LES RELIGIONS AU NEPAL Au Népal, les religions majoritairement présentes sont l’hindouisme (comme en Inde) et le bouddhisme. Dans la plupart des cas, c’est un mélange de ces 2 religions que pratiquent les Népalais. Ces considérations d’ordre spirituel sont difficiles à appréhender pour des Occidentaux car tellement différentes des nôtres, de même que leur impact sur la société. Mais suite aux questions des enfants sur les religions, nous avons quand même voulu leur donner des éléments de réponse… 1 L’hindouisme Origine L’hindouisme est peut être la religion la plus ancienne au monde. Elle serait apparue environ 1000 ans avant JC. Ecrits Il y a plusieurs textes sacrés dans l’hindouisme, écrits en sanskrit, une langue ancienne. Les Vedas ou les Ramayana, par exemple, qui mettent en scène des conflits entre dieux et démons. Croyances Les hindous croient en Brahman, éternel, incréé et infini. Tout ce qui existe émane de lui et revient à lui. Brahman revêt généralement 3 visages : Brahma, Vishnu et Shiva. Brahma est le créateur de l’Univers. Vishnu en est le conservateur. Tandis que Shiva est le géniteur et le destructeur sans lequel aucune création ne serait possible. A chaque divinité sont associés une épouse, un véhicule et plusieurs attributs. Chaque dieu comporte plusieurs avatars ainsi Krishna, Rama et Bouddha par exemple sont des représentations de Vishnu. On trouve ainsi 330 millions de divinités hindoues qui sont toutes une manifestation du Dieu Suprême, Brahman. Déesse hindoue Principes Les réincarnations : Les hindous passent par un cycle de réincarnations dont le but ultime est d’atteindre le nirvana (statut de délivrance). A chaque réincarnation, selon les bonnes et les mauvaises actions que l’on a réalisées au cours de sa vie (le karma), on est réincarné en être inférieur (animal) ou bien dans une caste supérieure. Les degrés de la vie terrestre : Les trois étapes de la vie terrestre que l’on se doit d’accomplir sont les suivantes : l’étudiant chaste ; le maître de maison qui accomplit son devoir envers ses ancêtres en procréant des fils et en rendant les sacrifices aux dieux ; l’ascète errant qui a renoncé aux choses d’ici bas (les choses materielles). Temple hindou Pratique Les castes : La caste dans laquelle une personne naît va lui dicter la ligne de conduite à tenir tout au long de sa vie. La prière : On pratique la prière très souvent (la puja) à la maison. On va aussi au temple pour que le prêtre la fasse pour nous et on y dépose des offrandes au dieu (riz, fleurs, poudre colorée). La crémation : Dans la religion hindouiste, le mort est incinéré et ses cendres dispersées dans un fleuve sacré (le Gange par exemple). Offrandes à une déesse 2 Le bouddhisme Origine Le bouddhisme est dérivé de l’hindouisme et est apparu vers 500 avant JC. Un jeune prince Siddhartha Gautama (nommé plus tard le Bouddha) parti en quête de l’Illumination afin de soulager le monde de ses souffrances. Il réussit à atteindre l’état de nirvana (pleine conscience) et dispensa ensuite de manière orale son enseignement. Le Bouddha Croyances Principes Le Bouddha a conseillé aux fidèles de rechercher la vérité à travers leur propre expérience plutôt que de vénérer des dieux de manière irréfléchie. Les principes du bouddhisme : Les 4 Nobles Vérités La voie proposée par le Bouddha consiste principalement à éliminer nos désirs afin de pourvoir éliminer nos souffrances. L’objectif est pour chacun de trouver la parole juste, la compréhension juste, le mode de vie juste, l’action juste, la concentration juste… Les réincarnations : Tout comme dans l’hindouisme, chaque âme a un cycle de vie composé de multiples réincarnations. Les castes : Le bouddhisme réfute le système des castes. Rouleaux à prières et drapeaux de prières Pratique Il existe de nombreux types de bouddhisme, que l’on peut rattacher au terme de philosophie ou de religion. Chacun possède ses principes, la pratique la plus commune étant la suivante : Pèlerinages : Les stupas (ci contre) contiennent les reliques d’un Bouddha. Les bouddhistes les visitent en pèlerinage et en font le tour dans le sens des aiguilles d’une montre tout en faisant tourner « les rouleaux à prières » qui émettent des syllabes sacrées ou sortes de formules magiques. Stupa de Katmandou 3