules Méline s'appuya sur une majorité progressiste (nouveau nom des
opportunistes à compter de 1893) complétée de voix de droite. Pour les radicaux, c'était le
comble de la trahison. Une paix entre la République et l'Eglise s'instaure. Méline va jusqu'à
donner des gages à l'Eglise.C'est un compromis politique: au nom de la défense de l'ordre
social, Méline accepte les voix catholique en échange d'un adoucissement de la politique anti-
cléricale. C'est ce qu'on appelle "l'Esprit Nouveau".
1-3 Le chef de fil des progressistes
Au pouvoir de 1896 à 1898, Jules Méline s'appuya sur une majorité progressiste (nouveau
nom des opportunistes à compter de 1893) complétée de voix de droite. Pour les radicaux,
c'était le comble de la trahison. Une paix entre la République et l'Eglise s'instaure. Méline va