
 
- Valentim Fernandes, raconte à son retour au Portugal sa rencontre avec ces Juifs au XVI° 
siècle à Oualata, 
- L’anglais Mungo Park, se rend vers 1795 à Tombouctou, puis à Sansanding ; il se trouve en 
présence de quelques juifs qui étaient vêtus et priaient " comme des Musulmans. 
Vers 1865, le rabbin Mardochée Aby Serour longe le cours du fleuve Niger, et rencontre des 
personnes qui lui avouent " Nous sommes des Juifs et nos ancêtres étaient originaires de 
Tamentit." C'étaient les fameux Daggatoun. Or, ces gens vivaient parmi les Touaregs 
aouillimidens qui occupent tout le territoire situé au nord du fleuve, de Tombouctou entre 
l'Adrar et l'Aïr. 
Henri Lhôte confirme certains renseignements donnés par Mardochée quand il a affirmé que 
les Touareg avaient razzié des Juifs du Touat, et en particulier des forgerons; ce qui peut 
expliquer, d'après lui, l'existence de patronymes tels les Ida Houssaq les fils d'Isaac, les 
Enaden... 
Enfin,Théodore Monod a remarqué dans ses nombreux périples l’existence concordants du 
symbole de la Magen David (ou Sceau de Salomon) placé au-dessus d'une porte à Ouadane, 
celle d’une pierre gravée en hébreu à Ghormali. 
Des ethnologues font état de la présence de Banou Israël littéralement, les Fils d'Israël à 
Tendirma, ces derniers ont visité les restes d’un cimetière juif., ils rencontrent des "Al Ihudi", 
des "Al Kuhin" probablement des Cohen 
Seules les vieilles grand mères font état de la présence de juifs dans leurs ascendances, Cinq 
siècles ont passé, mais cette Mémoire est difficile à effacer. 
Il est intéressant d’observer le retour qu’effectuent depuis quarante ans les ingénieurs et les 
coopérants israéliens dans ces pays, Israël est présent dans l’aide contre la désertification la 
recherche agronomique, le traitement de l’eau et l’optimisation des ressources. Ce retour n’est 
probablement pas du au hasard. 
Des noms comme Touati, Touitou, Abani, Gourari, Tamesti, Ettouati, Chaouat, Zenati 
rappellent au sein de la communauté juive l’existence de cet Empire aujourd’hui disparu. On 
retrouve d'autres patronymes d'origine berbère : Aboukrat - Aflalo (de la tribu des Aït 
AFELLA) - Auday, Aouday (en berbère: « Juif ») - Azaguri, Zagouri (de Zagora, ville du 
Dra’) - Azancot (en berbère: « gazelle ») - Bahloul, de la tribu des BAHLOULA – Branes - 
Médioni (de la tribu des MEDIOUNA, Kahinou, Amran, Ichou, Mimoun etc..… 
Et ce que la mémoire ne peut aussi effacer, un chant populaire d’Ahellil (hallelouia)en usage 
chez les Berbères zénètes du Gourara, qui évoque la destruction (en 587 av. JC ) du Temple 
de Salomon : il chante la gloire de Salamo (Salomon).