Gestion municipale - Mot de la mairesse
Bonjour,
Mars s’en est allé et avril nous arrive avec un soleil plus chaud qui fera fondre le
peu de neige que nous avons reçu cet hiver. La récolte principale à ce temps-ci de
l’année, qu’est le sirop d’érable reprendra de plus bel. Les premières fleurs
apparaîtront. C’est le signe que la vie reprend dans la nature. L’énergie qui s’en
déploie nous ravive nous aussi. Quel plaisir de sortir et de sentir l’air «doux» sur notre visage!
Depuis le mois de janvier, nous avons de nouveaux officiers à la direction de la brigade des pompiers. Cela ne
veut pas dire que ceux qui étaient là avant ne remplissaient pas leur travail, mais selon le règlement sur la
formation des pompiers et le schéma de couverture de risques révisé, exigé par le ministère de la Sécurité
publique, nous devons avoir des officiers avec un diplôme acquis et une formation complétée suite à des cours
de perfectionnement. Cela permet aussi à la municipalité de se protéger s’il y avait poursuite. Les pompiers qui
étaient déjà là auparavant font encore partie de notre brigade et continuent d’effectuer un très bon travail.
On demande aussi, ce qu’on appelle des forces de frappe, c’est-à-dire 8 pompiers, lors d’intervention si minime
nous semble-t-elle. Entre autres, un feu de cheminée exige que 8 pompiers soient présents au cas où le feu
prendrait de l’ampleur et qu’il se propagerait à la maison. À Buckland, nous avons 12 pompiers volontaires, cela
suffirait pour ne pas avoir à demander l’aide des voisins, mais malheureusement pour une raison ou une autre,
tous ne peuvent répondre à l’appel, ce qui fait que les 8 pompiers exigés doivent être complétés par la brigade
de la municipalité voisine. Ainsi, vous pourrez voir 2 camions incendie devant un immeuble, pour un simple feu
de cheminée ou un système d’alarme déclenché. Lorsqu’il y a alarme, la centrale des appels(CAUCA) ne sait
pas à quel genre de demande les pompiers devront répondre.
Le ministère de la Sécurité publique est exigeant lorsqu’il est question de protéger les citoyens. Peut-on y faire
des reproches? Et si c’était notre vie ou celle de ceux qu’on aime qui étaient en danger?
Espérant que ces informations répondent à vos interrogations.
Jean-Yves Turmel et moi avons assisté au forum sur le patrimoine religieux qui s’est tenu le 18 mars à
Beaumont. M. Luc Noppen, historien d’architecture, nous a dressé un portrait des églises de la MRC au point de
vue architectural et M. Rémy Gagnon, responsable des fabriques au Diocèse de Québec, a dressé un portrait
sur l’organisation de l’Église catholique et de ses paroisses, toujours dans notre MRC. En 2018, il n’y aura plus
que 2 paroisses sur notre territoire: une au sud et une au nord. Puisque les gens de St-Léon ont opté pour se
joindre aux Etchemins, nous aurons 9 municipalités dans notre paroisse. Au niveau religieux, on parle de
paroisse, ce qui veut dire qu’il n’y aura qu’un conseil de marguillers(6) pour ces 9 municipalités.
Vous savez tous que la pratique religieuse est à la baisse, ce qui amènera la fermeture d’églises. Bien sûr
qu’elles ne fermeront pas toutes en 2018, mais je trouve important d’y penser, puisque lorsque le budget de
l’église sera en déficit depuis quelques années, ce sera probablement la municipalité qui sera invitée à pourvoir
à son entretien si l’on décide de garder ce monument historique, témoin de notre foi et de celle de nos ancêtres.
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