Lardinois J.-C., « Les contrats commentés de l'industrie audiovisuelle. Cadre général et pratique
contractuelle », collection Création Information Communication pratique, Larcier 2007.
La lecture et l'utilisation de ce contrat ne peuvent toutefois pas remplacer l'intervention d'un conseil juridique avisé
pour en expliquer la portée et les conséquences.
B.
Le droit de représentation comporte notamment :
Le droit de communication au public du film dans le monde entier, en version française doublée et/ou sous-titrée en toutes
langues, par tous procédés audiovisuels connus ou inconnus à ce jour, notamment cinéma, vidéo, radiodiffusion,
télédiffusion (par onde et par câble, satellite,...) sur tous supports, en tous formats, soit directement soit par l’intermédiaire
de tous tiers ou organismes autorisés par le Producteur et ce, tant dans les secteurs commercial que non commercial, public
que privé, en vue de la réception collective (notamment salles de cinéma, lieux publics,...) et/ou domestique (notamment par
télévision, par vente ou location sur tous supports — vidéocassettes, vidéodisques, DVD, CD-ROM, CD-RAM, CDI, etc. —
aux particuliers).
C.
Le droit d’utilisation secondaire comporte notamment :
– Le droit exclusif d’autoriser la reproduction et la représentation par fragments du film, sous réserve du droit moral de
l’Auteur, ainsi que la duplication de toutes les photographies et de tous les éléments sonores et parlants du film en vue
d’une exploitation par tous procédés audiovisuels ou autres et notamment par disques.
– Le droit d’utilisation du ou des titres du film.
– Le droit d’adaptation littéraire et graphique du scénario et de l’adaptation dialoguée.
– Le droit de remake, c’est-à-dire le droit de réaliser et d’exploiter une ou plusieurs œuvres audiovisuelles (films, téléfilms,
séries, etc.) postérieurement au film faisant l’objet des présentes et reprenant les mêmes thèmes, situations, personnages,
dialogues, mise en scène, etc.
– Le droit de « sequel », c’est-à-dire le droit de réaliser, d’exploiter une ou plusieurs œuvres audiovisuelles postérieurement
au film faisant l’objet des présentes et constituant une ou des suites desdites œuvres reprenant tout ou partie des thèmes,
situations, personnages, etc.
– Le droit dit de « prequel », c’est-à-dire le droit de réaliser, d’exploiter une ou plusieurs œuvres audiovisuelles
postérieurement au film faisant l’objet des présentes et constituant un ou des précédents du film, en reprenant tout ou
partie des thèmes, situations, personnages, titre, etc.
– Le droit dit de « spin off », c’est-à -dire le droit d’adapter un ou plusieurs éléments du film (personnages, situations, etc.)
en vue de les exploiter dans une ou plusieurs œuvres audiovisuelles (films, téléfilms, séries, etc.) dans des aventures
différentes que celles relatées dans le film.
– Le droit dit de « merchandising », c’est-à-dire le droit de fabriquer, distribuer, vendre, louer, commercialiser sous toutes
formes, tout objet ou œuvre des arts plastiques ou des arts appliqués, et notamment jeux (y compris jeux interactifs
exploités par tous procédés de télécommunication), jouets, figurines, vêtements, textiles, maroquinerie, etc. qui
incorporent dans leur substance, dans leur forme, décoration, conditionnement et présentation, tout ou partie du film,
ainsi que ses titres, sous-titres, thèmes, histoires, slogans, personnages, dessins, décors, costumes, accessoires et tout
autre élément caractéristique.
– Les droits dits « multimédia », c’est-à-dire notamment le droit de réaliser ou de faire réaliser par toute personne choisie
par le Producteur, à partir du film ou à partir de certains de ses éléments, toutes nouvelles œuvres dérivées, interactives
ou non, incluant les jeux, sur tous supports connus ou inconnus à ce jour, associant ou non les images fixes ou animées
aux textes et aux sons et susceptibles d’être mises à la disposition du public par tous moyens et procédés (magnétoscope,
lecteurs, écrans, ordinateurs, consoles de jeux, etc.) par vente ou location ou simple droit d’accès en vue de la
consultation au moyen d’un serveur d’images et/ou de sons.
– Le droit d’exploiter le film en tout ou partie, y compris à des fins de démonstration ou de promotion, dans des lieux
publics ou privés, par télédiffusion, télédistribution et de façon générale, par tous vecteurs ou réseaux (notamment
réseaux analogiques ou numériques, réseaux de télécommunications, réseaux informatiques, et notamment sur le réseau
« Internet »).
Tous les droits qui ne sont pas expressément cédés par les présentes restent l’entière propriété de l’Auteur avec le droit d’en
disposer à son gré et sans restriction aucune.
Clause 5. Durée
Les droits énumérés à l’article 4 sont cédés à titre exclusif à compter de la date de signature des présentes et pour une durée
de 30 (trente) années commençant à courir à la date de la première représentation commerciale du film.
LARCIER 3