Résumé des caractéristiques du produit
L’incidence des complications GI graves augmente avec l’âge. Au delà de 70 ans, il existe un
risque élevé de complications. Une administration chez des patients âgés de plus de 80 ans doit
être évitée.
Les patients recevant des traitements associés, tels que les corticoïdes administrés par voie orale,
les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou les antiagrégants plaquettaires
tels que l’acide acétylsalicylique à faible dose, encourent un risque accru de complications GI
graves (voir ci-dessous et la rubrique 4.5). Comme avec les autres AINS, l’utilisation du
piroxicam en association avec un traitement protecteur de la muqueuse gastrique (par ex.,
misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons) doit être envisagée pour ces patients à risque.
Avant d'instaurer un traitement par ces substances, une anamnèse détaillée dans ce domaine est
recommandée. En cas de pathologie digestive antérieure ou actuelle, la prudence est requise à
l'occasion de l'instauration et du monitorage du traitement par les AINS. Une recherche
systématique de sang occulte dans les selles peut être utile.
La vigilance est de rigueur pour les patients et les médecins de façon à détecter d’éventuels signes
et symptômes d’ulcère et/ou d’hémorragie digestive au cours du traitement par piroxicam. Il
convient de demander aux patients de signaler tout symptôme abdominal nouveau ou inhabituel
pendant le traitement. Si une complication gastro-intestinale est suspectée au cours du traitement,
le piroxicam doit être immédiatement interrompu. Une évaluation clinique complémentaire ainsi
qu’une alternative thérapeutique doivent être envisagés.
Réactions cutanées
Les réactions cutanées mettant en jeu le pronostic vital, le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et
la nécrolyse épidermique toxique (NET), ont été rapportés avec l’utilisation de Piroxicam
Sandoz. Les patients doivent être informés des signes et symptômes et surveillés étroitement pour
des réactions cutanées. Le risque de survenue de SSJ ou NET est le plus grand dans les premières
semaines du traitement. Si des symptômes ou signes de SSJ ou NET (par ex. éruption cutanée
progressive, accompagnée souvent de cloques ou lésions muqueuses) sont présents, le traitement
par Piroxicam Sandoz doit être arrêté. Les meilleurs résultats d’un traitement de SSJ et NET
proviennent d’un diagnostic précoce et d’un arrêt immédiat de tout médicament suspect. Un arrêt
précoce est associé à un meilleur pronostic. Si le patient a développé un SSJ ou une NET avec
l’utilisation de Piroxicam Sandoz, Piroxicam Sandoz ne peut plus jamais être réintroduit chez ce
patient.
Effets rénaux
Les AINS peuvent provoquer dans de rares cas une néphrite interstitielle aiguë, une glomérulite,
une nécrose papillaire et un syndrome néphrotique. L'action inhibitrice des AINS sur la synthèse
des prostaglandines est responsable d'une diminution de la fonction rénale constatée dans
certaines circonstances, principalement quand la circulation rénale est déjà détériorée, comme
c'est le cas lors de décompensation cardiaque grave, de déshydratation, de syndrome néphrotique,
de cirrhose hépatique ou d'affection rénale établie. Chez ces patients, l'administration d'un AINS
peut entrainer une décompensation rénale avérée, qui est généralement suivie d’un retour à la
situation antérieure lors de l'arrêt du traitement par AINS.
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