L`assertivité - Frédéric Demarquet
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L’assertivité L’assertivité est la caractéristique d’une personne qui exprime avec aisance son point de vue et ses intérêts, sans anxiété, sans dénier ceux des autres (Dictionnaire fondamental de la psychologie, Larousse) Etre assertif, c’est pouvoir • Négocier pour obtenir ce que je veux sans léser les autres. • Renforcer mon autonomie et mon efficacité. • Assumer mes responsabilités. • M’exprimer face à un groupe. • Affirmer mes besoins, mes droits, mes sentiments… • Faire face aux conflits, à l’agressivité, aux critiques. • Dire non lorsque je l’estime nécessaire. • Formuler une critique constructive. • Déjouer les jeux psychologiques, les manipulations. • Accepter et gérer un refus. L’assertivité s’oppose à trois autres attitudes : La passivité ou la fuite L’agression La manipulation © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 1 Assertivité et circularité • L’assertivité ne peut se développer que dans la relation à l’autre. • Je suis co-responsable du comportement de l’autre qui lui-même est co-responsable de mon comportement. • L’assertivité renforce l’assertivité mais le contraire est également vrai. Assertivité et réalités • Mon assertivité ou défaut d’assertivité est directement liée à ma représentation d’une situation. • En modifiant ma représentation, je vais donc pouvoir modifier mon comportement. • En modifiant mon comportement, je vais aussi pouvoir modifier ma représentation. • Du cercle vicieux au cercle vertueux, il n’y a qu’un premier pas. Besoins et assertivité • Derrière l’assertivité, se cache la recherche de trois besoins fondamentaux: Besoin d’être aimé (estime) Besoin d’être reconnu (affirmation) Besoin d’être compétent (confiance) Un trio en interaction • L’estime de soi: liée à l’ « être » et à l’identité. © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 2 • L’affirmation de soi: liée au « faire » et à l’action, aux réalisations. • La confiance en soi: liée à l’ « avoir » et aux résultats, aux bénéfices. Estime de soi et amour de soi • L’amour de soi s’origine dans la qualité et la cohérence des nourritures affectives de l’enfance. • Apporte stabilité affective, relations épanouissantes, résistance aux critiques et rejets. • Le manque entraîne le doute sur ses capacités à être apprécié, aimé, la conviction de ne pas être à la hauteur, une image de soi médiocre… Estime de soi et vision de soi • La vision de soi s’origine dans les attentes, les projets et projections des parents sur l’enfant. • Apporte ambition, projets, réalisation, résistance aux obstacles. • Le manque entraîne le conformisme, le manque d’audace, la dépendance aux avis des autres et peu de persévérance dans ses choix. Estime et valeurs • Les valeurs donnent un sens à notre vie et à nos actions. • Nos valeurs dépendent de critères personnels et de critères sociaux, culturels. • Travailler sur l’estime de soi, c’est travailler sur les valeurs d’une personne. © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 3 • Pour augmenter son estime de soi, il est nécessaire d’agir selon ses propres valeurs. Les valeurs: • Déterminent et pilotent nos actions, guident notre vie. • Révèlent notre cohérence interne. • Donnent une fondation à notre identité. • Nous permettent de nous forger une réalité du monde en accord avec nous-mêmes. • Assoient notre certitude intérieure. Croyances limitantes et estime • Les croyances sont des généralisations nées de perceptions et d’adhérence à celles-ci. • Ces présupposés ne sont qu’une manière d’aborder une réalité qui nous appartient. • Lorsque les présupposés deviennent un jugement de valeur, ils se transforment en croyances et sont admis comme vrais. • La croyance devient alors un filtre pour décoder nos expériences et notre environnement. • Dans certains cas, les croyances peuvent participer à dévaloriser l’estime de soi. Image et basse estime de soi • Sentiment de mal se connaître © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 4 • Neutralité en parlant de soi • Floue et incertitude en terme d’image de soi • En contradiction avec soi, sur soi • Jugement sur soi peu stable • Jugement sur soi fluctuant en fonction des interactions externes Image et haute estime de soi • Idées claires et précises sur soi • Parle de soi de manière tranchée • Sait parler de soi positivement • Discours cohérent sur soi • Jugement stable sur soi • Jugement sur soi peu influencé par les interactions externes Avantages et inconvénients • Basse estime de soi: o Inconvénient: image floue et hésitante o Avantage: adaptation aux interlocuteurs • Haute estime de soi: o Avantage: image tranchée et stable o Inconvénient: Trop de certitudes et de simplification © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 5 L’affirmation de soi • L’affirmation de soi se rapporte à la personne en action, aux projets, aux objectifs, au développement des compétences. • Elle va se concrétiser dans des réalisations et en interdépendance. • La qualité des relations à l’environnement pour réussir est le résultat de l’affirmation de soi. • L’affirmation de soi est également une composante de l’assertivité. L’affirmation de soi, c’est aussi • L’art d’être déterminé dans ses relations avec les autres. • Une intelligence relationnelle développée. • Apprendre à oser, dire, se positionner. • Savoir exprimer ses valeurs, ses émotions, ses attentes, ses opinions… • S’affirmer en interne pour mieux s’affirmer en externe. S’affirmer, c’est négocier • Négocier avant tout en interne, en nous-mêmes. • Puis négocier avec les autres, dans l’action concertée. • S’affirmer, c’est donc aussi savoir communiquer et avant tout écouter l’autre tout en s’écoutant soi. • S’affirmer, c’est échanger et enrichir nos points de vue. Les affirmations en déséquilibre • La non affirmation: passivité, fuite © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 6 • La fausse affirmation: révolte, colère, agressivité • L’affirmation détournée: manipulation non respectueuse Objectif et affirmation • S’affirmer avec un objectif précis, c’est avoir une vision et s’installer dans une posture d’ancrage en soi qui garantira des échanges de qualité avec l’environnement. • Sans objectif réelle, pas de négociation possible avec les autres , ni même avec soi-même. Quelques incontournables • Savoir exposer des faits précis, clairs et factuels. • Parler à la première personne. • Dire ce que l’on ressent, partager ses émotions. • Se taire et écouter l’autre activement. • Etre en empathie. • Adopter une attitude et un ton approprié, assuré et en ouverture. La confiance en soi • La confiance en soi renvoie au fait de prendre plaisir à ses résultats, à accéder aux bénéfices de ses actions, à la satisfaction. • Obtenir de la confiance, du respect, gagner de l’argent, avoir une position, prendre en charge, fédérer permettent de s’épanouir, de s’auto-gratifier participent à la confiance en soi. • Consolider le bilan de ses réalisations, tirer profit de ses erreurs sont également liés à la confiance en soi. © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 7 • La confiance en soi fait également partie intégrante de l’assertivité. Le « compte confiance » • Le « compte confiance » est une réserve que l’on garde en soi et qui alimente la confiance. • Chaque action réussie est une expérience qui l’approvisionne. • Chaque action manquant de détermination, s’inscrira au débit du compte. • Si le solde devient négatif, la confiance fait défaut. Alimenter son compte • Un seul moyen: se lancer. • La peur ne peut disparaître que dans l’affrontement. • La fuite entretien la peur et vide le compte. • Savoir affronter les situations difficiles par étapes afin de remplir son compte de petits succès qui vont aller crescendo. • La théorie des petits pas repose sur ce principe. Le capital confiance • L’analyse critique des situations va grandement permettre de grossir ou au contraire de vider notre capital. • En ce sens, l’échec ne va pas grignoter le capital si l’analyse qui est faite est constructive. • Le capital confiance est donc directement lié aux représentations des situations et à l’aspect cognitif. © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 8 Systémique et confiance en soi • La confiance en soi se joue dans une interaction permanente entre: l’aspect cognitif, les représentations et les pensées L’aspect émotionnel, le ressenti L’aspect comportemental, action, voix, gestes… On peut donc travailler sur la confiance en soi en utilisant ces trois portes d’entrée, chacune pouvant renforcer l’autre. Une progression dans le temps • L’estime de soi est au commencement, c’est un jugement de valeur sur soi. Elle contribue à l’évolution des deux autres. • Ensuite vient l’affirmation de soi qui nous permet d’oser, oser dire, oser faire, de s’ouvrir et de renforcer sa cohésion dans sa réalité. • Enfin, se construit la confiance en soi qui est le résultat d’actions réussies et qui permet d’anticiper de nouvelles actions plus difficiles. Basse estime de soi, manque d’affirmation et de confiance © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 9 • Une basse estime de soi entraîne la peur du rejet si je m’affirme (comportement non assertif). • La peur du rejet fait que je ne m’affirme pas. • Ne pas m’affirmer renforce la peur du rejet et inhibe l’action. • Ne pas agir fait perdre confiance. • Perdre confiance m’empêche de m’affirmer et ces deux éléments font baisser mon estime de moi. © Frédéric Demarquet - Coaching / Formation / Consulting www.fredericdemarquet.com 10
