Séquence 2 : comment entendons-nous ? Comment écoutons

Séquence 2 : comment entendons-nous ? Comment écoutons- nous ?
Le son est produit par une vibration mécanique, il se propage sous forme d’ondes
la vitesse de 330m/seconde) qui sont captées par l’oreille et transformées en influx nerveux.
Celui- ci est transmis au cerveau qui le décode et l’analyse.
Les 4 paramètres du son
- Le temps (durée du son, début du son à fin du son).
- La hauteur (son plus ou moins grave ou aigu).
- Le timbre (sonorité en fonction
de la matière et de la façon de produire le son)
- L'intensité ou la nuance ou le volume sonore
(son plus ou moins fort).
L’intensité du son :
C’est l’intensi de la vibration :
Le volume sonore, la nuance
Elle se mesure en décibels( db).
la fréquence du son : hauteur sonore
C’est le nombre d’ondes par seconde
Elle se mesure en Hertz (hz).
Plus le son est aigu, plus la Fréquence est élevée
(plus nombreuses sont les vibrations/s)
Exemple : un son à 440 hertz émet 440 vibrations
par seconde : c’est le « la » du diapason
Les sons compris entre 20 et 400 Hz sont dits graves.
- Les sons compris entre 400 et 2 000 Hz sont dits médiums.
- Les sons compris entre 2 000 et 20 000 Hz sont dits aigus
Les différentes sortes de son :
Les sons musicaux, la parole, le bruit.
I. Quelques notions de base sur le son
L’oreille est l’organe de perception des sons et du maintien de l’équilibre.
Elle nous permet de communiquer et de percevoir notre environnement.
L’oreille est toujours en alerte.
Elle a un rôle déterminant dans notre capacité à nous situer dans le monde qui nous entoure.
L’oreille externe capte et amplifie. Elle
est composée d’un pavillon et du
conduit auditif. Elle capte les ondes
sonores et les transmet vers le
tympan.
L’oreille moyenne amplifie également. C’est une
cavité remplie d’air comprenant 3 osselets : le
marteau, l’enclume et l’étrier qui transmettent en
l’amplifiant la vibration du tympan à l’oreille
interne à la manière d’un levier.
L’oreille interne, elle, décode. Elle comprend : - la cochlée : organe de l’ouïe
- le vestibule : organe de l’équilibre.
La cochlée prend la forme d’une coquille d’escargot. Elle est remplie d’un liquide dans lequel baignent
environ 15 000 cellules cillées. L’onde sonore est transmise au liquide de la cochlée et anime les cellules
cillées qui la tapissent. Chacune de ces cellules est spécialisée dans la réception d’une fréquence et la
transmet au cerveau par le nerf auditif. Chaque cellule est responsable d’une fréquence. L’oreille est
capable de distinguer environ 15 000 fréquences différentes. Les cellules cillées qui reçoivent les
fréquences aigües sont disposées à la base de la cochlée. Celles qui décodent les fréquences graves se
trouvent au sommet
II. Comment fonctionne notre oreille ?
1. Audition
« La danse infernale du sorcier kastcheï » extrait de « l’oiseau de feu »
L’oiseau de feu est un ballet d’environ 45 minutes composé en 1910 par
Igor Stravinsky, compositeur russe du début 20ème siècle.
L’histoire :
Ivan Tsarévitch, fils du tsar de Russie, déambule dans la forêt mystérieuse du sorcier Kastchei. Apercevant un magnifique oiseau qui vole
autour d’un arbre portant des pommes d’or, il capture le fabuleux animal et ne le libère qu’en échange d’une de ses plumes magiques et le
serment que l’oiseau lui sera fidèle. Plus loin, dans la forêt, après être tombé amoureux d’une princesse entourée de douze compagnes, le
jeune homme est capturé par des démons : le sorcier Kastchei menace alors de le changer en pierre. L’oiseau de feu vient à son secours
comme il l’avait promis et endort tous les monstres. Le soleil dissipe les ténèbres, le palais de Kastchei s’effondre : Ivan peut alors retrouver
l’élue de son cœur.
L’extrait étudié évoque la danse hystérique des sujets du roi, pris de folie sous le charme de l’oiseau.
Nous analyserons le début (pendant1’20)
Le thème principal
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Qui le joue ?
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Comment pouvons- nous caractériser l’élément musical qui ponctue le thème ?
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Quelle est la structure du début et quelles sont les nuances entendues au fur et à mesure du déroulement ?
0’
0’31 0’40 0’46 0’52
1’ 1’22
Conclusion :……………………………………………………………………………………………………
III. Travail autour de La compression du son.
2. Qu’est- ce que la compression du son ?
a. L’échelle des sons
L'échelle des décibels est une échelle logarithmique.
Ainsi, 3 décibels supplémentaires correspondent à un
doublement du niveau sonore, et 10 décibels
multiplient le niveau sonore par 10. De même, les
décibels ne s'additionnent pas : deux machines à laver
de niveau sonore de 60 décibels ne font pas un bruit
de 120 décibels mais de 63 décibel
b. La dynamique sonore
En musique, la différence sonore qui existe entre par
exemple 40db et 100db est ce que l’on appelle la
dynamique sonore, la zone utile dans laquelle on va
placer tous les sons. Elle est donc dans cet exemple de
60db. La dynamique sonore est donc la différence
entre le niveau le plus doux et le niveau le plus fort.
c. Qu’est- ce que la compression dynamique du son ?
C’est une méthode de traitement du son destinée à limiter les différences de volume, en augmentant les
sons faibles et en abaissant les sons forts. Ce travail de compression égalise donc les différences de
niveaux et masque aussi les bruits de fond par l’augmentation général du niveau sonore. Cette
augmentation répond à la «nécessité» de prendre en compte la situation d’écoute (nomade, en voiture,
etc.). l’augmentation du niveau entraine plus de fatigue auditive sur le long-terme.
Le but de la compression dynamique est d’obtenir l’impression d’un son plus gros, plus fort. Ce recours à
la compression procède à la base d’un choix esthétique opéré avec l’arrivée de la musique rock, comme
l’explique Gilles Rettel : « la compression donne l’impression d’énergie. Plus on compresse, plus on ressent
l’énergie. Et vu que le rock, c’est la musique de l’énergie… C’est donc cohérent. » Le problème, c’est qu’un
« choix à la base esthétique devient une norme ». Et comme toute norme, elle formate le grand public.
Pour bien comprendre ce qui se joue dans la compression dynamique écoutons la publicité. Tout le monde
a déjà éprouvé cette sensation en regardant la télévision : la publicité est à un volume plus fort qu’un film
ou une émission. Ce n’est pas une question de volume, mais l’effet d’une forte compression du son (NB :
depuis début 2012, la loi interdit de recourir à la compression pour les spots publicitaires).
Le recours à la compression est allé crescendo ces dernières années, dans une course au son toujours
plus fort, toujours plus gros. Si cela peut se justifier sur certaines esthétiques musicales, c’est une pratique
quasi généralisée aujourd’hui. Le son final est tout sauf naturel, et cela entraîne une modification de la
perception de l’auditeur. Il n’est plus question de choix esthétique, mais bien de choix stratégiques et
commerciaux. « En plus de l’énergie, il y a aussi une autre raison : le morceau le plus compressé sera celui
qui paraîtra le plus fort lors d’un passage radio. Et psychologiquement, les gens s’arrêtent plus
facilement sur ce qu’ils entendent plus fort. Il n’y a qu’à voir les compressions très élevées pratiquées par
les hits radio de la bande FM. » L’air du temps est donc à la surcompression.
3. Comparaison de deux fichiers audio : l’un original et l’autre compressé.
La danse infernale en fichier wave (très bonne qualité de restitution des sons ):
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La danse infernale en fichier compressé dynamiquement :
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4. Ecoute de deux versions d’une même chanson « Envole-moi »à deux dates
différentes :
1982
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2012
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Mots expliqués dans la séquence et qui doivent être appris :
P1 : Le son, les 4 paramètres du son.
P2 : L’oreille externe, moyenne et interne.
P4 : La dynamique sonore, la compression dynamique
P5 : Les acouphènes
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