BASES, N´
EGLIGEABILIT´
E 3
(2) On pose Vn:= {x7→ Pn
k=−nλkeikx, λk∈C,−n≤k≤n}. Comment appelle-
t-on la projection d’une fonction fsur Vn?
(3) Pour montrer que Sest une base hilbertienne, il reste `a voir la densit´e de
l’espace vectoriel engendr´e.
Montrer que hn(t) := cncos2nt
2, avec cnchoisie telle que Rπ
−πhn(x)dx = 1,
est une identit´e approch´ee
En utilisant l’expression du cosinus par les exponentielles complexes, mon-
trer que hn∈Vnet calculer cn.
Montrer que pour tfix´e, x7→ hn(x−t) est dans Vn(les coefficients d´ependent
de t).
Montrer que fn:= f∗hn∈Vn. On a donc trouv´e une suite (fn) avec
fn∈Vnqui tend vers funiform´ement sur [−π, π].
Montrer que cela implique que |fn−f|2tend vers 0 uniform´ement sur
[−π, π]. En d´eduire que limn→∞ kfn−fk= 0.
3. Polynˆ
omes orthogonaux
Nous rappelons bri`evement le proc´ed´e d’orthogonalisation de Gram-Schmidt : ´etant
donn´e un syst`eme libre S={x1, x2. . . }, qui peut ˆetre fini ou infini, on pose Vn
pour l’espace vectoriel engendr´e par {x1,...xn}. On cherche un syst`eme orthonorm´e
˜
S={y1, y2. . . }tel que l’espace vectoriel engendr´e par {y1,...yn}soit ´egal `a Vn, pour
tout n.
Une fa¸con d’obtenir un tel syst`eme est de choisir, pour chaque n, l’unique vecteur
znqui soit orthogonal `a Vn−1et tel que zn=xn+Pn−1
k=0 λkxk. Pourquoi ce vecteur
est-il unique ? (indication : si z0
n´etait un autre vecteur avec les mˆemes propri´et´es,
zn−z0
n∈Vn...) Pourquoi cela donne-t-il un syst`eme orthogonal tel que ’espace
vectoriel engendr´e par {z1,...zn}soit ´egal `a Vn, pour tout n?
Appelons πn(v) la projection orthogonale de vsur Vn.
3.1.Un moyen de trouver des zncomme ci-dessus est d’´ecrire zn=xn−πn(xn) (le
d´emontrer). On pose alors yn:= 1
kznkzn.
Montrer qu’on peut construire r´ecursivement les ynen posant zn:= xn−Pn−1
k=1 hxn, ykiyk.
3.2.On prend comme espace El’espace des fonctions continues sur [0,1], muni du
produit int´erieur hf, gi:= R1
0f(x)g(x)dx.
On consid`ere S:= {1, x, x2, . . . , xn, . . . }. Calculer les trois premi`eres fonctions du
syst`eme orthonormal obtenu par le proc´ed´e d’orthogonalisation de Gram-Schmidt.
C’est un exemple de ce qu’on appelle polynˆomes orthogonaux.
Th´eor`eme 3.1. Th´eor`eme d’approximation de Weierstrass. Toute fonction continue
sur un intervalle ferm´e born´e est la limite uniforme d’une suite de polynˆomes.
Une d´emonstration de ce th´eor`eme est donn´ee dans votre devoir maison 2, mais il
en existe beaucoup d’autres.
3.3.On prend comme espace El’espace des fonctions continues sur [−1,1], muni du
produit int´erieur hf, gi:= R1
−1f(x)g(x)dx. Voici un exemple de famille de polynˆomes