Spé ψ
ψψ
ψ 2010-2011 page 2/4 Devoir n°1
Pour la question IIA6, la détermination des trois composantes du champ E ne présentait pas
de difficultés dans la mesure où l’on avait la bonne expression de V(r, z,),. L’étude du mouvement
de l’électron dans le champ E quadrupolaire (cf. IIB1 et IIB2) ne présentait pas de difficultés après
application correcte du PFD. On aboutissait naturellement à la conclusion que le mouvement dans
l’axe des z est périodique de fréquence f
0
.
De nombreuses erreurs numériques sont à signaler dans la valeur de f
0
et donc que f
0
<< f
C
,
dans la question IIB3).
Partie III - Mouvement de l’électron dans les champs magnétique et électrique
Elle a été traitée par un nombre relativement restreint de candidats alors que les deux pre-
mières parties donnaient des éléments pour aboutir. L’électron est soumis à présent à une force de
Lorentz, à partir de l’application correcte du PFD on formulait sans difficulté majeure les trois
équations différentielles du mouvement d’électrons suivant les trois axes Ox, Oy et Oz. On pouvait
noter ainsi que le mouvement de l’électron suivant l’axe des z n’est pas modifié.
La question IIC1, ne présentait pas de difficultés intrinsèques. Les questions suivantes se
faisaient en examinant les différentes solutions de cette équation différentielle complexe u(t).
Partie IV - Amortissement du mouvement de l’électron par rayonnement
Elle a été abordée par peu de candidats. La seule difficulté était d’écrire l’expression de
l’énergie potentielle à partir du champ électrique suivant l’axe Oz. Pour cela, il fallait avoir répon-
du, par exemple, à la question II6.
L’obtention de l’amplitude quadratique moyenne <z
2
> permettait d’exprimer l’énergie mé-
canique E en fonction de trois paramètres m, z
m
, ω
0
. L’énoncé donnant l’expression de la puissance
moyenne P
m
(t) rayonnée par l’électron, on pouvait rapidement établir que l’énergie mécanique de
l’électron diminue selon une loi de décroissance exponentielle avec l’hypothèse que la constante de
temps τ
0
est telle que τ
0
>> T
0
.
Conclusion
Les candidats doivent systématiquement s’interroger sur la pertinence de leurs résul-
tats tant au plan de la dimension physique des grandeurs manipulées qu’au niveau des va-
leurs numériques obtenues en rapport avec la réalité du phénomène physique et l’application.
fin du rapport du jury
Commentaires du D.S.
Un certain nombre de copies montrent, de la part de leur auteur, de réelles difficultés pour
réfléchir et raisonner au delà de la récitation de quelques formules (et encore, celles-ci sont souvent
fausses voire absurde). Le premier objectif de ces étudiants sera d’obtenir un minimum
d’autonomie dans la réflexion en appliquant les méthodes proposées en cours.
Les copies sont globalement correctement présentées. Cependant, il est nécessaire de rappe-
ler des règles élémentaires à respecter :
proscrire les symboles mathématiques ⇔,⇒ ou autre en guise d’explication ou
comme abréviation dans une phrase.
. les résultats demandés par l’énoncé, et seulement ceux-là, doivent être mis claire-
ment en évidence. On conseille très fortement de les encadrer (à la règle).
les valeurs numériques doivent être indiquées avec un nombre de chiffres signifi-
catifs correct. Ce n’est pas celui fourni par la calculatrice. Il y a un travail de réflexion à faire. Par
ailleurs, une unité (autre que U.S.I.) est indispensable.
une suite de « on a », « donc », « on sait que » ne constitue pas une explication.
Une relation démontrée en cours porte généralement un nom qu’il faut indiquer correctement :
« théorème de X » et non « d’après X », sans acronyme incompréhensible (PFD, Th de l’Ec ...)
l’usage du crayon de papier est à proscrire formellement pour le tracé des courbes
et des schémas.