L`influence de la carence en fer sur le développement neurocognitif

3ème Iron Academy (21 janvier 2010; Hôpital de l’Ile, Berne; Suisse)
L’influence de la carence en fer sur le développement neurocognitif
et sur le trouble de déficit de l’attention/hyperactivité chez l’enfant
et l’adolescent
Implication du fer dans la cognition, le Trouble déficit de l’attention
Hyperactivité et le sommeil
Eric Konofal, Service de Psychopathologie de l’Enfant et de l’Adolescent, Centre pédiatrique des Pathologies du Sommeil,
Hôpital Robert Debré; 48, bd Serrurier, FR-75019 Paris, Frankreich; [email protected]
Mots-clés: Cognition, trouble déficit de l’attention hyperactivité (TDAH), fer, dopamine, ferritine, syndrome des jambes sans repos (SJSR), sommeil
Résumé
Le fer joue un rôle capital dans la maturation neuronale, le métabolisme et le fonctionnement
des catécholamines, et donc sur le développement du système nerveux central. Sa carence sévère et
chronique peut induire une altération des fonctions cognitives chez l’enfant, et être responsable de
difficultés intellectuelles et motrices. L’analyse de la littérature montre aussi que des altérations des
fonctions exécutives (mémoire de travail, attention sélective), des troubles du comportement et du
sommeil peuvent être aussi la conséquence d’une carence moins accusée.
Dans le Trouble déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH), qui associe une inattention, une
impulsivité et une hyperactivité motrice et s’accompagne parfois d’altérations du sommeil (difficultés
d’endormissement, fragmentation du sommeil, réveil matinal précoce), la carence martiale est
considérée. Dans le syndrome des jambes sans repos (SJSR), qui associe notamment à des sensations
de fourmillements survenant au repos un besoin incoercible de bouger les jambes le soir, syndrome
qui est très fréquent chez l’enfant présentant un TDAH (30-40%), une implication physiopathologique
directe du métabolisme du fer cérébral a aussi été très largement documentée au cours des dernières
années.
La supplémentation en fer, pourrait donc avoir un impact bénéfique sur les mécanismes
physiopathologiques de ces troubles et altérations?
Literatur
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