traitement de la douleur pelvienne : indications et techniques de

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Journées française de radiologie 2005
TRAITEMENT DE LA DOULEUR
PELVIENNE : INDICATIONS ET
TECHNIQUES DE RADIOLOGIE
INTERVENTIONNELLE SCANOGUIDEE
E Rodière, Z Boulahdour, D Michalakis, R Kovacs,
E Delabrousse, P Sarliève, B Fergane, B Kastler
Service de radiologie et centre de la douleur
Hôpital J. Mingoz, CHU Besançon
Sommaire
Objectifs
Objectifs
Cet enseignement a pour objectifs de :
• Rappeler les bases anatomiques et les symptômes
cliniques des différentes douleurs pelviennes.
• Décrire notre procédure interventionnelle scanoguidée.
• Enumérons les complications envisageables et leur prise
en charge.
Sommaire
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Sommaire
RAPPELS ANATOMIQUES
Sommaire
INDICATIONS
TECHNIQUES
Infiltration du nerf Pudendal
Infiltration du nerf Ilio hypogastrique et Ilio inguinal
Infiltration du Nerf Génito Fémoral
Infiltration du Nerf Cutané Latéral de la cuisse
Neurolyse du Plexus Sympathique Inter Iliaque
Infiltration et/ou Neurolyse du Ganglion Impair
Infiltration d’une Masse Pelvienne douloureuse
Sommaire
RAPPELS ANATOMIQUES
Sommaire
Anatomie générale des nerfs inguino-fémoraux
Anatomie
SC : 12ème nerf subcostal
1IH : Nerf ilio-hypogastrique
2II : Nerf ilio-inguinal
4GF : Nerf génito-fémoral
3CL : Nerf cutané latéral de la cuisse
F:
Nerf fémoral
CPC : Nerf cutané postérieur de la cuisse
IS : Nerf ischiatique
Spe : Nerf fibulaire
Spi : Nerf tibial
O : Nerf obturateur
P:
Nerf pudendal
Schéma anatomique du plexus lombal. (Dessin de J.L. Vannson).
Sommaire
Anatomie
Anatomie générale des nerfs inguino-fémoraux
Rapports musculaires
1. M carré des lombes
2. N. subcostal
3. r. lat. du n. subcostal
4. r. ant. du n. subcostal
5. M. oblique externe
6. M. oblique interne
7. M. transverse
8. N. ilio-hypogastrique
9. N. ilio-inguinal
10. Anneau inguinal profond
11. Scrotum
12. N. cut. lat. de la cuisse
13. N. fémoral
14. N. psoas
15. N. génito-fémoral
16. N. obturateur
17. N. ischiatique
18. N. honteux
Sommaire
Anatomie
Anatomie générale des nerfs inguino-fémoraux
Territoires sensitifs
1.
2.
3.
4.
N. ilio-hypogastrique
N. ilio-inguinal
N. génito-fémoral
r. ant. du nerf subcostal
En jaune : territoire sensitif du N. cut.
latéral de la cuisse
Sommaire
Anatomie
Anatomie du plexus interiliaque et du ganglion impair
Schéma anatomique du plexus interiliaque et du ganglion impair. (Dessin de J.L. Vannson).
Sommaire
INDICATIONS
Indications
Sommaire
Toutes douleurs de la sphère pelvienne sont un motif fréquent de
consultation dans les centres de la douleur.
Ces douleurs invalidantes pour les patients restent de diagnostic
difficile et souvent retardé.
Une bonne connaissance de la sémiologie et une étroite
collaborations entre les médecins et les radiologues permet une prise
en charge adaptée.
Nos indications les plus fréquentes sont les névralgies pudendales,
ilio-fémorales et ilio-hypogastriques.
Cependants toutes les névralgies de la sphère pelviennes peuvent
être traitées par infiltrations.
Sommaire
Anatomie
Clinique
NERF PUDENDAL
Infiltration
Complications
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Anatomie (1) : vue antérieure
Nerf Pudendal
Union
d’une
partie
des
branches
antérieures des 2e, 3e et 4e nerfs spinaux
sacrés qui fusionnent en arrière de l’épine
ischiatique.
Sortie du petit bassin par le canal intrapiriforme, contournant l’épine ischiatique
sous le ligament sacro-épineux.
Descend dans le tunnel aponévrotique
formé par l’aponévrose du muscle
obturateur interne et du ligament sacrotubéral, appelé canal d’alcock.
Le nerf pudendal se divise juste en
dessous de la petite incisure ischiatique en
deux branches terminales : le nerf périnéal
et le nerf dorsal de la verge ou du clitoris,
donnant l’innervation sensitive et motrice
de la région périnéale
Schéma anatomique du plexus lombal. (Dessin de J.L. Vannson).
Sommaire
Anatomie
Clinique
Nerf Pudendal
Anatomie (2) : vue postérieure
Plexus
pudendal droit
Ligament
sacro - épineux
Nerf pudendal
Ligament
sacro – tubéral
Schéma anatomique du canal d’Alcock. (Dessin de J.L. Vannson).
Infiltration
Complications
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Nerf Pudendal
Symptomatologie et diagnostic positif (1)
Femme : ratio 7/10
Douleurs pelviennes spontanées permanentes, à la position assise,
diminution en position debout et à la marche
Fond douloureux chronique à type de brûlures, d’intensité modérée
Accès paroxystiques intenses
Hypo ou hyperesthésies cutanées, paresthésies ou sensation
d’engourdissement
Localisation : suivant le trajet du nerf ou irradition à tout le bassin, aux
organes génitaux externes et à la région anorectale.
Facteurs favorisants / déclenchants :
Pratique du cyclisme, équitation
Travail assis
Déplacements automobiles répétés
Traumatisme de la région ischiatique
Intervention chirurgicale : proctologique, urologique, gynécologique,
orthopédique
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Nerf Pudendal
Symptomatologie et diagnostic positif (2)
Examens complémentaires :
. Explorations électrophysiologiques périnéales : confirme l’étiologie
neurogène, précise le niveau central ou périphérique.
Un tracé de détection de type neurogène périphérique associé à une
augmentation de la latence distale du nerf pudendal permet d’évoquer
un syndrome du canal d’alcock.
. Examens d’imagerie : IRM, TDM, échographie permettent d’éliminer
une lésion organique
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Nerf Pudendal
Technique d’infiltration (1) : repérage
Installation en procubitus.
Topogramme.
Repérage par des coupes TDM de 5 mm centrées sur le trou obturateur.
Choix des cibles :
Epine ischiatique : entre le ligament sacro-tubéral (1) et le
ligament sacro-épineux (2).
Canal d’Alcock : entre l’aponévrose du muscle obturateur
interne (4) et le ligament sacro-tubéral (1) .
(1)
(2)
(1)
(4)
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Nerf Pudendal
Technique d’infiltration (2) : mise en place des aiguilles
Matérialisation du trajet de l’aiguille.
Désinfection cutanée et anesthésie locale des plans cutanés et
musculaires.
Mise en place de l’aiguille (spinale 22G) pas à pas sous contrôle TDM.
Maintient de la seringue en aspiration pendant 5 secondes puis injection
de ½ ml de Lidocaïne – Produit de contraste (dilution 3/1).
Contrôle TDM de l’espace de diffusion.
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Nerf Pudendal
Technique d’infiltration (3) : mise en place des aiguilles
Epine ischiatique
Canal d’Alcock
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Nerf Pudendal
Technique d’infiltration (4) : infiltration proprement dite
Maintient de la seringue en aspiration 5 secondes puis injection de 3
ml d’un mélange Xylocaïne – Naropéïne (dilution 1/3 – 2/ 3) à chaque
site.
Contrôle de la diffusion.
Infiltration par injection lente de 1 ampoule de cortivasol à chaque
site.
Contrôle de la diffusion.
Retrait des aiguilles.
Surveillance du patient pendant 1 heure.
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Nerf Pudendal
Complications
• Anesthésie du nerf sciatique : par diffusion au contact du tronc
sciatique, entraînant un dérobement temporaire du membre inférieur,
imposant le repos jusqu’à dissipation des troubles.
• Incontinence urinaire transitoire : à la phase initiale de l’anesthésie, lors
de la verticalisation. Il est préférable de faire vider la vessie avant le
geste.
• Gastralgies, rétention hydro-sodée, bouffées vasomotrices du visage :
suite à l’utilisation d’un corticoïde retard.
• Atrophie du nerf avec dégénérescence graisseuse : lors d’injection péritronculaires itératives de corticoïdes retards. Espacer les injections de 6
à 8 semaines et en limiter leur nombre : 2 à 4.
• Allergie aux produits injectés : allant de la simple rougeur cutanée
jusqu’au choc anaphylactique et décès.
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
NERFS ILIO HYPOGASTRIQUE
et ILIO INGUINAL
Complications
Nerfs Ilio hypogastrique
et Ilio inguinal
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Anatomie (1)
1IH : Nerf ilio-hypogastrique
1CL : Rameau cutané latéral
1G : Branche génitale
Schéma anatomique du trajet profond des nerfs
inguino – fémoraux.
2II : Nerf ilio-inguinal
2G : Branche génitale
3CL : Nerf cutané latéral de la cuisse
3F : Rameau fessier
A & P : Branches terminales
Antérieure et Postérieure
4GF : Nerf génito-fémoral
4F : Branche fémorale
4G : Branche génitale
5 : Orifice superficielle du canal inguinal
6 : Muscle Psoas
7 : Muscle carré des lombes
8 : Muscle iliaque
9 : Muscle transverse (profond) et
oblique externe
10 : Muscle tenseur du fascia lata
11 : Muscle sartorius
Nerfs Ilio hypogastrique
et Ilio inguinal
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Anatomie (2)
Les nerfs ilio hypogastrique et ilio inguinal proviennent de la racine L1,
descendent derrière le péritoine pariétal sur le muscle carré des lombes
et perforent le muscle transverse de l’abdomen, voyagent entre
transverse et petit oblique.
Le nerf ilio hypogastrique chemine en dedans de l’épine iliaque antéro
supérieure, pour se diviser en rameau abdominal qui s’insinue entre les
deux muscles obliques jusqu’à l’insertion pubienne du muscle droit et
pyramidal de l’abdomen, et en rameau génital qui accompagne la
branche génitale du nerf ilio inguinal.
Les deux branches génitales parcourent le canal inguinal pour devenir
sous-cutanées au niveau de l’orifice superficiel et se distribuer à la
région inguinale, au pubis, à la face antérieure du scrotum et à la partie
médiane de l’extrémité supérieure de la cuisse.
Le rameau cutané latéral né juste avant la traversée du muscle
transverse, ne devient superficielle qu’en proximité de la crête soit par
un orifice purement aponévrotique, soit en creusant la crête iliaque. Ce
rameau se terminant à quelque centimètres sous la crête iliaque
innervant un territoire sensitif.
Nerfs Ilio hypogastrique
et Ilio inguinal
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Symptomatologie et diagnostic positif
Douleurs de la région glutéale antérosupérieure voire latérosupérieure
de la cuisse innervée par la branche cutanée latérale.
Douleurs de la région pubienne, inguinale et scrotum innervée par la
branche génitale.
Déclenchées par l’orthostatisme, la mise en tension du tronc ou l’effort
de toux.
A l’examen : on retrouve parfois une faiblesse des muscles de la paroi
abdominale
Facteurs favorisants / déclenchants :
Phénomènes de compression : port de vêtements trop serrés,
métastases iliaques
Origine iatrogène : cure chirurgicale de hernie inguinale
Obésité
Grossesse
Atteintes du rachis lombaire
Nerfs Ilio hypogastrique
et Ilio inguinal
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (1) : repérage
Installation en décubitus.
Topogramme.
Repérage par des coupes TDM de 5 mm centrées sur le ligament
inguinal.
Choix des cibles :
En avant de l’épine iliaque antéro supérieure : entre le muscle
transverse de l’abdomen (1) et le muscle petit oblique (2).
Dans le canal inguinal (3).
(3)
(2)
(1)
Nerfs Ilio hypogastrique
et Ilio inguinal
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (2) : mise en place des aiguilles
Matérialisation du trajet de l’aiguille.
Désinfection cutanée et anesthésie locale des plans cutanés et
musculaires.
Mise en place de l’aiguille (spinale 22G) pas à pas sous contrôle TDM.
Maintient de la seringue en aspiration pendant 5 secondes puis injection
de ½ ml de Lidocaïne – Produit de contraste (dilution 3/1).
Contrôle TDM de l’espace de diffusion.
Nerfs Ilio hypogastrique
et Ilio inguinal
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (3) : mise en place des aiguilles
Nerfs Ilio hypogastrique
et Ilio inguinal
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (4) : infiltration proprement dite
Maintient de la seringue en aspiration 10 secondes puis injection de :
5 ml d’un mélange Xylocaïne – Naropéïne (dilution 1/3 – 2/ 3) au
niveau de l’épine iliaque antéro supérieure et 3 ml au niveau du canal
inguinal.
Contrôle de la diffusion.
Infiltration par injection lente de 1 ampoule de cortivasol à chaque
site.
Contrôle de la diffusion.
Rq. : si le patient présente une cicatrice au niveau inguinal : infiltrer la
cicatrice : Xylocaïne +/- corticoïde retard.
Retrait des aiguilles.
Surveillance du patient pendant 1 heure.
Nerfs Ilio hypogastrique
et Ilio inguinal
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Complications
• Gastralgies, rétention hydro-sodée, bouffées vasomotrices du visage :
suite à l’utilisation d’un corticoïde retard.
• Atrophie du nerf avec dégénérescence graisseuse : lors d’injection péritronculaires itératives de corticoïdes retards. Espacer les injections de 6
à 8 semaines et en limiter leur nombre : 2 à 4.
• Allergie aux produits injectés : allant de la simple rougeur cutanée
jusqu’au choc anaphylactique et décès.
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
NERF GENITO FEMORAL
Complications
Nerf Génito Fémoral
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Anatomie (1)
1IH : Nerf ilio-hypogastrique
1CL : Rameau cutané latéral
1G : Branche génitale
2II : Nerf ilio-inguinal
2G : Branche génitale
3CL : Nerf cutané latéral de la cuisse
3F : Rameau fessier
A & P : Branches terminales
Antérieure et Postérieure
4GF : Nerf génito-fémoral
4F : Branche fémorale
4G : Branche génitale
Schéma anatomique du trajet profond des nerfs
inguino – fémoraux.
5 : Orifice superficielle du canal inguinal
6 : Muscle Psoas
7 : Muscle carré des lombes
8 : Muscle iliaque
9 : Muscle transverse (profond) et
oblique externe
10 : Muscle tenseur du fascia lata
11 : Muscle sartorius
Nerf Génito Fémoral
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Anatomie (2)
Provient de la racine L2, traverse le muscle psoas, dont il émerge à
hauteur du disque L3 – L4.
Se divise en 2 branches :
Branche fémorale : suit l’artère iliaque externe jusqu’à la partie
externe de l’anneau fémoral pour déboucher dans le triangle de scarpa
en étant placé en avant de l’artère fémorale. Après un trajet de 3 cm,
elle perfore le fascia cribiformis pour innerver la région antérieure et
supérieure de la cuisse.
Branche génitale (nerf honteux externe) : pénètre peu après
son origine l’anneau inguinal profond et parcourt le canal inguinal en
dedans et en arrière du cordon. Dans le canal inguinal elle émet un
rameau moteur des filets terminaux destinés à la peau du scrotum et
des grandes lèvres.
Nerf Génito Fémoral
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Symptomatologie et diagnostic positif
Douleur de la région antérieure et supérieure de la cuisse pour la
branche fémorale et de la région inguinale et scrotale pour la branche
génitale.
A l’examen : perte du réflexe crémastérien
Il difficile de différencier l’atteinte du nerf génitofémoral des nerfs ilio
inguinal et ilio hypogastrique.
Facteurs favorisants / déclenchants :
Phénomènes de compression : port de vêtements trop serrés
Pratique du vélo
Origine iatrogène : cicatrice d’appendicectomie, …
Atteintes du rachis lombaire
Nerf Génito Fémoral
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (1) : repérage
Installation en décubitus.
Topogramme.
Repérage par des coupes TDM de 5 mm centrées sur le ligament
inguinal.
Choix des cibles :
En avant de l’artère fémorale.
Dans le canal inguinal.
Nerf Génito Fémoral
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (2) : mise en place des aiguilles
Matérialisation du trajet de l’aiguille.
Désinfection cutanée et anesthésie locale des plans cutanés et
musculaires.
Mise en place de l’aiguille (spinale 22G) pas à pas sous contrôle TDM.
Maintient de la seringue en aspiration pendant 5 secondes puis injection
de ½ ml de Lidocaïne – Produit de contraste (dilution 3/1).
Contrôle TDM de l’espace de diffusion.
Nerf Génito Fémoral
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (3) : mise en place des aiguilles
Nerf Génito Fémoral
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (4) : infiltration proprement dite
Maintient de la seringue en aspiration 10 secondes puis injection de :
5 ml d’un mélange Xylocaïne – Naropéïne (dilution 1/3 – 2/ 3) au
niveau fémoral et 3 ml au niveau du canal inguinal.
Contrôle de la diffusion.
Infiltration par injection lente de 1 ampoule de cortivasol à chaque
site.
Contrôle de la diffusion.
Rq. : si le patient présente une cicatrice : infiltrer la cicatrice :
Xylocaïne +/- corticoïde retard.
Retrait des aiguilles.
Surveillance du patient pendant 1 heure.
Nerf Génito Fémoral
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Complications
• Gastralgies, rétention hydro-sodée, bouffées vasomotrices du visage :
suite à l’utilisation d’un corticoïde retard.
• Atrophie du nerf avec dégénérescence graisseuse : lors d’injection péritronculaires itératives de corticoïdes retards. Espacer les injections de 6
à 8 semaines et en limiter leur nombre : 2 à 4.
• Allergie aux produits injectés : allant de la simple rougeur cutanée
jusqu’au choc anaphylactique et décès.
• Ponction de l’artère iliaque.
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
NERF CUTANE LATERAL
DE LA CUISSE
Complications
Nerf Cutané latéral de
la cuisse
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Anatomie (1)
1IH : Nerf ilio-hypogastrique
1CL : Rameau cutané latéral
1G : Branche génitale
2II : Nerf ilio-inguinal
2G : Branche génitale
3CL : Nerf cutané latéral de la cuisse
3F : Rameau fessier
A & P : Branches terminales
Antérieure et Postérieure
Schéma anatomique du trajet profond des nerfs
inguino – fémoraux.
4GF : Nerf génito-fémoral
4F : Branche fémorale
4G : Branche génitale
5 : Orifice superficielle du canal inguinal
6 : Muscle Psoas
7 : Muscle carré des lombes
8 : Muscle iliaque
9 : Muscle transverse (profond) et
oblique externe
10 : Muscle tenseur du fascia lata
11 : Muscle sartorius
Nerf Cutané latéral de
la cuisse
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Anatomie (2)
Provient des racines L2 et L3 des nerfs lombaires.
Apparaît au bord latéral du muscle psoas et croise obliquement le
muscle iliaque pour atteindre l’épine iliaque antérosupérieure et passer
sous ou au travers du ligament inguinal.
Peut donner un rameau fessier avant la traversée aponévrotique.
Il se divise en regard du muscle sartorius en deux branches :
Branche antérieure qui innerve la peau de la région antéro
latérale de la cuisse jusqu’au genou.
Branche postérieure qui donne des filets nerveux pour la
région latérale du grand trochanter.
Nerf Cutané latéral de
la cuisse
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Symptomatologie et diagnostic positif
Douleurs à type de paresthésies, dysesthésies et brûlures de la face
latérale de la cuisse.
Augmentées par la position debout.
Retrouvées à la pression du nerf à son passage au niveau du ligament
inguinal.
Facteurs favorisants / déclenchants :
Phénomènes de compression : port de vêtements trop serrés
Obésité, grossesse.
Origine iatrogène : cure chirurgicale de hernie inguinale, hystérectomie, …
Nerf Cutané latéral de
la cuisse
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (1) : repérage
Installation en décubitus.
Topogramme.
Repérage par des coupes TDM de 5 mm centrées sur l’épine iliaque
antéro supérieure.
Choix de la cible :
1, 5 cm en dedans de l’épine iliaque antéro supérieure, sur la
ligne tendue entre celle-ci et le tubercule pubien.
Nerf Cutané latéral de
la cuisse
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (2) : mise en place des aiguilles
Matérialisation du trajet de l’aiguille.
Désinfection cutanée et anesthésie locale des plans cutanés et
musculaires.
Mise en place de l’aiguille (spinale 22G) pas à pas sous contrôle TDM.
Maintient de la seringue en aspiration pendant 5 secondes puis injection
de 5 ml de Lidocaïne – Produit de contraste (dilution 3/1).
Contrôle TDM de l’espace de diffusion.
Nerf Cutané latéral de
la cuisse
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (3) : mise en place des aiguilles
Nerf Cutané latéral de
la cuisse
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (4) : infiltration proprement dite
Maintient de la seringue en aspiration 10 secondes puis :
Infiltration par injection lente de 1 ampoule de cortivasol.
Contrôle de la diffusion.
Rq. : si le patient présente une cicatrice : infiltrer la cicatrice :
Xylocaïne +/- corticoïde retard.
Retrait des aiguilles.
Surveillance du patient pendant 1 heure.
Nerf Cutané latéral de
la cuisse
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Complications
• Gastralgies, rétention hydro-sodée, bouffées vasomotrices du visage :
suite à l’utilisation d’un corticoïde retard.
• Atrophie du nerf avec dégénérescence graisseuse : lors d’injection péritronculaires itératives de corticoïdes retards. Espacer les injections de 6
à 8 semaines et en limiter leur nombre : 2 à 4.
• Allergie aux produits injectés : allant de la simple rougeur cutanée
jusqu’au choc anaphylactique et décès.
• Ponction de l’artère iliaque.
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
PLEXUS SYMPATHIQUE
INTER ILIAQUE
Complications
Plexus Sympathique
Inter iliaque
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Anatomie
Le plexus
correspond
présacral.
interiliaque
au
nerf
Il est situé en position
antéro-latérale à hauteur
de
L5-S1,
sous
la
bifurcation aortique entre
les
artères
iliaques
communes.
Il descend dans le bassin
et se divise en deux
courants
qui
vont
s’intégrer
dans
les
éléments
formant
le
plexus hypogastrique.
Schéma anatomique du plexus interiliaque et du ganglion impair. (Dessin de J.L. Vannson).
Plexus Sympathique
Inter iliaque
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Symptomatologie et diagnostic positif
Coccydynies.
Hypoesthésie des organes pelviens.
Modifications vasomotrices chez la femme (règles).
Troubles de l’éjaculation chez l’homme.
Facteurs favorisants / déclenchants :
Envahissement tumoral des cancers colo-rectaux ou gynécologiques.
Rectites radiques.
Algies chroniques liées à une endométriose.
Plexus Sympathique
Inter iliaque
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (1) : repérage
Installation en procubitus.
Topogramme.
Repérage par des coupes TDM de 5 mm centrées sur l’étage L5-S1.
Choix de la cible :
En avant de L5 (parfois L4 en fonction des crêtes iliaques).
En arrière des vaisseaux iliaques.
Voie droite ou gauche en fonction de l’environnement.
Plexus Sympathique
Inter iliaque
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (2) : mise en place des aiguilles
Matérialisation du trajet de l’aiguille.
Désinfection cutanée et anesthésie locale des plans cutanés et
musculaires.
Mise en place de l’aiguille (spinale 22G) pas à pas sous contrôle TDM.
Maintient de la seringue en aspiration pendant 5 secondes puis injection
de 5 ml de Lidocaïne – Produit de contraste (dilution 3/1).
Contrôle TDM de l’espace de diffusion.
Plexus Sympathique
Inter iliaque
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (3) : mise en place des aiguilles
Plexus Sympathique
Inter iliaque
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (4) : infiltration et
neurolyse proprement dite
Maintient de la seringue en aspiration 10 secondes puis :
Infiltration par injection lente de 1 ampoule d’un corticoïde.
Contrôle de la diffusion.
Neurolyse (Alcoolisation) :
Maintient de la seringue en aspiration 10 secondes.
Injection lente et fractionnée de 5 mL d’alcool absolu.
Contrôle de la diffusion.
Une neurolyse efficace nécessite parfois plusieurs séances à 3
semaines.
Retrait de l’aiguille.
Surveillance du patient pendant 1 heure.
Plexus Sympathique
Inter iliaque
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Complications
• Gastralgies, rétention hydro-sodée, bouffées vasomotrices du visage :
suite à l’utilisation d’un corticoïde retard.
• Atrophie du nerf avec dégénérescence graisseuse : lors d’injection péritronculaires itératives de corticoïdes retards. Espacer les injections de 6
à 8 semaines et en limiter leur nombre : 2 à 4.
• Allergie aux produits injectés : allant de la simple rougeur cutanée
jusqu’au choc anaphylactique et décès.
• Ponction Artérielle ou Veineuse.
Sommaire
Anatomie
Clinique
GANGLION IMPAIR
Infiltration
Complications
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Ganglion Impair
Anatomie
Le ganglion impair ou
ganglion
de
Walter
correspond à l’anastomose
de l’extrémité caudale des
chaînes latéro-vertébrales.
Il est situé médialement
cantre la face antérieure du
coccyx.
Schéma anatomique du plexus interiliaque et du ganglion impair. (Dessin de J.L. Vannson).
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Ganglion Impair
Symptomatologie et diagnostic positif
Coccydynies.
Hypoesthésie des organes pelviens.
Modifications vasomotrices chez la femme (règles).
Troubles de l’éjaculation chez l’homme.
Facteurs favorisants / déclenchants :
Envahissement tumoral des cancers colo-rectaux ou gynécologiques.
Rectites radiques.
Algies chroniques liées à une endométriose.
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Ganglion Impair
Technique d’infiltration (1) : repérage
Installation en décubitus latéral ou en procubitus.
Topogramme.
Repérage par des coupes TDM de 5 mm centrées sur la pointe
coccygienne.
Choix de la cible :
Médialement contre la face antérieure du coccyx.
Complications
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Ganglion Impair
Technique d’infiltration (2) : mise en place des aiguilles
Matérialisation du trajet de l’aiguille.
Désinfection cutanée et anesthésie locale des plans cutanés et
musculaires.
Mise en place de l’aiguille (spinale 22G) pas à pas sous contrôle TDM.
Maintient de la seringue en aspiration pendant 5 secondes puis injection
de 5 ml de Lidocaïne – Produit de contraste (dilution 3/1).
Contrôle TDM de l’espace de diffusion.
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Ganglion Impair
Technique d’infiltration (3) : mise en place des aiguilles
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Ganglion Impair
Technique d’infiltration (4) : infiltration proprement dite
Maintient de la seringue en aspiration 10 secondes puis :
Infiltration par injection lente de 1 ampoule d’un corticoïde.
Contrôle de la diffusion.
Neurolyse (Alcoolisation) :
Maintient de la seringue en aspiration 10 secondes.
Injection lente et fractionnée de 5 mL d’alcool absolu.
Contrôle de la diffusion.
Une neurolyse efficace nécessite parfois plusieurs séances à 3
semaines.
Retrait de l’aiguille.
Surveillance du patient pendant 1 heure.
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Ganglion Impair
Complications
• Gastralgies, rétention hydro-sodée, bouffées vasomotrices du visage :
suite à l’utilisation d’un corticoïde retard.
• Atrophie du nerf avec dégénérescence graisseuse : lors d’injection péritronculaires itératives de corticoïdes retards. Espacer les injections de 6
à 8 semaines et en limiter leur nombre : 2 à 4.
• Allergie aux produits injectés : allant de la simple rougeur cutanée
jusqu’au choc anaphylactique et décès.
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
MASSE PELVIENNE
Complications
Masse Pelvienne
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Anatomie
Toutes masses pelviennes quelque soit sa position anatomique
peut être infiltrées.
Le plus souvent nous avons traités des masses dont l’origine
étaient secondaire.
Elles étaient situées dans les masses musculaires ou osseuses du
pelvis.
Nous adaptons les volumes injectés en fonction de la clinique
décrite par le patient et des rapports anatomiques de la masse.
Masse Pelvienne
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Symptomatologie et diagnostic positif
Douleurs de type tumorale, insomniantes, permanentes, à
recrudescences nocturnes.
Complications
Masse Pelvienne
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (1) : repérage
Installation fonction de la localisation.
Topogramme.
Repérage par des coupes TDM de 5 mm centrées sur la masse.
Choix de la cible :
Masse, si celle-ci est volumineuse, infiltrer en plusieurs sites.
Masse Pelvienne
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (2) : mise en place des aiguilles
Matérialisation du trajet de l’aiguille.
Désinfection cutanée et anesthésie locale des plans cutanés et
musculaires.
Mise en place de l’aiguille (spinale 22G) pas à pas sous contrôle TDM.
Maintient de la seringue en aspiration pendant 5 secondes puis injection
de 5 ml de Lidocaïne – Produit de contraste (dilution 3/1).
Contrôle TDM de l’espace de diffusion.
Masse Pelvienne
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (3) : mise en place des aiguilles
Masse Pelvienne
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Technique d’infiltration (4) : infiltration proprement dite
Maintient de la seringue en aspiration 10 secondes puis :
On complète l’anesthésie par la lidocaïne, jusqu’à un volume de 15 ml
Infiltration par injection lente de 1 ou 2 ampoules d’un corticoïde.
Contrôle de la diffusion.
Retrait de l’aiguille.
Surveillance du patient pendant 1 heure.
Rq. Le traitement de ces masses est le plus souvent symptomatique.
Les doses utilisées sont fonctions du volume de la masse et des
rapports anatomiques de la masse.
Masse Pelvienne
Sommaire
Anatomie
Clinique
Infiltration
Complications
Complications
• Gastralgies, rétention hydro-sodée, bouffées vasomotrices du visage :
suite à l’utilisation d’un corticoïde retard.
• Atrophie du nerf avec dégénérescence graisseuse : lors d’injection péritronculaires itératives de corticoïdes retards. Espacer les injections de 6
à 8 semaines et en limiter leur nombre : 2 à 4.
• Allergie aux produits injectés : allant de la simple rougeur cutanée
jusqu’au choc anaphylactique et décès.
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