Claudie Damour-Terrasson et toute l’équipe éditoriale
vous remercient de votre délité et vous souhaitent
une très belle année 2009...
 auldespagesdeLa
Lettre
conjuguéeaupluriel,
pournotreplusgrandbonheur,
avecles
CorrespondancesenNerfetMuscle
.
4 | La Lettre du Neurologue Nerf & Muscle Vol. XIII - n° 1 - janvier 2009
Éditorial
Un nouveau départ
A new start
Pierre Bouche
C
orrespondances en Nerf et Muscle paraît
à nouveau après une courte interruption.
Un partenariat étroit nous unit désor-
mais à La Lettre du Neurologue, offrant une plus
grande souplesse et une bonne collaboration
entre les comités de rédaction afin d’harmoniser
le contenu des publications. Deux numéros par an
de La Lettre du Neurologue seront ainsi consacrés
au Nerf et Muscle. Les traditionnels comptes-
rendus des observations issues du Congrès nerfs
périphériques paraîtront dans la revue tout au
long de l’année.
Dans ce premier numéro commun, trois articles
méritent quelques commentaires. Le syndrome
de Parsonage et Turner porte le nom des deux
médecins qui l’ont décrit en 1944. Leur descrip-
tion initiale comprend finalement toutes les
formes cliniques aujourd’hui répertoriées. Il est
vrai qu’ils avaient une large cohorte de patients,
majoritairement des jeunes militaires. Depuis
plus de 60 ans, ce syndrome garde tout son
mystère. Le mécanisme physiopathologique
demeure inconnu, le site exact des lésions égale-
ment. Pourquoi, dans la majorité des cas et les
plus typiques, l’atteinte se situe-t-elle dans la
région scapulaire, unilatéralement ? Cette
question n’a pas reçu de réponse satisfaisante.
Lévolution du syndrome est assez stéréotypée et
plaide pour un mécanisme de repousse axonale.
La difficulté vient surtout de l’individualisation
des nombreuses formes cliniques qui lui sont
aujourd’hui rattachées et qui constituent autant
de dilemmes diagnostiques.
Lobservation clinique rapportée dans ce numéro
provient de l’une des présentations faites aux
Journées du nerf périphérique de janvier 2008 et
justifie quelques commentaires. D’abord quant à
la malchance des Québécois de la région de Char-
levoix-Saguenay Lac Saint-Jean, chez lesquels le
nombre de cas d’ataxie spastique est très élevé.
On trouve fréquemment au Québec un nombre
important d’affections héréditaires autosomi-
ques récessives, plus rarement dominantes, ce
qui en fait un réservoir d’études génétiques,
notamment pour la maladie de Friedreich. Ce
phénomène est lié à la grande fréquence des
mariages consanguins avec un nombre de fonda-
teurs réduit. Depuis peu, il est possible d’établir
une classification des ataxies spastiques hérédi-
taires, classification fondée sur l’identification
des gènes responsables.
Les bonnes corrélations phénotype-géno-
type dans les affections hérédo-dégénératives
soulignent paradoxalement l’intérêt d’une
bonne étude clinique de ces patients permet-
tant ainsi de sélectionner les essais en biologie
moléculaire qui s’y rapportent. Cela évite de
longues, coûteuses et difficiles manipulations.
Cela conduit également à souligner le besoin
d’une étroite collaboration entre généticiens et
cliniciens. Létape thérapeutique est une autre
histoire.
Un troisième article renvoie à des questions plus
philosophiques : comment définir le patholo-
gique par rapport au normal et, en fait, qu’est-ce
que le normal ? C’est le sujet de la table ronde
qui s’est tenue à Grenoble lors des XV
e
Journées
francophones d’électro-neuromyographie dont il
est rendu compte dans ce numéro. Aux lecteurs
de se faire leur idée.
MALADIE D’ALZHEIMER
FAIRE FACE
Traitement symptomatique de la maladie d’Alzheimer dans ses formes légères à modérément sévères
(MMSE 10-26 et/ou CDR 1 ou 2)
chlorhydrate de donepezil
ARI-095-11/08
DENOMINATION, COMPOSITION, FORME PHARMACEUTIQUE : ARICEPT®5 mg (Chlorhydrate de donepezil : 5,00 mg, soit 4,56 mg de donepezil base),
ARICEPT®10 mg (Chlorhydrate de donepezil : 10,00 mg, soit 9,12 mg de donepezil base), comprimés pelliculés / comprimés orodispersibles. DONNEES CLINIQUES :
Indications thérapeutiques :Le donepezil est indiqué dans le traitement symptomatique de la maladie d’Alzheimer dans ses formes légères à modérément sévères. Posologie et mode
d’administration :Adulte - Personne âgée : Traitement instauré à la dose de 5 mg/j (prise unique), par voie orale, le soir, avant le coucher ; posologie maintenue pendant au moins 1 mois. En fonction des résultats
cliniques observés après 1 mois, dose augmentée à 10 mg/j (prise unique). Comprimés orodispersibles : les comprimés doivent être placés sur la langue pour permettre la désintégration avec ou sans eau selon la préférence du patient.
Posologie quotidienne max. : 10 mg. CTJ : 3,03 €. Le traitement d’entretien peut être poursuivi tant que le bénéfice existe pour le patient. En conséquence, le bénéfice clinique doit être réévalué de façon régulière. La réponse individuelle au traitement n’est pas
prévisible. A l’arrêt du traitement, il a été observé une réduction progressive des effets bénéfiques produits par le donepezil. Insuffisance rénale :Pas d’adaptation de la posologie. Insuffisance hépatique légère à modérée : Possible augmentation de l’exposition au donepezil : adapter
l’augmentation posologique en fonction de la tolérance individuelle. Pas de données en cas d’insuffisance hépatique sévère. Enfant :Utilisation non recommandée. Contre-indications : Le donepezil est contre-indiqué chez les patients ayant une hypersensibilité connue au chlorhydrate de
donepezil, aux dérivés de la pipéridine ou à l’un des excipients du produit. Le donepezil est contre-indiqué au cours de la grossesse. Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi :cf. Vidal. L’utilisation de donepezil chez des patients au stade sévère de la maladie
d’Alzheimer ou souffrant d’autres types de démence ou d’autres formes de troubles de la mémoire (par exemple, déclin cognitif lié à l’âge) n’a pas été étudiée. Anesthésie : Le donepezil, comme tout inhibiteur de la cholinestérase, peut majorer la relaxation musculaire induite par les traitements
du type succinylcholine lors d’anesthésies. Troubles cardio-vasculaires : En raison de leur activité pharmacologique, les inhibiteurs de la cholinestérase peuvent avoir des effets vagotoniques sur le rythme cardiaque (par exemple, bradycardie). Leur incidence peut être particulièrement élevée
chez les patients présentant une maladie du sinus ou d’autres anomalies de la conduction supra-ventriculaire telles que un bloc sino-auriculaire ou auriculo-ventriculaire. Il a été rapporté des cas de syncope et de convulsions. Lors de l’examen de ces patients, la possibilité de bloc cardiaque ou
de pauses sinusales prolongées doit être envisagée. Troubles gastro-intestinaux : Les patients présentant un risque particulier d’ulcère, comme par exemple ceux ayant des antécédents de maladie ulcéreuse ou recevant un traitement concomitant par des anti-inflammatoires non-stéroidiens
(AINS), doivent faire l’objet d’une surveillance symptomatique attentive. Cependant, les études cliniques conduites avec le donepezil n’ont pas montré d’augmentation de l’incidence des ulcères ou des saignements gastro-intestinaux comparativement au placebo. Troubles génito-urinaires :
Bien que non observée lors des études conduites avec le donepezil, les cholinomimétiques peuvent induire une rétention urinaire. Troubles neurologiques : Convulsions : les cholinomimétiques sont décrits comme potentiellement responsables de crises convulsives généralisées. Toutefois, les
convulsions peuvent aussi être une manifestation de la maladie d’Alzheimer. Les cholinomimétiques peuvent avoir le potentiel d’exacerber ou d’induire des symptômes extra-pyramidaux. Troubles broncho-pulmonaires : Du fait de leur activité cholinomimétique, les inhibiteurs de la cholinestérase
doivent être prescrits avec précaution chez les malades présentant des antécédents d’asthme ou de maladie broncho-pulmonaire obstructive. L’administration concomitante de donepezil et d’autres inhibiteurs de l’acétylcholinestérase, d’agonistes ou d’antagonistes du système cholinergique
est à éviter. Insuffisance hépatique sévère : Il n’existe pas de données chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique sévère. Ce médicament contient du lactose. Mortalité au cours des études menées dans la démence vasculaire : Trois études cliniques d’une durée de 6 mois ont été
menées chez des patients répondant aux critères de démence vasculaire probable ou possible (NINDS-AIREN). Le taux de mortalité dans les 3 études était plus élevé dans le groupe donepezil (1,7 %) que dans le groupe placebo (1,1 %). Cette différence n’étant toute fois pas significative. Dans
les études menées avec le chlorhydrate de donepezil dans la maladie d’Alzheimer d’une part (n = 4 146) et dans l’ensemble des démences, y compris les démences vasculaires d’autre part (n total = 6 888), le taux de mortalité dans les groupes placebo était plus élevé que dans les groupes
donepezil. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction :Métabolisme de théophylline, warfarine, cimétidine ou digoxine non modifié par donepezil. Métabolisme du donepezil non modifié par digoxine ou cimétidine. Métabolisme impliquant le cytochrome P450.
Les inhibiteurs du CYP3A4 (itraconazole, érythromycine, kétaconazole) et 2D6 (fluoxétine, quinidine) pourraient inhiber le métabolisme du donepezil. Concentrations moy. en donepezil augmentées de 30 % env. par kétoconazole chez le volontaire sain. Les inducteurs enzymatiques (rifampicine,
phénytoïne, carbamazépine, alcool) peuvent diminuer les concentrations de donepezil, associations médicamenteuses à utiliser avec précaution. Modification possible de l’activité d’autres traitements anticholinergiques, potentialisation possible de l’activité cholinergique lors de la prise
concomitante de produits tels que succinylcholine, autres agents bloquant le système neuro-musculaire, agonistes cholinergiques, de bêta-bloquants à action sur conduction cardiaque. Grossesse et allaitement :cf. Vidal. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines : cf. Vidal. Evaluation régulière par le médecin traitant. Effets indésirables : Les effets indésirables le plus souvent observés ont été : diarrhées, crampes musculaires, fatigue, nausées, vomissements et insomnie. Les effets indésirables qui ont été rapportés plus d'une fois sont
classés ci-dessous par système-organe et par fréquence comme définies ci-après : très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000, < 1/100), rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rares (< 1/10 000) et fréquences inconnue (impossible d’estimer avec les données
disponibles). Infections : Fréquents : Rhume. Métabolisme et nutrition : Fréquents : Anorexie. Psychiatrie : Fréquents : Hallucinations**, agitation**, agressivité**. Système nerveux : Fréquents : Syncope*, vertiges, insomnie. Peu fréquents : Convulsions*. Rares : Symptômes extra-pyramidaux.
Cardiaque : Atteinte hépatique incluant hépatites***. Peau et phanères : Fréquents : Rash, prurit. Musculo-squelettique : Fréquents : Crampes musculaires. Urogénital : Fréquents : Incontinence urinaire. Généraux : Très fréquents : Céphalée. Fréquents : Fatigue, douleurs. Examen biologique :
Peu fréquents : Légère augmentation des concentrations sériques en créatinine kinase musculaire. Traumatisme et empoisonnement : Fréquents : Accident. * Lors de l'examen des patients ayant présenté syncope ou convulsion, la possibilité de bloc cardiaque ou de pause sinusale prolongée
doit être envisagée (voir Mises en garde). ** Les cas rapportés d'hallucinations, d'agitation et d'agressivité ont régressé lors de la réduction de la dose ou de l'arrêt du traitement. *** En cas d'hépatite d'étiologie inconnue, l'arrêt d'ARICEPT®doit être envisagé. Surdosage : cf. Vidal. Possibilité
de crises cholinergiques (nausées sévères, vomissements, salivation, transpiration, bradycardie, hypotension, dépression respiratoire, collapsus et convulsions, faiblesse musculaire croissante pouvant conduire au décès si les muscles respiratoires sont atteints). Traitement symptomatique
par anticholinergiques tertiaires (sulfate d’atropine recommandé à la dose initiale de 1,0 à 2,0 mg IV, à renouveler si nécessaire en fonction de la réponse clinique). Elimination par dialyse (hémodialyse, dialyse péritonéale ou hémofiltration) du donepezil et/ou de ses métabolites non
documentée. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : cf. Vidal. Classe pharmacothérapeutique : MEDICAMENT DE LA DEMENCE – ANTI-CHOLINESTERASIQUE, Code ATC : N06DA02. Inhibiteur spécifique et réversible de l’acétylcholinestérase. Pharmacocinétique :Absorption :Cmax plasm. :
3, 4 h env. après adm. orale. Cmax et ASC proportionnelles à la dose. t1/2 : 70 h env. Etat d’équilibre : 3 semaines env. Pas d’influence de l’alimentation. Distribution :Liaison aux protéines plasmatiques humaines : 95 % env. Distribution dans les tissus incomplètement documentée.
Métabolisme/Excrétion :Excrétion urinaire principalement (urines : 57 % dont 17 % inchangée et métabolites issus de l’action du Cyt P450 ; 14,5 % dans les fèces). Sexe, race et tabagisme sans influence clinique significative sur concentrations plasmatiques. Insuffisant hépatique léger à
modéré : ASC moy. : + 48 % ; Cmax moy. : + 39 %. Données de sécurité précliniques : cf. Vidal. DONNEES PHARMACEUTIQUES : Excipient : cf. Vidal. Durée, précautions particulières de conservation : 3 ans. Température < 30°C. Nature, contenance du récipient : Cpés pelliculés :
- 28 cpés, plaquettes (PVC/Alu), - 50 cpés, plaquettes (PVC/Alu). Cpés orodispersibles : - 28 cpés, plaquettes (PVC-PVDC/Alu), - 50 cpés, plaquettes (PVC-PVDC/Alu). PRESENTATIONS, NUMEROS D’IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE : Cpés pelliculés : ARICEPT 5 mg : - 344 490-9 :
28 cpés, PPTTC : 80,66 €, Remb. Séc. Soc. : 65 %, Agr. Coll. - 568 390-8 : 50 cpés, format hospitalier, Agr. Coll. ARICEPT 10 mg : - 344 495-0 : 28 cpés, PPTTC. : 80,66 €, Remb. Séc. Soc. : 65 %, Agr. Coll. - 568 391-4 : 50 cpés, format hospitalier, Agr. Coll. Cpés orodispersibles :
ARICEPT 5 mg : - 373 060-9 : 28 cpés, PPTTC : 80,66 €, Remb. Séc. Soc. : 65 %, Agr. Coll. - 380 835-2 : 50 cpés, format hospitalier, Agr. Coll. ARICEPT 10 mg : - 373 064-4 : 28 cpés, PPTTC : 80,66 €, Remb. Séc. Soc. :
65 %, Agr. Coll. - 380 836-9 : 50 cpés, format hospitalier, Agr. Coll. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE : Liste I - Surveillance particulière nécessaire pendant le traitement. Prescription initiale annuelle
réservée aux médecins spécialistes en neurologie, en psychiatrie, aux médecins spécialistes titulaires du diplôme d’études spécialisées complémentaires de gériatrie et aux médecins spécialistes ou qualifiés en
médecine générale titulaires de la capacité de gérontologie. Traitement symptomatique des formes légères à modérément sévères de la maladie d’Alzheimer (score >10 MMSE et /ou CDR de niv.1 ou 2).
DATE D’AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT : Cpés pelliculés : 3 septembre 1997 ; 07 mai 2007, cpés orodispersibles : 22 Février 2006. DATE DE MISE A JOUR : Cpés pelliculés : 25 Octobre 2007, cpés orodispersibles :
15 Octobre 2008. TITULAIRE DE L’AMM : Eisai S.A.S., Tour Manhattan, 5/6, place de l’Iris, 92095 PARIS LA DEFENSE 2 Information médicale : 01 47 67 00 05. MLC Aricept+oro CD 011208.
Pour une information complète, consulter le dictionnaire VIDAL.
(1) HAS. Avis de la Commission de la Transparence, juin 2007.
Le donepezil (ARICEPT®) a démontré une efficacité
dès la posologie minimale recommandée (5 mg/j) (1)
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