1 Évolution des religions au deuxième millénaire 2 Religions croyances connaissances et vraisemblance 5 Réincarnation Le Bouddhisme et l’Hindouisme (source Wikipédia) 6 La réincarnation 6 Le bouddhisme 6 L’Hindouisme 7 L’hindouisme considère qu’il existe quatre buts à l’existence 8 Le monothéisme (Source Wikipédia) 9 Vers le dieu unique du Judaïsme 9 Le christianisme et le pouvoir politique 10 L’Islam 10 Le Bouddhisme, l’illusion du temps et la méditation 12 2 L’illusion du temps 12 La méditation 12 Le yoga 13 Pratique du Yoga 14 3 Évolution des religions au deuxième millénaire Résumé tiré du livre La prophétie des Andes, chap 2, James Redfield, Éditeur (J’ai Lu). Au moyen âge, ce sont les hommes forts de l’Église Chrétienne qui décide ce qui est réel de ce qui ne l’est pas. Ils ont une énorme influence sur les populations. Pour l’église le monde réel est un monde spirituel. C’est un regard divin sur l’homme au centre de la vie. Ce n’est pas peu. Paysan ou aristocrate, ce qui compte, c’est la réalité spirituelle de l’Église. La vie est un test spirituel. Dieu a placé l’humanité au centre de l’univers, entouré du cosmos tout entier. Et ceci dans un seul but: « Qu’il gagne ou qu’il perde son salut ». Dans cette épreuve l’homme a le choix de deux forces opposés. Dieu et la tentation du diable. C’est l’Église qui qualifie de ce qui est bon de ce qui n’est pas bon pour votre salut. Si vous l’écoutez, il y a une récompense dans l’au-delà. Si non, vous risquez l’excommunication et la damnation certaine. En définitive, le moyen âge se définit en termes de l’au-delà. Tous les phénomènes naturels, tremblements de terre, orages, récoltes ou, mort d’un être cher, procède soit de la volonté de Dieu ou de la méchanceté du diable. Il n’y a ni temps, ni maladie, ni horticulture ni géologie, tout cela viendra plus tard. Pour l’instant, crois en l’Église. Cette vision médiévale commence à se défaire au 14 et au 15 siècle. Les hommes de l’église ne sont plus les mêmes. Ils violent leur vœu de chasteté. Ils acceptent du pouvoir ou de l’argent et ferment les yeux quand les hommes d’états violent les écritures. De la naissance du monothéisme, sixième siècle avant J.C., culture sociétale qui monopolisait les peuples. À un questionnement sur Dieu, s’écoule deux millénaires et une remise en question sur le pourquoi d’une vie consciente sur terre. Par l’ignominie des chefs d’Églises le monde entier est mis en cause. Ces hommes pendant des siècles ont défini la réalité et ils perdent leur crédibilité, la rébellion l’emporte. Le monde a été habitué à laisser leur autorité supérieure définir la réalité. S’ils ont tord, qu’est-ce qui est vrai? C’est l’influence de cet effondrement que les gens vivent aujourd’hui. 4 Dans ces périodes ou les églises faisaient la pluie et le beau temps, il était de convenance que Dieu avait créé spécifiquement un lieu de vie, la terre au centre de l’univers, et mis un soleil qui tournait autour pour le bien être des incarnés. De plus et c’est capital. Dans cette même période de turbulences et de remise en question sur l’appartenance à Dieu vers le seizième siècle, les astronomes avaient prouvé sans erreur possible que le soleil et les étoiles ne tournaient pas autour de la terre Devant cette réalité prouvée, l’humanité perdait sa place centrale dans l’univers de Dieu. La terre, centre de l’univers n’était plus celle des religions, voir de Dieu. Tout pour l’homme se devait d’être redéfini. Quelqu’un mourait. Les orages. Une plante qui pousse n’était plus du pouvoir de Dieu. C’est avec cette nouvelle conscience que commence l’époque moderne du 17 siècle. Ce fut un véritable coup de barre de la part des astrophysiciens dans l’orientation des dogmes des religions. Les penseurs de l’époque avaient besoin d’un nouveau système consensuel pour expliquer le monde. Ils avaient besoin d’une méthode scientifique pour explorer l’univers. Ils demandèrent l’aval de la communauté scientifique. Puis, sur une base scientifique, survint les explorateurs à la conquête du monde. Ils voulaient comprendre comment il fonctionne afin de donner un sens à la vie sur terre. Les certitudes d’un univers régi par Dieu était perdues et peut être les certitudes sur l’existence de Dieu. L’objectif était de découvrir la nature des choses et le but de l’existence. Comme la méthode scientifique n’apportait pas d’explication sur la nature de Dieu et du pourquoi de la vie humaine, il s’ensuivit un grand vide dans la culture occidentale. C’est de là que ce fit un pacte avec le monde. Il s’est débarrassé du sentiment d’incompréhension d’il y a quatre siècles en le prenant à bras le corps, le conquérant et utilisant ses ressources pour améliorer sa situation. Aujourd’hui, les hommes s’enlisent dans le train-train quotidien qui ramène l’existence à des considérations pratiques, sortes de distractions. Celles-ci permettent d’oublier l’après vie dans la matière. On peut conclure que la sécurité 5 économique et physique a remplacé la sécurité spirituelle du début du deuxième millénaire. Cependant on ne sait toujours la raison de notre existence. 6 Religions croyances connaissances et vraisemblance Séide signifie: Homme de dévouement aveugle et fanatique. "Ma doctrine et ma croyance est meilleure que la tienne." La cause du message des églises (chacune a sa doctrine du crois ou meurs) n'est pas uniquement de leur faute, mais de bien de séides Religions de l'orient et de l'occident. L'orient a pour objectif suprême de leurs études et de leur réalisation, la partie scientifique de leur religion. Pour les orientaux, c'est une question scientifique. Les occidentaux eux, en ont fait une question de morale. Les deux groupes se sont fermés à la réalité spirituelle. Entre les séides, l’introspective des philosophes, et la science qui cherche un rapprochement entre les réalités virtuelle et objective, comment se comporter devant ce déluge de contradictions? Pour celui qui se questionne sur sa raison d’être de sa courte existence dans la matière, il ne lui reste que l’introspection. Bon lui sera de ne pas rejeter à première vue les approches, mais de bien les comparer. 7 Réincarnation Le Bouddhisme et l’Hindouisme (source Wikipédia) La réincarnation La réincarnation (retour dans la chair) est une croyance selon laquelle un certain principe immatériel et individuel (âme, substance vitale, conscience individuelle, énergie, voire esprit) accomplit des passages à vide dans différents corps (humains, animaux ou végétaux, selon les théories). On retrouve la croyance en la réincarnation à différentes époques, notamment dans la pensée Grecque et en Extrême-Orient. Elle est au cœur de l’hindouisme, du jaïnisme, du bouddhisme et du sikhisme. Cette idée de la réincarnation dominait la vie spirituelle de l’Inde aborigène. Dans leur débat spirituel, ce qui comptait était essentiellement le karma, le domaine de l’action. Car c’est par l’action juste que l’on devient bon, et par l’action erronée que l’on devient mauvais. C’est vers le VI siècle av, J.-C. que cette croyance apparaît chez les Grecs. On y parle de transmigration des âmes. L’âme poursuit son évolution d’existence en existence humaine (réincarnation), et peut éventuellement s’incarner dans un animal ou un végétal (métempsycose). Pythagore (vers 530 av. J.-C.) se souvient de ses existences antérieures. Xénophane raconte qu’il arrêta le bras d’un homme en train de bastonner un chien en lui disant : c’est l’âme de mon ami. En entendant sa voix, j’ai reconnu cette âme. L’âme transmigre parce qu’elle est immortelle et qu’elle est mouvement. Pour Platon, 1000 ans s’écoule entre une naissance et une re-naissance. Le bouddhisme Le Bouddhisme est, selon les points de vue de l’occident une religion et une philosophie. Les origines remontent en Inde au V siècle av, J.-C. Bien que le Bouddhisme soit communément perçu comme une religion sans dieu, en Indonésie on vénère le culte du Bouddha historique Gautama qui a initié cette philosophie. Le Bouddhisme est une voie individuelle dont le but est l’éveil, par l’extinction du désir et de l’illusion cause de la souffrance de l’homme. L’éveil est une base à l’action altruiste. Les trois poisons qui causent de la souffrance pour l’esprit sont : l’avidité, la répulsion et l’illusion du temps (vivre hors du présent). S’en départir amène à l’action altruiste, d’être sensible aux besoins des autres. L’ignorance de la loi de cause à effet produit le karma. Selon le bouddhisme, celui qui ne s’est pas débarrassé de ses trois poisons revient sous une forme 8 d’énergie psychique (consciente) qui réapparait ensuite sous une autre forme lors de la renaissance. Le principe de la réincarnation d’une âme immortelle n’existe pas. Le Nirvana désigne en langage tibétain le passage au-delà de la souffrance. On distingue deux types de Nirvana. De l’un avec reste d’existence d’un bouddha au sein de sa vie et l’autre sans existence du bouddha. Une autre école de pensée en ajoute deux autres (Nirvana - Wikipédia). L’Hindouisme L’Hindouisme, l’une des plus vieilles religions du monde n’a ni prophètes ni dogme centraux. L’appellation hindou vient du persan ancien. En 1966, dans le cadre d’une définition de la foi hindoue, la Cour Suprême de l’Inde a défini le cadre de la foi indienne en sept éléments dont trois sont présentés. L’esprit de tolérance et de bonne volonté pour comprendre et apprécier le but de l’adversaire, basé sur la révélation que la vérité comporte plusieurs apparences; l’acceptation de la croyance dans la renaissance et la préexistence des êtres. Le fait que malgré le nombre de divinité à adorer, on peut être hindou et ne pas croire qu’il faille adorer des idoles. La cosmogonie hindoue enseigne que le principe de toute vie, de tout progrès, de toute énergie, réside dans les différences, les contrastes. La philosophie hindoue est centrée d’abord sur la doctrine de l’avatar, incarnation partiel ou total, d’un dieu en être humain. Cette doctrine a un grand impact sur la vie religieuse hindoue, parce qu’elle montre que Dieu s’est manifesté sur une forme qui pourrait être apprécié par le plus modeste des hommes. La société hindoue a été traditionnellement divisée à partir de quatre grandes classes (varnas), basée sur la place que l’homme a dans le rituel védique et la profession. La caste détermine le métier que l’on fera tout au long de sa vie. Lié au sacré : prêtre, enseignants, lettrés. Lié au pouvoir temporel : roi, prince, guerriers. Lié au clan : artisans, commerçants, agriculteurs et bergers. Serviteurs 9 L’appartenance à une caste est héréditaire, ce qui limite les possibilités d’ascension sociale pour les intouchables exclus du système. Une grande partie de la population est ainsi exclue des quatre varnas et se trouve reléguée aux tâches dégradantes. Le concept d’intouchabilité n’est pas sanctionné par l’hindouisme, mais il existe pour des dizaines de millions d’hindous. Ces castes n’existent pas chez le bouddhisme. L’hindouisme considère qu’il existe quatre buts à l’existence : Le désir et le plaisir amoureux. Dans la mythologie, le dieu amour est la source de la création. Les écrits exposent les moyens d’exalter les sens et d’épanouir la vie du couple. l’homme et la femme s’unissent et recréent l’unité divine. Le plaisir doit être dirigé dans le but de la connaissance, évitant les actes immoraux. La prospérité matérielle. L’homme participe à la société en se créant un patrimoine et des relations qui seront le fruit de son travail. Il doit faire attention de ne pas se faire abuser par le charme d’une vie d’aisance mais se doit d’en retirer un enseignement. Le devoir. Le devoir doit diriger les quatre périodes de la vie de l’hindou, soit : l’éducation, la vie active et mondaine, la retraite et la période de la, libération spirituelle. Le devoir permet à l’homme de poursuivre sa vie sur le droit chemin en se conformant au droit et à la morale qui sont transcrits dans les Lois de Manu. La délivrance. Durant les deux dernières périodes de la vie de l’hindou, celui-ci recherche la libération du cycle des réincarnations, but ultime de sa vie. Il peut y parvenir selon différents moyens. D’après la tradition hindoue, l’homme qui a manqué sa délivrance doit parcourir un cycle énorme de renaissances dans d’autres conditions que la condition humaine avant d’y accéder de nouveau. Néanmoins, il ne faut pas oublier que dans l’hindouisme, grâce à la dévotion envers une divinité, même un animal peut atteindre la Délivrance, contrairement au bouddhisme, au jaïnisme ou au sikhisme, religions indiennes qui considèrent qu’il faut être né humain pour pouvoir accéder à la délivrance. La conquête de cette liberté absolue constitue le but de toutes les philosophies et de toutes les techniques mystiques indiennes. On voit bien que le pouvoir politique y mets son grain de sel. C’est la religion qui rassemble le plus la population. 10 Le monothéisme (Source Wikipédia) Le monothéisme est une religion qui affirme l’existence d’un dieu unique et transcendant (hors de portée de l’acquis de la pensée humaine). Enfin le monothéisme va au-delà ou surpasse toute compréhension de la pensée rationnelle. Les trois principales religions qui adhèrent au monothéisme sont le judaïsme, le christianisme et l’islam avec 3.6 milliards de croyants. Elles s’appuient sur deux livres saints : la Bible et le Coran. Ces religions dites abrahamique découlent des récits bibliques sur Abraham. Selon ces récits, Dieu, cet Être est transcendant (hors de portée de la pensée humaine), immanent, omnipotent omniscient, bienveillant. Il est également le Dieu providentiel qui intervient directement dans le cours de l’histoire. De nombreuses études scientifiques portent sur la question de l’historicité d’Abraham. Elles établissent de multiples incohérences entre le récit biblique d’une part, et les données archéologiques d’autres parts. Elles en concluent que le récit biblique est légendaire. L’épopée soit disant historique d’Abraham fut considérée comme datant de la fin du 19 siècle avant Jésus-Christ. Le monolâtrisme est un processus de maturation, le fruit d’une somme d’influences, de traditions et d’événements qui mèneront à l’élaboration de l’expression d’une foi monothéisme régionale et originale. Vers le dieu unique du Judaïsme Un premier Yavhvisme monôlatrisme pourrait remonter à la sortie d’Égypte des enfants d’Israël, ce serait Yahvé. Pour faire contrepoids au polythéisme, le premier dieu national Yahvé fut ainsi considéré à l’époque de la monarchie nationale entre le 10 siècle et le 7 siècle av. J.-C. L’armée de Babylone (aujourd’hui l’Irak sous le règne de Nabuchonodosor) en désaccord avec le monothéisme du Judaisme conduisit à la défaite du Royaume de Juda en 597 av. J.-C., ruinant Jérusalem, la destruction de son Temple et l’exil de la famille royale et des dirigeants de Jérusalem. Non seulement, la défaite n'est pas due à l'abandon par Yahvé, mais c'est au contraire l'occasion de le présenter comme seul et unique dieu. La destruction de Jérusalem, loin d'être un signe de faiblesse de Yahvé, montre la puissance de celui qui a instrumentalisé les Babyloniens pour punir ses rois et son peuple qui n'ont pas respecté ses commandements. Yahvé devient dès lors, au-delà de son 11 peuple, le maître des ennemis de Juda. Le Dieu unique transcendant devient un souverain invisible plus puissant, capable de sévir. Selon les textes, c’est vers 622 av. J.-C. que le roi Josias entends faire de Yahvé le seul dieu de Juda, défendant toute autre vénération et faisant de Jérusalem le seul lieu saint, la cité légitime de la divinité nationale. Les valeurs et l’histoire du peuple juif sont à la source des deux autres religions abrahamiques, le christianisme et l’islam. Le christianisme et le pouvoir politique En l’an 330, l’empereur Constantin premier, convertit au christianisme, transfère la capitale de l’empire de Rome à Constantinople. Avec l’accès du culte chrétien parmi les cultes reconnus de l’empire, le pouvoir politique a pris l’initiative de réunir les assemblées d’évêque (concile) pour régler les différends. Pour les raisons d’amener le peuple d’un vaste territoire du littoral de la méditerranée sous sa gouverne, l’empire Romain s’est uni à la religion. En fait le concile, celui de 380-381, fut le premier à résumer les conciles précédents sur la base du crédo suivant : « Nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à venir. » La croyance en la réincarnation s’oppose au monothéisme et à son dogme de la « résurrection des morts ». Les premiers chrétiens ou du moins une partie d’entre eux croyaient à la réincarnation. Il y a beaucoup d’écritures qui militent en faveur de la réincarnation. Cette croyance sur le dogme de la réincarnation aurait été déclarée hérétique au concile, le deuxième sur le sujet, en l’an 553 de Constantinople pour des raisons politiques. L’Islam Les musulmans estiment qu’il existe une Torah (écrit d’instruction) et un évangile originel enseignant l’unicité absolue dans les termes du Coran. C’est-à-dire que Dieu (Allah) est unique, que rien ne lui est égal; et les croyants y sont les serviteurs de Dieu. Un adepte de l’islam est appelé musulman. Du point de vue de la croyance, la religion musulmane se présente comme un retour à la religion d’Abraham (appelé en arabe Ibrahim). Le Coran définit cette croyance comme étant la voie d’Ibrahim. Outre le Coran, la majorité des musulmans se réfère à des transmissions de paroles actes et approbations de Mahomet, récits appelée (hadîths). Les différentes branches de l’islam ne s’accordent pas sur ces compilations à retenir comme authentiques. 12 L’islam comprend 1,6 milliard de fidèles appelés musulmans. C’est la seconde religion au monde après le christianisme et devant l’hindouisme. L’islam se répartit en plusieurs courants, notamment le sunnisme entre 80% et 85% des musulmans et le chiisme rencontré principalement en Irak et en Iran. Comme les pouvoirs politiques embrigadent les tenants d’un courant religieux, les chiites et les sunnites se battent entre eux, pour le contrôle de pays. Ainsi vont les religions. Si on ajoute que 53 pays sur 198 imposent à leurs citoyens le port des signes ostentatoires inspirées par les croyances relieuses, le voile pour les femmes et la barbe pour les hommes, dénotent l’intérêt politique très intéressé par le contrôle que la religion a sur la peuple (le Soleil 21/09/2013). Une musulmane Montréalaise associe le port du voile à un véhicule promotionnel pour l’islamisme. 13 Le Bouddhisme, l’illusion du temps et la méditation Selon Bouddha, il y a trois causes à la souffrance. L’avidité La répulsion L’illusion du temps. L’illusion du temps Lorsque que l’on se protège pour le futur ou que l’on se nourrit du passé, le présent est absent. L’homme est comme un fauve en survie. Sa véritable nature est en manque, il est psychologiquement gangrené. Dans la matière, le temps fuit et l’entropie nous rattrape. De plus, il semble que nous vivons au même diapason que l’animal qui protège son territoire ? À défaut, par un manque de connaissance, de valoriser ses critères personnels, on s’accroche à la mémoire groupe. Dans l’inquiétude le temps présent est absent. La quiétude se définit comme étant la paix mystique de l’âme. Qui dit mystique dit mystère et le croire ou la foi n’a plus créance. Depuis les deux derniers siècles les gens sont plus instruits et le propre de l’homme est de savoir. Le Dieu des religions est remisé au placard et c’est bien. L’humanité a tellement fait du surplace avec la domination des religions. Il nous revient donc de rechercher sa propre quiétude. La méditation Méditer, c’est réfléchir profondément, soit de ne pas lâcher le morceau. C’est une attention portée sur un objet de pensée dans le but d’en approfondir le sens. Il est bon que le méditant porte son attention sur un seul point de référence, à centrer son interrogation pour se rapprocher du centre, afin de saisir le sens profond de l’objet de sa pensée. Méditer, c’est un retour intérieur. C’est la mise en éveil du Soi, expression d’une personnalité consciente, qui va au-delà de la matière. C’est une introspection ou une réflexion sur sa véritable nature. Tout comme une force centripète qui tend à se rapprocher du centre, tel que la terre qui retient la lune, lequel lien fait unité.basée sur la gravitation, l’homme attire les pensées, les retient et les développe au bénéfice de sa conscience. Il peut être approprié de temporiser la survie et la consommation en posant un regard, voir une interrogation à la question existentielle du « Que suis je ». Est- 14 ce le fait de réfléchir, de méditer et un peu d’introspection sur la réalité virtuelle qui anime l’humain, parsèmerait dans notre cheminement personnel quelques jets de lumière sous nos pas. C’est à espérer. Le présent est une information, une chose dont on peut avoir conscience et qui, par l’introspection, nous est disponible au même instant. Essayons, il n’y a rien à perdre, le chemin de la survie et de la mémoire groupe ne mène nulle part. Comprendre, procure la joie et nourrit le « Je. » Bouddha, sur son séant, est représenté en position méditative. La méditation sur la souffrance psychologique l’a amené à constater qu’il y avait trois causes à celle-ci, énumérés ci-avant. Un bel exemple d’une réflexion profonde qui donne du sens à la vie. Le fait que l’humain ne trouve de réponses valable aux religions, cela peut le conduire à les ausculter davantage ou envisager le néant à la fin de sa vie faute de valeurs présentées qu’il ne lui convient pas. A-t-on la perception que la conscience de l’humain peut changer sa condition de vie en autant qu’il s’ouvre au changement. Il y a signal quand la routine s’installe. Le temps requis à la compréhension d’un acquis est atteint. L’introspection prend toute son importance et peut varier le menu de la pensée. Le fait de s’interroger, du pourquoi de notre venue sur terre et sur le plan cosmique de la pertinence de l’état conscientisé que nous sommes, serait déjà un gros pas en avant. La vie s’exprime par le substance. C’est par l’introspection quelle donne libre court à son essence. Le yoga Le yoga dans la philosophie indienne mentionne que celui qui demeure dans le champ de l’ignorance est victime de cinq obstacles qui sont : l’ignorance, l’égo, l’attachement tout autant matériel qu’à ses propres idées, la répulsion et la peur de la mort. L’homme souffre parce qu’il recherche constamment la source de son bonheur en dehors de lui-même et cette poursuite se fait au prix d’une agitation mentale qui se traduit par le stress et le mal de vivre. Dans ce contexte le yoga propose une pratique physique reliée à une connaissance précise des rouages et résistances psychiques, pour aboutir à une union corps et esprit où se révèle une 15 sérénité naturelle, caractérisée par une liberté intérieure affranchie de tout asservissement aux conditionnements. Le yoga, l’une des six écoles de la philosophie indienne, est devenu, particulièrement en occident, une discipline visant par la méditation le rapprochement, l’ascèse morale et les exercices corporels, à réaliser l’unification de l’être humain dans ses aspects physique, psychique et spirituel. Les origines de la conception du yoga datent du début du premier millénaire de notre ère. Le but du yoga selon la conception occidentale est la quête d’une harmonie, d’une unité corps et esprit. Cette harmonie ou cet état s’inscrit dans le temps présent. Il est potentiellement accessible à tout être humain. Le yoga transmet un message important : tout être humain est naturellement équilibré et entier car le Soi ne peut être ni détruit ni endommagé. C’est là notre nature inhérente. Le yoga est la voie vers une plus grande conscience de cette entité intérieure, le Soi. Extérieurement, il nous apprend à renforcer notre corps, à détendre et à équilibrer notre système nerveux. On dit que le yoga mène à la réalisation directe de notre nature véritable. (Yoga – Wikipédia) Pratique du Yoga Si l’homme veut sortir du champ de l’ignorance, de l’égo, de son attachement autant matériel qu’à de ses propres idées et rechercher une source de bonheur en dehors de lui-même, la pratique du yoga ouvre des possibilités. En regard de l’extrême diversité des aspirations individuelles de chacun, il existe une foule d’écoles de yoga. Une introspection ou méditation liée à des exercices corporels fait séparément ou en même temps, ne peut que favoriser l’unité corps et esprit (conscience). Cela calme et apporte des réponses aux interrogations du « je suis », soit de la conscience qui se matérialise. Dans une approche imagée et un peu narquoise, la conscience n’a pas pris un corps de chair juste pour tirer sur la chasse d’eau cinq fois par jour, elle aspire à plus que cela. À défaut d’aller mentalement au-delà de cette image, l’humanité ressent une nullité. L’éveil à la recherche du « que suis-je » a du bon. 16 Exercices les cinq tibétains (Les cinq Tibétains – Secrets tibétains de jeunesse) Les Tibétains prétendent que les cinq Tibétains activent et stimulent nos 7 principaux chakras qui eux, à leur tour, stimulent toutes les glandes du système endocrinien. Le système endocrinien, c’est lui qui est responsable des fonctions du corps et aussi du processus de vieillissement de celui-ci. Donc en pratiquant les cinq Tibétains, vous améliorez le fonctionnement de vos organes et de vos différents systèmes physiques et énergétiques incluant le processus de vieillissement. D’après plusieurs systèmes de croyances, on aurait 7 chakras ou centres d’énergies tourbillonnantes majeures qui sont localisés le long de notre colonne vertébrale. Et ce sont ces chakras qui régulariseraient le système endocrinien et toutes les fonctions du corps incluent celui du vieillissement. Si on se fie au système tibétain rapporté par Kelder, c’est la vitesse du tourbillonnement des chakras qui est la clef d’une santé rayonnante. C’est en accélérant le tourbillonnement de ces centres d’énergie qu’on arrivera à une santé optimale assurant rajeunissement et vitalité. Les cinq Tibétains accélère ce tourbillonnement, harmonise les chakras et assure une meilleure distribution de l’énergie pranique (prana, chi, ki, force vitale, mana) dans tous les différents systèmes du corps. En pratiquant les cinq Tibétains, vous stimulez la circulation de la force vitale en votre temple qu’est votre corps. Bien sûr, il se pourrait que vous ne soyez pas tout à fait en accord avec certaines de ces idées. Mais s.v.p, ne laisser pas vos impressions et jugement sur ces idées vous dérobé des effets potentiellement très positifs que pourrais vous procurer les cinq Tibétains. Les centres d’énergie, vortex ou tourbillons.