vi que faire quand l`épidémie d`ebola est terminée

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MINISTERE DE LA SANTE
--------------SECRETARIAT GENERAL
--------------DIRECTION GENERALE
DE LA SANTE
--------------DIRECTION DE LA LUTTE
CONTRE LA MALADIE
--------------SERVICE DE SURVEILLANCE
EPIDEMIOLOGIQUE
BURKINA FASO
Unité - Progrès - Justice
DIRECTIVES NATIONALES POUR
LA PREPARATION ET LA
RIPOSTE A UNE EPIDEMIE DE
MALADIE A VIRUS EBOLA
Octobre 2014
Table des matières
ABREVIATIONS ET ACRONYMES .........................................................................................3
INTRODUCTION .........................................................................................................................4
I.
GENERALITES SUR LA MALADIE A VIRUS EBOLA ..................................................4
1.1 Le virus Ebola et ses modes de transmission .............................................................4
1.2 Définitions standards de cas .........................................................................................7
II. STRATEGIE GENERALE DE PREVENTION ET DE CONTROLE DES
EPIDEMIES DE MVE .................................................................................................................9
III.
QUE FAIRE DURANT LA PERIODE PRE-EPIDEMIQUE ? ...................................10
3.1 Renforcement du système de surveillance de la MVE ............................................10
3.2 Dynamisation des comités de gestion des épidémies et des équipes
d’intervention rapide à tous les niveaux ............................................................................11
3.3 Identification des sites d’isolement et de prise en charge des cas suspects de
MVE .........................................................................................................................................12
3.4 Renforcement des mesures de prévention des infections en milieu de soins ......12
3 .5 Promotion de la santé et prévention du risque d'émergence d’épidémie ............12
3.6 Collaboration avec les services de santé animale et de l'environnement .............12
IV.
QUE FAIRE EN CAS DE SUSPICION DE MVE ? ...................................................13
4.1. Au niveau CSPS / CM / CMA / toute autre structure privée de soins du même
niveau ......................................................................................................................................13
4.2. Au niveau CHR/ CHU /HN / toute autre structure privée de soins du même
niveau ......................................................................................................................................14
4.3. Au niveau District / DRS ............................................................................................... 15
4.4. Au niveau central (DLM, DL) .......................................................................................15
4.5. L’équipe spéciale de prélèvements du Centre Muraz .............................................15
4.6. Au niveau de la communauté ......................................................................................15
4.7. Aux points d’entrée (postes frontaliers/aéroports) ...................................................16
4.7.1 Avec service de santé disponible .........................................................................16
4.7.2 Sans service de santé disponible .........................................................................16
4.8. Gestion des cas suspects en attente des résultats du laboratoire ........................16
4.8.1 Mettre en place le processus de suivi des personnes contact du cas suspect
..............................................................................................................................................16
4.8.2 Appliquer les premières mesures de prévention et de lutte pour protéger le
personnel soignant, les patients et leurs familles ........................................................16
4.9. Hygiène des lieux, gestion des déchets biomédicaux et enterrement sécurisé ..17
4.9.1 Hygiène des lieux ....................................................................................................17
4.9.2 Gestion des déchets biomédicaux .......................................................................18
1
4.9.3
V.
Enterrement sécurisé..........................................................................................20
QUE FAIRE QUAND L'ÉPIDÉMIE D'EBOLA EST CONFIRMÉE ? ..........................20
5.1 Au niveau de la DLM.....................................................................................................20
5.2 Au niveau de la DRS ......................................................................................................20
5.3 Au niveau du district sanitaire.......................................................................................21
5.4 Au niveau de la structure de soins ayant abrité le cas .............................................21
5.5 Au niveau du centre prise en charge MVE .................................................................21
VI QUE FAIRE QUAND L'ÉPIDÉMIE D'EBOLA EST TERMINÉE ? .............................. 22
6.1 Déclarer la fin de l’épidémie .........................................................................................22
6.2 Élaborer le rapport de fin de l’épidémie ......................................................................22
6.3 Archiver les documents de l’épidémie.........................................................................22
6.4 Évaluer la gestion de l’épidémie ..................................................................................22
6.5 Reprendre les activités de la période pré-épidémique .............................................22
ANNEXES ..................................................................................................................................23
2
ABREVIATIONS ET ACRONYMES
ARN
CHR :
CHU :
CM :
CMA :
CSPS :
DGPML :
DGS :
DL
DLM :
DRS :
DS
HN :
IgM:
MATS :
Acide Ribo Nucléique
Centre Hospitalier Régional
Centre Hospitalier Universitaire
Centre Médical
Centre Médical avec Antenne chirurgicale
Centre de Santé et de Promotion Sociale
Direction Générale de la Pharmacie du Médicament et des
Laboratoires
Direction Générale de la Santé
Direction des Laboratoire
Direction de la Lutte contre la Maladie
Direction Régionale de la Santé
District Sanitaire
Hôpital National
Immunoglobuline M
Ministère de l’Administration Territoriale et de la Sécurité
MS :
MVE :
OMS
ONG :
ORSEC :
PEC :
PI :
PTF :
RT-PCR :
RDC :
RSI :
SG :
SOP :
TDR :
UNICEF :
Ministère de la Santé
Maladie à Virus Ebola
Organisation Mondiale de la Santé
Organisation Non Gouvernementale
Organisation des Secours
Prise en Charge
Prévention des Infection
Partenaires Techniques et Financiers
Transcriptase inverse par Polymérase Chaîne Réaction
République Démocratique du Congo
Règlement Sanitaire International
Secrétariat Général
Standard Operating Procedures
Test de Diagnostic Rapide
Fonds des Nations Unies pour l’Enfance
3
INTRODUCTION
La sous-région Ouest africaine est confrontée depuis mars 2014 à une épidémie de
maladie à virus Ebola (MVE), notifiée initialement en Guinée puis s’est propagée à ce
jour au Libéria, en Sierra Leone, au Nigéria et au Sénégal. Une flambée distincte de
maladie à virus Ébola a également été notifiée en République démocratique du Congo.
Face à la situation préoccupante de l’évolution de l’épidémie, l’OMS a appelé à la
mobilisation générale pour une réponse internationale et coordonnée à l’épidémie,
déclarée « urgence de santé publique de portée mondiale ».
Le Burkina Faso, de par sa position géographique et du fait de la grande mobilité des
populations dans la sous-région est à risque à l’instar des autres pays de la sousrégion. En vue d’une préparation et une réponse adéquate à une éventuelle épidémie
de MVE au Burkina, les présentes directives destinées au personnel de santé, ont été
élaborées et décrivent les mesures de prévention et de contrôle à mettre en place
avant, pendant et après l'épidémie.
I.
GENERALITES SUR LA MALADIE A VIRUS EBOLA
1.1 Le virus Ebola et ses modes de transmission
Le virus Ebola, découvert en 1976, est le plus long virus connu, pouvant atteindre 8
μm pour un diamètre de 100 nm. Cette forme de fil a donné le nom de Filoviridae
(Filovirus) à sa famille qui inclut également le virus Marburg. L'enveloppe lipidique de
ce virus le rend sensible aux agents décontaminant classiques, détergents, alcool, eau
de Javel.
Il existe cinq espèces distinctes du genre Ebolavirus : Bundibugyo; Zaïre; Reston;
Soudan; Forêt de Taï.
Seules les 3 espèces Bundibugyo, Soudan et Zaïre ont été à ce jour, associées à des
épidémies de MVE de grande ampleur, caractérisées par une transmission
interhumaine élevée et causant la mort de 25 à 90 % des personnes infectées.
Depuis sa découverte en 1976, la maladie à virus Ebola (MVE) sévit principalement en
Afrique sub-saharienne.
Les premiers cas de MVE ont été rapportés en République Démocratique du Congo
(RDC) et au Soudan (1976); depuis, les flambées de MVE ont été rapportées en RDC
(1977, 1995, 2007, 2008, 2012), au Soudan (1979, 2004), au Gabon (1994, 1996,
2001, 2002), en Ouganda (2000, 2007, 2011, 2012), en République du Congo (2001,
2002, 2003, 2005), en Guinée (2014), au Liberia (2014), en Sierra Leone (2014) et au
Nigéria (2014, suite à l’importation d’un malade venant du Libéria) (Figure 1). La Côte
d'Ivoire (1994) a rapporté un cas isolé causé par l’espèce Taï chez un expatrié qui
s'était infecté au cours de l'autopsie d'un chimpanzé lui-même contaminé. Il n'y a pas
eu de transmission secondaire et le patient a survécu à l'infection.
4
Figure 1 : Répartition géographique des épidémies d'Ebola et de Marburg en
Afrique (1967-2014).
En Afrique, les chauves-souris frugivores de la famille Pteropodidae sont considérées
comme les hôtes naturels des filovirus et il est probable que la répartition
géographique des virus Ebola corresponde à celle des chauves-souris de la famille
Pteropodidae. En conséquence, le virus Ebola doit être considéré comme endémique
dans tous les pays d’Afrique subsaharienne (figure 1).
Le virus Ebola infecte les populations de chauves-souris de la famille des
Pteropodidae avec des prévalences qui varient en fonction des saisons et de la
composition des populations.
Dans la forêt tropicale, les chauves-souris frugivores porteuses du virus entrent en
contact direct ou indirect avec d'autres animaux qu'ils infectent provoquant parfois des
épidémies de grande ampleur chez les chimpanzés, les gorilles et d'autres singes. Par
la suite, les êtres humains peuvent se contaminer soit par contact direct avec les
chauves-souris infectées, soit lors de la manipulation de chimpanzés, gorilles, singes,
antilopes de forêts et porcs-épics infectés trouvés morts ou malades dans la forêt.
La transmission de l’Homme à l’Homme se fait par contact direct avec le sang, la
salive, la sueur, les urines, les selles, linge souillé, les ustensiles souillés d’une
personne atteinte de MVE.
5
Lors des épidémies de MVE, seul le respect rigoureux des règles de biosécurité et le
renforcement du système de surveillance permettent d’arrêter la progression de
l’épidémie contribuant ainsi à réduire le nombre de victimes.
Les règles de biosécurité comprennent entre autres les mesures de base contre
l'infection en milieu médical, l’isolement des malades, la protection de tous les acteurs
chargés de la gestion des patients par le port d'équipement de protection individuelle,
la désinfection des objets et endroits souillés et les enterrements sécurisés.
L'information de la population et la mise en place d'un programme intense de
mobilisation sociale sont des mesures essentielles à mettre en place pour lutter
efficacement contre les flambées épidémiques. Ces mesures encouragent : l'abandon
des comportements à risque, une application effective des pratiques qui empêchent
l'infection ou qui diminuent la transmission communautaire.
Au cours des flambées, les programmes de mobilisation sociale aident les populations
affectées à mieux accepter les directives médicales qui sont parfois très strictes.
Messages clés
La maladie à virus Ebola est transmise d’Homme à Homme par le sang, les fluides
corporels et les objets contaminés.
Seul le respect rigoureux des règles de prévention de l’infection permet d’arrêter la
progression de l’épidémie et de réduire le nombre de victimes.
Tout agent de santé doit appliquer les mesures usuelles de préventions des infections
quel que soit le patient et quel que soit le diagnostic, dans toute pratique
professionnelle et à tout moment.
Le port de combinaison de protection individuelle n’est nécessaire qu’en cas de
suspicion de MVE.
6
1.2 Définitions standards de cas
 Définition de cas suspects de MVE au Burkina Faso (dans le contexte actuel
d’épidémie à MVE dans la sous-région)
Toute personne qui présente :

une fièvre élevée à début brutal qui ne répond pas au traitement de causes
habituelles de fièvre dans la région et au moins 3 des symptômes suivants :
céphalées (maux de tête), perte d’appétit, fatigue intense, douleur musculaire ou
articulaire, difficulté à respirer, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales,
difficulté à avaler, hoquet, saignement inexpliqué (hémorragies gingivale,
conjonctivales, ou présence de sang dans les urines ou selles).
Ou

un décès brutal inexpliqué.
La présence d’un des éléments ci-dessous à l’interrogatoire renforce la suspicion en
faveur de la MVE :
-
-
une notion de séjour dans un pays épidémique au cours des trois (3) semaines
précédant le début des symptômes ;
un contact avec un cas suspect, probable ou confirmé au cours des trois (3)
semaines précédant le début des symptômes ;
un contact avec des animaux sauvages malades ou morts au cours des trois (3)
semaines précédant le début des symptômes ;
une notion de séjour dans une région enregistrant des morts inexpliquées
d’animaux sauvages au cours des trois (3) semaines précédant le début des
symptômes ;
une notion de contact avec un sujet venant d’un pays en épidémie au cours des
trois (3) semaines précédant le début des symptômes.
NB : dans les situations ordinaires, il faut se référer à la définition du guide technique
de la SIMR.
7
 Cas probable de maladie à virus Ebola (Définition de cas à utiliser uniquement
au niveau des hôpitaux et des équipes de surveillance)
Tout cas suspect ne pouvant plus bénéficier de confirmation biologique, mais dont le
sous-comité de surveillance estime, après évaluation lors d’une réunion de
classification des cas, qu’il y a preuve de lien épidémiologique avec un cas confirmé.
NB : Aussi longtemps qu’il existe pour un cas des possibilités de confirmation
biologique, le cas suspect ne peut être classifié probable. Il devra rester
suspect jusqu’à l’obtention des résultats de laboratoire qui vont permettre de le
reclasser comme cas «confirmé» ou «non cas».
 Cas confirmé de Maladie à virus Ebola
Tout cas suspect avec un résultat de laboratoire positif. Les cas confirmés au
laboratoire doivent être positifs soit pour l’antigène du virus, soit pour l'ARN viral
détecté par RT- PCR, soit pour les anticorps IgM dirigés contre Ebola.
 Personne contact d'un cas de maladie à virus Ebola
Toute personne ayant été, dans les 21 jours précédents, exposée à un cas suspect,
probable ou confirmé de MVE selon au moins une des modalités suivantes:
- a dormi dans le même foyer que le cas ;
- a eu un contact physique direct avec le cas (vivant ou décédé) pendant sa
maladie ;
- a eu un contact physique direct avec le cas (décédé) pendant les funérailles ;
- a eu un contact direct avec le sang ou les fluides corporels du cas pendant sa
maladie ;
- a eu un contact direct avec les vêtements ou le linge du patient,
- a été allaité au sein d’un cas (pour un bébé).
 Personne contact d'un animal mort ou malade
Toute personne ayant été, dans les 21 jours précédents, exposée à un animal mort ou
malade selon au moins une des modalités suivantes:
- a eu un contact physique direct avec l'animal ;
- a eu un contact direct avec le sang ou les fluides corporels de l'animal ;
- a dépecé l'animal ;
- a mangé de la viande de brousse crue.
8
 Personne contact d'un laboratoire
Toute personne ayant été, dans les 21 jours précédents, directement exposée à du
matériel biologique dans un laboratoire selon au moins une des modalités suivantes:
- a eu un contact direct (sans mesures usuelles de protection contre les
infections) avec des prélèvements de patients suspects, probables ou confirmés
de MVE ;
- a eu un contact direct avec des prélèvements d'animaux suspects MVE.
Le contact avec un établissement hospitalier où des cas de MVE ont été pris en
charge dans les 21 jours précédents le début des symptômes de la maladie constitue
un autre facteur de risque de la MVE.
La personne contact doit être suivie pendant 21 jours après l’exposition.
Si le contact est asymptomatique pendant 21jours après son exposition, il sort du suivi.
II.
STRATEGIE GENERALE DE PREVENTION ET DE CONTROLE DES
EPIDEMIES DE MVE
Au regard de l’épidémiologie de la MVE, la stratégie de prévention et de contrôle des
épidémies considère les périodes suivantes:
-
période pré-épidémique (préparation et alerte) ;
période épidémique ;
période post-épidémique.
Une approche multisectorielle et pluridisciplinaire coordonnée s’impose pour
prévenir et lutter contre la maladie.
9
Tableau I : Stratégies recommandées par l’OMS selon les différentes phases
Période pré épidémique
Préparation
Renforcement
du
système
de
surveillance de la MVE
Renforcement
des
mesures de prévention
des
infections
associées aux soins
Promotion de la santé
et de prévention du
risque
d'émergence
d’épidémie
Collaboration avec les
services de santé
animale
et
de
l'environnement
Alerte
suspect)
(cas
Investigation
épidémiologique
Période
épidémique
Période
épidémique
Lutte
Evaluation
Coordination
mobilisation
ressources
et
Déclaration de la fin
des
de l’épidémie
Collecte
et
Surveillance
expédition
des
laboratoire
prélèvements
Mesures
contrôle
nécessaires
de
Evaluation
ressources
locales et
besoins
des
et
Programme
de
promotion de la
santé
et
de
communication
Rétablissement des
activités sociales et
lutte
contre
la
stigmatisation
Reprise
des
activités
de
surveillance de la
phase préparatoire
Elaboration
Prise en charge
rapport
de
des des patients
d’épidémie
Renforcement des
Dynamisation
des Interprétation des
mesures de base
comités de gestion résultats
de
contre
l’infection
des épidémies
laboratoire
en milieu de soins
Identification des sites
d’isolement et de prise Prise de décision Logistique
en charge
III.
post-
Archivage
documents
Evaluation de
gestion
de
flambée
d’un
fin
des
la
la
QUE FAIRE DURANT LA PERIODE PRE-EPIDEMIQUE ?
Durant la phase de préparation
3.1 Renforcement du système de surveillance de la MVE
3.1.1 Détection et notification des cas
- diffuser les définitions de cas de MVE dans les formations sanitaires ;
- former/recycler le personnel en matière de surveillance des MVE ;
- rechercher systématiquement les éventuels cas suspects de MVE ;
- notifier immédiatement tout cas répondant à la définition de cas et remplir les
fiches de notification et d’investigation des cas ;
10
- renforcer le contrôle des passagers et des produits d’origine animale aux points
d’entrée et de passages frontaliers ;
- identifier et informer les personnes-ressources (agents de santé à base
communautaires, volontaires de la Croix-Rouge, chefs religieux, accoucheuses
traditionnelles, tradipraticiens, responsables communautaires, sapeurs-pompiers,
agents de sécurité, le personnel de secours, etc.) pour la surveillance à base
communautaire ;
- organiser des rencontres périodiques de sensibilisation avec les communautés,
notamment celles vivant dans les zones à risque et celles exerçant des activités à
risque (chasseurs, mineurs) ;
- investiguer toute suspicion ou rumeur de cas de MVE et de décès inexpliqués ;
- communiquer les informations en retour aux personnes ressources sur les
rumeurs signalées ou notifiées.
3.1.2 Préparation du dispositif de prélèvement des échantillons pour le laboratoire
- disposer de matériel pour le prélèvement des échantillons et de tenues de
protection individuelle dans toutes les régions ;
- rendre disponible le matériel pour le prélèvement des échantillons et de tenues
de protection individuelle à la DLM et au Centre Muraz ;
- disposer des boîtes de transport adéquat des échantillons prélevés (triple
emballage) ;
- identifier le laboratoire de référence national et international qui va prendre en
charge les échantillons prélevés ;
- rendre disponible les ressources pour l’expédition éventuelles des échantillons à
l’extérieur ;
- former les acteurs identifiés pour la réalisation des prélèvements sécurisés des
échantillons.
NB : le Burkina Faso a mis en place un système de prélèvement et
d’acheminement des échantillons assuré par une équipe conjointe Centre Muraz
et DGPML.
3.2 Dynamisation des comités de gestion des épidémies et des équipes
d’intervention rapide à tous les niveaux
- mobiliser les équipes d’intervention rapide ;
- tenir régulièrement les réunions des différents démembrements des comités de
gestion des épidémies ;
- élaborer un plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de MVE ;
- mettre en place au minimum sept sous-comités par comité de gestion des
épidémies :
o sous-comité Surveillance épidémiologie, laboratoire et recherche ;
11
o sous-comité Promotion de la santé, mobilisation sociale et éducation
sanitaire ;
o sous-comité Prise en charge des cas et gestion sécurisée des
enterrements ;
o sous-comité Prise en charge psychosociale ;
o sous-comité Logistique et sécurité ;
o sous-comité Médias et communication ;
o sous-comité Environnement et contrôle du vecteur.
3.3 Identification des sites d’isolement et de prise en charge des cas suspects
de MVE
Chaque structure sanitaire de soins devra identifier et aménager un endroit pour
l’isolement et la prise en charge des cas suspects de MVE en attente des résultats de
laboratoire.
Cette identification est sous la responsabilité du comité de gestion des épidémies qui
devra veiller à la disponibilité du matériel et des équipements nécessaires à son
aménagement.
3.4 Renforcement des mesures de prévention des infections en milieu de soins
- renforcer l’application des mesures de base contre l'infection en milieu de soins
par la diffusion des directives de PI, formation/recyclage du personnel de santé
aux mesures de PI et sur la gestion des déchets bio médicaux ;
- disposer du matériel de base contre l'infection en milieu médical (gants,
masques, blouses, etc…) et du matériel d’hygiène et de désinfection (savon,
alcool, eau de Javel, etc.) au niveau des formations sanitaires ;
- constituer des stocks de tenues de protection individuelle et autre matériel
nécessaire aux investigations épidémiologiques aux différents niveaux.
3 .5 Promotion de la santé et prévention du risque d'émergence d’épidémie
- obtenir et adapter localement les messages clés pour diminuer les
comportements à risque et promouvoir les pratiques qui empêchent l'infection
ou qui diminuent la transmission communautaire ;
- sensibiliser les leaders d’opinion, la population et en particulier les groupes à
risque élevé comme les chasseurs, les tradipraticiens, le personnel de santé.
3.6 Collaboration avec les services de santé animale et de l'environnement
- mettre en place au niveau de la localité, un cadre de collaboration avec les
responsables de la surveillance de la faune sauvage ;
- informer les agents des eaux et forêts ainsi que les chasseurs sur la maladie
d'Ebola, les comportements à risque et les mesures de protection qui peuvent
être prises au plan individuel pour éviter l'infection ;
- surveiller les pathologies chez les chasseurs dans les zones à risque ;
12
-
-
demander aux responsables de la faune sauvage d'intensifier la surveillance
des cas de décès inexpliqués chez la faune sauvage (notamment, chauvesouris, chimpanzés et singes). Une mortalité anormale chez la faune sauvage
devra être investiguée pour en déterminer la cause ;
identifier toutes les points d’entrée sur le territoire national en collaboration avec
le MATS ;
organiser des rencontres d’échanges et d’informations avec les forces de
défense et de sécurité, les enseignants….
 Si des prélèvements animaux se révèlent positifs pour Ebola (pré-alerte),
les autorités sanitaires doivent être immédiatement alertées en vue de :
 préparer les équipes d'intervention rapide ;
 préparer une campagne de prévention en vue de prévenir l'introduction
du virus dans la population humaine et sa propagation : informer le public
sur la maladie, les comportements à risque et les mesures de protection
qui peuvent être prises au niveau individuel ;
 renforcer les mesures de base contre l’infection en milieu de soins ;
 renforcer la surveillance humaine et animale.
IV.
QUE FAIRE EN CAS DE SUSPICION DE MVE ?
La detection des cas suspects de MVE repose sur un interrogatoire complet et basée
sur la definition de cas en vigueur.
Devant un cas suspect de MVE, ne pas paniquer mais rester professionnel et
entreprendre les actions suivantes aux différents niveaux :
4.1. Au niveau CSPS / CM / CMA / toute autre structure privée de soins du même
niveau
- expliquer au malade la suspicion de la MVE et la nécessité de l’isoler pour sa
prise en charge adaptée et éventuellement un prélèvement par une équipe
spéciale ;
- assurer une communication efficace avec le patient et ses accompagnants
ainsi qu’avec les autorités locales ;
- isoler le patient dans la salle d’isolement prévue à cet effet;
- informer immédiatement son supérieur hiérarchique direct de la détection du
cas suspect ;
- remplir correctement la fiche de notification des cas (annexe 1) ;
- appliquer les précautions standard et porter l’équipement de protection
individuel disponible avant d’examiner le patient et commencer le traitement
basé sur la clinique ;
13
-
désinfecter immédiatement à l’eau de javel, la salle de consultation où a été
reçu le malade avant de recevoir d’autres patients (annexe 11).
NB : Si le malade n’arrive pas à se déplacer le personnel de santé doit porter la
combinaison de protection individuelle et le conduire à l’endroit d’isolement.
Ne faire aucun prélèvement pour les examens de laboratoire sur le malade suspect de
MVE en attendant l’équipe d’investigation, y compris TDR paludisme, sérologie retro
virale, examens d’urine etc.
4.2. Au niveau CHR/ CHU /HN / toute autre structure privée de soins du même
niveau
- expliquer au malade la suspicion de la MVE et la nécessité de l’isoler pour sa
prise en charge adaptée et éventuellement un prélèvement par une équipe
spéciale ;
- assurer une communication efficace avec le patient et ses accompagnants
ainsi qu’avec les autorités locales ;
- isoler le patient dans la salle d’isolement prévue à cet effet;
- informer immédiatement le cas à son supérieur hiérarchique immédiat ;
- notifier immédiatement le cas à la DLM ;
- remplir correctement la fiche de notification des cas et envoyer immédiatement
à la DLM (annexe 1);
- appliquer les précautions standard et porter l’équipement de protection
individuel disponible avant d’examiner le patient et commencer le traitement
basé sur la clinique ;
- désinfecter immédiatement à l’eau de javel, la salle de consultation où a été
reçu le malade avant de recevoir d’autres patients (annexe 11);
- alerter l’équipe d’intervention rapide mise en place au sein de la structure pour
l’investigation approfondie du cas ;
 l’équipe d’investigation de la structure CHU/HN, une fois qu’elle est
alertée, devra :
- utiliser l’équipement et les intrants requis pour l’investigation ;
- procéder à l’investigation du cas ;
- donner des consignes pour la PEC du cas ;
- assurer une communication efficace avec le patient et ses
accompagnants;
- accompagner l’équipe du Centre Muraz pour le prélèvement ;
- alerter la direction régionale de la santé de son ressort.
14
4.3. Au niveau District / DRS
- mobiliser l’équipe d’intervention rapide ;
- envoyer l’équipe d’intervention rapide pour investiguer davantage devant toute
suspicion de cas de MVE ;
- utiliser l’équipement et les intrants requis pour l’investigation et la PEC ;
- procéder à l’investigation du cas et remplir la fiche d’investigation et envoyer
immédiatement à la DLM (annexe 2) ;
- notifier immédiatement le cas à la DLM ;
- donner des consignes pour la PEC du cas ;
- informer les autorités administratives locales ;
- dresser la liste des personnes contact ;
- mettre en place un dispositif pour le suivi des personnes contact (annexe 10) ;
- assurer la désinfection des lieux (annexe 11) ;
- assurer une communication efficace avec le patient et ses accompagnants
ainsi qu’avec les autorités locales ;
- accompagner l’équipe du Centre Muraz pour le prélèvement.
4.4. Au niveau central (DLM, DL)
- analyser la pertinence des éléments recueillis lors de l’investigation ;
- décider de l’éventualité d’un prélèvement en vue de la confirmation ou de
l’infirmation ;
- mobiliser éventuellement l’équipe de prélèvement du Centre Muraz ;
- informer la hiérarchie ;
- la DL est informée du jour du prélèvement par la DLM/Centre Muraz ;
- le DS/DRS/CHR/CHU est également informé par la DLM/Centre Muraz du jour
du prélèvement.
4.5. L’équipe spéciale de prélèvements du Centre Muraz
Cette équipe devra :
- effectuer le déplacement sur le site du cas suspect ;
- effectuer le prélèvement adéquat et le conditionner ;
- Transmettre à la DL, pour le triple emballage.
4.6. Au niveau de la communauté
Lorsqu’un cas ou un décès suspect est détecté au sein de la communauté, il faut :
- informer le centre de santé le plus proche, ou appeler le numéro vert disponible
(le 80 00 11 20 actuellement) ;
- assurer une communication efficace avec le patient et ses accompagnants
ainsi qu’avec les autorités locales.
NB : l’agent de santé évaluera sur place dans la communauté et en fonction s’en
référera à sa hiérarchie pour le transfert du cas suspect.
15
4.7. Aux points d’entrée (postes frontaliers/aéroports)
4.7.1 Avec service de santé disponible
- appliquer la procédure décrite pour le niveau CSPS/CM/CMA.
4.7.2 Sans service de santé disponible
- isoler et sécuriser le patient ;
- informer le centre de santé le plus proche ;
- dresser la liste de tous les autres passagers en utilisant le registre destiné à cet
effet (annexe 3) ;
- assurer la désinfection du véhicule de transport.
NB : l’agent de santé évaluera sur place et en fonction s’en référera à sa hiérarchie
pour le transfert du cas suspect.
4.8. Gestion des cas suspects en attente des résultats du laboratoire
4.8.1 Mettre en place le processus de suivi des personnes contact du cas
suspect
- identifier tous les contacts du cas suspect en utilisant la définition des cas
(annexe 4) et dresser la liste des contacts. Afin de rendre le suivi des
contacts aisé, sensibiliser la famille sur l’importance du suivi ;
- identifier les équipes en collaboration avec les volontaires de la Croix Rouge
ou toutes autres personnes ressources pour assurer le suivi des contacts à
domicile ;
- démarrer le suivi des contacts.
4.8.2 Appliquer les premières mesures de prévention et de lutte pour
protéger le personnel soignant, les patients et leurs familles
-
assurer la prise en charge médicale, psycho-sociale du patient en isolement
en prenant toutes les mesures de prévention de l’infection ;
veiller à l’alimentation du malade ;
assurer la gestion sécurisée du linge, excréta ;
assurer la sécurité du site ;
préparer un éventuel transfert du cas vers le centre de traitement s’il est
confirmé.
16
4.9. Hygiène des lieux, gestion des déchets biomédicaux et enterrement sécurisé
4.9.1 Hygiène des lieux
Les salles d’attente et de consultation doivent être régulièrement nettoyées avec de
l’eau javellisée à une concentration d’environ 0.5% équivalent à 5 grammes de chlore
actif par litre de solution.
Dès lors qu’il y a un cas suspect, son passage doit être suivi par un nettoyage et
désinfection des lieux. Lorsqu’il y a des rejets (vomissures, etc.) le nettoyage doit être
immédiat avec de l’eau javellisée en suivant les indications ci-après :
- verser la préparation d’eau javellisée sur le sang, etc. ;
- tremper complètement une grande serviette dans la préparation d’eau de
Javel et utiliser cette serviette imbibée d’eau de Javel pour nettoyer le sang ;
- mettre la serviette souillée dans un seau et verser dessus la préparation
d’eau de Javel ;
- mettre à tremper les serviettes souillées dans un seau rempli avec la
préparation d’eau de Javel pendant au moins une heure. Au bout d’une
heure de trempage, les serviettes peuvent être lavées avec du savon et
après séchage, être réutilisées.
Il ne faut jamais mettre de l’eau javellisée dans la bouche ou les yeux du malade.
17
4.9.2 Gestion des déchets biomédicaux
Définition, transport, ramassage et élimination des déchets
Types
déchets
Déchets
incinérables
Déchets
liquides
de Définitions et exemples
Les déchets secs sont tous les déchets
contenant un faible taux d’humidité et qui
peuvent facilement être brûlés.
Par exemple : les pansements, les
emballages, le papier, les vêtements de
protection usagers (blouses, gants, etc.),
etc.
Les déchets humides sont tous les
déchets contenant un fort taux
d’humidité.
En pratique, il s’agit principalement de
déchets contaminés qui ont été
décontaminés par une solution chlorée
(vêtements, matelas, etc.).
Les fluides corporels sont : Le vomi, les
selles, l’urine, le sang, etc.
Les fluides corporels peuvent être
sécrétés de deux manières :
De façon contrôlée (dans un
seau) ;
De façon incontrôlée (sur le sol,
sur un lit, sur des vêtements, etc.)
Collecte
Transport
Elimination
L’agent de ramassage
des déchets devra
rapidement transporter
le(s) sac(s) vers la zone Les sacs doivent être
de
traitement
des brûlés sans avoir été
Les déchets incinérables sont déchets.
ouverts.
placés dans deux sacs poubelles
en plastique. Lorsqu’il est à moitié
plein, ramassez le sac et fermez le
à l’aide d’une cordelette ou de
ruban
adhésif.
Décontaminez
l’extérieur du sac. Remplacer les
sacs immédiatement.
Pour éviter les risques de fuites,
2 sacs, l’un dans l’autre, seront
utilisés pour le ramassage des
déchets secs et humides.
 Contrôlée :
Une fois que les fluides ont été
sécrétés, ajoutez de la solution
chlorée concentrée à 0,5% pour
complètement
recouvrir
les
excrétas.
Laissez le chlore agir pendant au
moins 15 minutes.
Transportez le seau
fermé jusqu’aux latines
sans en renverser ou
éclabousser.
Les déchets liquides
peuvent être éliminés
dans une fosse à
déchets
liquides
spécifique ou dans la
fosse des latrines.
1
 Incontrôlée :
Versez une solution chlorée
concentrée à 0,5% sur les
excrétas en prenant soin de
ne pas éclabousser.
Epongez avec une lingette
ou une serviette.
Déchets
organiques
Objets
tranchants
coupants
Les déchets organiques proviennent du
corps humain : Placentas, parties du
corps humain, etc.
Autres déchets organiques, par exemple
les restes de nourriture.
Objets qui peuvent provoquer coupures
ou piqûres, tels que les aiguilles, les
et scalpels, les couteaux, les kits à
perfusion, les scies, le verre brisé, les
clous, etc.
Eaux de ruissellement : eaux de pluies
provenant du toit ou autres.
Eaux usées
Eaux usées : Eau utilisée pour le
nettoyage, pour les pédiluves, pour les
solutions chlorées, etc.
Les lingettes imbibées
peuvent être éliminés
dans la fosse des
latrines (ne pas jeter
dans les toilettes à
chasse) ou dans une
fosse à déchets/ à
incinération.
Les déchets organiques sont
ramassés dans un double sac en
plastique ou dans un seau.
Fermez le sac avec une cordelette
ou du ruban adhésif.
Décontaminez l’extérieur du seau
ou du sac.
Les sacs ou seaux Les
déchets
doivent
être organiques
sont
immédiatement
éliminés
dans
une
emmenés dans la zone fosse
à
déchets
d’élimination
des organiques spécifique,
déchets.
ou bien, en l’absence
de fosse, dans la fosse
des latrines.
Le conteneur à objets tranchants Décontaminé l’extérieur Fosse
à
objets
doit être étanche et résistant aux du container à objets tranchants.
perforations.
tranchants avant de le
« OBJETS TRANCHANTS » doit transporter.
être clairement indiqué.
Evitez
que
les
eaux
de Drainez les eaux de Les
eaux
de
ruissellement ne coulent depuis les ruissellement et les ruissellement et les
zones à haut risque vers les zones eaux usées dans deux eaux usées doivent
à risque modéré.
systèmes de conduits être drainées vers les
Les eaux usées sont canalisées et différents,
de zones
d’élimination
éliminées dans un conduit d’égout. préférences
séparés appropriées.
par du béton ou du .
ciment.
1
4.9.3 Enterrement sécurisé
Lorsqu’un cas suspect décède avant les résultats du laboratoire la gestion du corps et
l’enterrement doivent être assurés de manière sécurisée par une équipe formée à cet
effet selon la procédure décrite en annexe 6.
V.
QUE FAIRE QUAND L'ÉPIDÉMIE D'EBOLA EST CONFIRMÉE ?
Dans le cas où l'épidémie de MVE est confirmée, il faut :
- informer immédiatement les autorités locales, régionales et nationales ;
- informer les partenaires (notamment ceux présents au niveau local) ;
- déclarer l'épidémie d'Ebola à l'OMS ;
- mettre en œuvre le plan de riposte à l’épidémie (déclenchement du plan
ORSEC).
Gestion du ou des cas confirmés de MVE
5.1 Au niveau de la DLM
Tout résultat positif est communiqué à la DLM par le centre Muraz. La DLM doit :
-
informer la hiérarchie ;
informer la DRS ;
alerter le centre de prise en charge MVE pour le transfert du cas ;
partager régulièrement les informations sur l’évolution de l’épidémie avec les
médias (comité de gestions des épidémies) ;
veiller à harmoniser le contenu des messages à tous les niveaux ;
organiser la mobilisation des ressources en concertation avec les partenaires ;
réadapter la définition de cas appropriée au contexte local de l'épidémie ;
appuyer les régions dans la surveillance épidémiologique.
NB : Le gouvernement est le seul organe habilité à déclarer l’épidémie de MVE, il
informe également ses PTF (OMS/UNICEF/ONG…).
5.2 Au niveau de la DRS
- informer le district sanitaire ;
- informer la structure de soins qui abrite le cas ;
- coordonner le transfert du cas avec le centre de prise en charge MVE ;
- informer les autorités locales ;
- mettre en œuvre le plan de riposte à l’épidémie ;
- partager régulièrement les informations sur l’évolution de l’épidémie avec les
médias (comité de gestions des épidémies) ;
- veiller à harmoniser le contenu des messages à tous les niveaux
20
5.3 Au niveau du district sanitaire
- informer la structure de soins qui abrite le cas ;
- assurer la désinfection de la structure ayant abrité le cas et le domicile du cas ;
- renforcer l’identification et le suivi des personnes contact ;
- informer les autorités locales ;
- mettre en œuvre le plan de riposte à l’épidémie ;
- organiser le transfert du cas vers le centre de prise en charge MVE ;
- partager régulièrement les informations sur l’évolution de l’épidémie avec les
médias (comité de gestions des épidémies) ;
- veiller à harmoniser le contenu des messages à tous les niveaux ;
- conduire des actions de plaidoyer pour une meilleure implication de toutes les
entités communautaires ;
- réaliser des actions à caractère d’appui et de soutien psychosocial ;
- assurer les enterrements sécurisés en cas de décès (annexe 6) ;
- inciter la communauté à signaler rapidement au personnel de santé (équipe
surveillance) les cas suspects.
5.4 Au niveau de la structure de soins ayant abrité le cas
- communiquer avec le patient et ses proches ;
- communiquer avec les personnels impliqués dans la gestion du cas ;
- renforcer l’identification et le suivi des personnes contact;
- désinfecter le site d’isolement, le domicile du cas, …
- informer les autorités locales
- Renforcer la surveillance et le suivi des personnes contacts
5.5 Au niveau du centre prise en charge MVE
Cette prise en charge devra être assurée par une équipe spécialisée associée à une
aide psychosociale (aux patients, familles, agents de santé) :
La prise en charge thérapeutique est basée sur :
- un traitement de soutien : réhydratation par voie orale ou par voie
intraveineuse, maintien de l'équilibre électrolytique (par ex. supplément de
potassium), soutien des fonctions rénales et hépatiques ;
- un traitement symptomatologique : analgésiques, antiémétiques contre les
vomissements, anxiolytiques contre l'agitation, antibiotiques, antipaludéens ;
- des soins intensifs : utilisation d'oxygène, ventilation assistée ;
- en cas d'hémorragie sévère : remplacement du volume sanguin et des
composants sanguins préalablement testés (globules rouges, plaquettes) ;
- l'utilisation d'équipements qui permettent de surveiller les valeurs
biochimiques et hématologiques des patients pour maintenir leur balance
électrolytique ;
21
-
l'interdiction de l’utilisation des produits salicylés (ex. acide
acétylsalicylique) ;
assurer la transmission des informations relatives aux patients à leur famille ;
faciliter dans la mesure du possible, les visites protégées des familles aux
patients.
VI QUE FAIRE QUAND L'ÉPIDÉMIE D'EBOLA EST TERMINÉE ?
6.1 Déclarer la fin de l’épidémie
La fin de l’épidémie intervient 42 jours (2 fois la période d’incubation maximale) après
le dernier contact infectieux avec un cas probable ou confirmé. La déclaration de fin de
l’épidémie doit être faite par le gouvernement.
6.2 Élaborer le rapport de fin de l’épidémie
Le rapport de fin d’épidémie doit comporter une description des activités menées au
cours de l’épidémie. Il doit également comporter les faiblesses, les contraintes et les
points forts liés à la gestion. Le rapport se terminera par des suggestions pour une
meilleure gestion d’une éventuelle épidémie à MVE.
6.3 Archiver les documents de l’épidémie
- Rassembler tous les rapports, photos, films, press-book et autres documents
relatifs à la gestion de l’épidémie ;
- Stocker tous les documents à un endroit accessible pour leur utilisation ultérieure.
6.4 Évaluer la gestion de l’épidémie
- l’objectif de l’évaluation est de tirer les enseignements qui permettront d’améliorer
la gestion future d’autres épidémies de MVE ;
- cette évaluation devrait être conduite par une équipe composée de nationaux et
des partenaires techniques.
6.5 Reprendre les activités de la période pré-épidémique
Il s’agira de maintenir la surveillance de routine de la MVE conformément aux
directives du guide SIMR.
22
ANNEXES
Annexe 1 : Formulaire de notification d’un cas de MVE
Annexe 2: Fiche d’investigation de cas
Annexe 3. Fiche de surveillance de la Maladie à virus Ebola (MVE) aux points d’entrée
Annexe 4a: Fiche d’enregistrement des contacts
Annexe 4b : fiche de suivi des contacts
Annexe 4c : fiche de rapport journalier de suivi des contacts
Annexe 5 : Logigramme laboratoire BFA
Annexe 6 : Protocole pour l'enterrement sécurisé des victimes d'Ebola
Annexe 7 : Schéma port des tenues de protection individuelle
Annexe 8 : Schéma de déshabillage des tenues de protection individuelle
Annexe 9 : Schéma de lavage / Désinfection des mains
Annexe 10: Protocole de suivi des cas contacts
Annexe11 : Préparation des solutions chlorées
23
Annexe1 : Formulaire de notification d’un cas de MVE
MINISTERE DE LA SANTE
------------------SECRETARIAT GENERAL
-----------------DIRECTION GENERALE
DE LA SANTE
----------------DIRECTION DE LA LUTTE
CONTRE LA MALADIE
BURKINA FASO
UNITE - PROGRES - JUSTICE
Formulaire de notification d’un cas de MVE
Date.../ .../ ...
I.
IDENTIFICATION
Nom .............................................................................................
Age ou date de naissance.............. Sexe H/F
Patient N°............
Profession ..............................................
Adresse.........................................................Quartier................
Chef de famille ..............................................
Zone....................
Nom du père (pour les enfants)...............
Lieu d’hospitalisation ..............................................................................................................
Date d’admission ..........................................
Date de sortie .........................................
Identification du cas par (entourer la mention qui convient):
1. Rumeur2. Décès
3. Surveillancepassive4. Surveillance active
Y avait-il d’autres personnes malades dans l’entourage de ce cas?
Oui
Non
Si oui, précisez et indiquez les symptômes
................................................................................................................................................
II. ÉTAT CLINIQUE
Vivant ......... Décédé..............===>Date du décès...............................
(Date du prélèvement cutané post mortem................)
Forte fièvre
Oui ===>Date de début................
Non......Inconnu...........
Contact avec un cas de fièvre Ebola
Oui ..................
Non......Inconnu...........
Nom du dernier contact.....................................
Relation .............................................................
Date du dernier contact.....................................
Type de contact.................................................
24
Médecin/établissement ..........................................................................................................
Nom ................................................................................... Date...........................................
Vérifier chez le malade la présence des symptômes ci-dessous:
GROUPE
A
Oui
Symptômes/ signes
Durée/observations
céphalées
vomissements/ nausées
anorexie/ perte d’appétit
diarrhée
Fatigue intense
Douleurs abdominales
myalgies/ arthralgies
Difficultés à la déglutition
Difficultés respiratoires
hoquets
Signes d’hémorragies
B
Saignement des gencives
conjonctives injectées
pétéchies/ purpura
Sang noir dans les selles
Vomissements de sang
Saignements du nez
autres:
Définition du cas :(entourer une des mentions) Suspect Probable
III. LABORATOIRE
Echantillon 1 :
Echantillon 2 :
Date:
Date:
Autre cause
Résultat :
Résultat :
IV.COMMENTAIRES
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
25
Annexe 2 : Fiche d’investigation de cas de MVE
MINISTERE DE LA SANTE
--------------SECRETARIAT GENERAL
--------------DIRECTION GENERALE
DE LA SANTE
--------------DIRECTION DE LA LUTTE
CONTRE LA MALADIE
BURKINA FASO
Unité - Progrès - Justice
FICHE D'INVESTIGATION DE CAS DE MALADIE A VIRUS EBOLA
INFORMATIONS GENERALES
Région sanitaire : __________________________________________________
District sanitaire____________________________________________________
Formation sanitaire__________________________________________________
Ville/Village/Quartier________________________________________________
Adresse (numéro du téléphone) ________________________________________
Date de détection du cas: /____/____/___ /
Type de FS ayant notifié le cas : CM/CMA
CHR/CHU
CSPS
Centre d’isolement
Nom et prénom de l’agent ayant rempli la fiche ______________________________________
IDENTIFICATION DU PATIENT
Numéro d'identification du cas: ________
Nom et Prénom (s) du patient
Nom du chef de famille
Date de naissance /____/______/_______/
Age (ans) ____________________
Sexe
M
F
Ville/Village/Quartier de résidence___________________
District de résidence______________________
Coordonnées GPS domicile du cas : Latitude___________Longitude________________
Nationalité:_______________________________
26
Profession du patient (cocher la case qui convient et ajouter les détails si nécessaire)
Planteur
Ménagère
Enfant
Chasseur/Marchand de viande de brousse
Personnel de santé, précisé : Structure sanitaire___________________ Qualification________
Mineur/Orpailleur Élève/Étudiant
Autres (à préciser)
HISTOIRE DE LA MALADIE
Date de début des symptômes /____/______/_______/
Nom du village où le patient est tombé malade_____________________________
District_______________________________
Est-ce que le patient s’est déplacé pendant la maladie
Oui
Non
NSP
Si oui, remplir la liste indiquant les villages, structures sanitaires et districts:
Village____________ Formation sanitaire______________ District sanitaire______________
Village____________ Formation sanitaire______________ District sanitaire______________
Village____________ Formation sanitaire______________ District sanitaire______________
INFORMATIONS CLINIQUES
Le patient a-t-il présenté la Fièvre ?
Oui
Non NSP si oui, date de début /____/____/____/
Est-ce que le patient présente ou a présenté un des symptômes suivants (cocher):
Céphalées
Diarrhée
Oui
Oui
Non
Non
Douleurs abdominales
Oui
Non
Vomissements/nausées
Fatigue intense
Anorexie/perte d’appétit
Myalgies/arthralgies
Difficulté à la déglutition
Difficultés respiratoires
Hoquets
Toux intense
Eruptions cutanées
Signes d’hémorragies
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Non
Non
Non
Non
Non
Non
Non
Non
Non
Saignements des gencives (gingivorragie)
Oui
Non
Conjonctives injectées
Oui
Non
Pétéchies/purpura
Sang noir dans les selles (méléna)
Vomissement de sang (hématémèse)
Saignement du nez (épistaxis)
Autre saignement (préciser)
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Non
Non
Non
Non
Non
27
RISQUES D’EXPOSITION
Le patient a-t-il été en contact avec une personne atteinte de maladie à virus Ebola ou
une personne morte de maladie à virus Ebola pendant les 3 dernières semaines avant le
début des symptômes ?
Oui
Non
NSP
Si oui, préciser :
Date du dernier contact avec le cas /_____/______/______/
Lieu de contact avec le cas :
Domicile
Au moment du contact, le cas était :
Centre de santé
vivant ou
Autre, Préciser_________
décédé
Si décès de la personne contacte, date du décès /____/____/____/
Le patient a-t-il consulté un guérisseur/ tradi-praticien pendant les 3 dernières
semaines avant le début des symptômes?
Oui
Non
NSP
Si oui, Date de visite /_____/_____/_____/ Nom du guérisseur____________
District ________________ Village_
____________
Le patient a-t-il reçu un traitement traditionnel ?
Oui
Non
NSP
Si oui, expliquer quel type de traitement traditionnel:
Le patient a-t-il assisté à des funérailles pendant les 3 dernières semaines avant le début
des symptômes?
Oui
Non
NSP
Si oui, District _______________________ Village_______________________________
Le patienta-t-il été en contact avec un animal sauvage pendant les 3 dernières semaines
savant le début des symptômes?
Oui
Non
NSP
Si oui, Date de contact/____/_____/_____/ Type d’animal
Le patient a-t-il travaillé ou s'est-il rendu dans une mine/grotte habitée par des
colonies de chauves-souris pendant les 3 dernières semaines avant le début des
symptômes?
Oui
Non
NSP
Si oui, Nom de la mine_______________ District ___________Village_________________
Le patient a-t-il voyagé pendant les 3 dernières semaines avant le début des symptômes?
Oui
Non
NSP
Si oui, préciser la date /____/____/____/ le lieu
PRISE EN CHARGE DU CAS
Prélèvement effectué ?
Oui
Non
Si oui, Date de prélèvement______________ Type :
28
NSP
Sang
Urine
Salive
Biopsie
Selles
L’échantillon testé a été pris sur :
Malade
Convalescent
Le patient a-t-il été transféré dans un centre de prise en charge ?
Le patienta-t-il été isolé ?
Oui
Après le décès
Oui
Non
Non
Si oui, Nom du centre d’isolement______________________________________________
LABORATOIRE
Type de prélèvement analysé
Sang sur tube sec
Sang sur anticoagulants
Adénopathie
Selles/Urine
Salive
Biopsie
Autre, à préciser
Résultats
Détection d'antigène
Positif
Négatif
NA
Sérologie IgM
Positif
Négatif
NA
Sérologie IgG
Positif
Négatif
NA
RT-PCR
Positif
Négatif
NA
Culture du virus
Positif
Négatif
NA
Immuno histochimie
Positif
Négatif
NA
Immunofluorescence
Positif
Négatif
NA
EVOLUTION DU CAS (à vérifier 4 semaines après la date de début des symptômes)
 Vivant  Décédé
Date d’hospitalisation /____/_____/_____/ Date de sortie /____/_____/_____/
Si décédé, préciser :
Date du décès /___/___/___/
Classification finale du Cas
Lieu de décès :
Suspect
Centre de santé
Probable
Domicile Autre________
Confirmé
Pas un cas
Commentaires : ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
29
Annexe3a : Fiche de surveillance de la Maladie à virus Ebola (MVE) aux points d’entrée :
aéroport
MINISTERE DE LA SANTE
-------------------
BURKINA FASO
Fiche de surveillance de la Maladie à virus Ebola (MVE) aux points d’entrée (Ebola virus
disease surveillance form)
Date (Jour / .Mois./ Année) ......./........./..........
I.
IDENTIFICATION
Nom et Prénoms (Family name and First name) ......................................... Sexe (Sex) :  H  F
Patient N° ........Date de naissance (Birthday) ...../....../..... Nationalité(Nationality) : ………….
Profession (Occupation) …………………
Passeport (Passport N°…)…………………. N° de vol (Flight N°)………………………
Venant de (Coming from)……………………. Allant à (going to)………………………
Pays de Résidence (Country of residence) ………………………………
Adresse à l’étranger (Address overseas) …………………………………
Adresse au Burkina Lieu et Téléphone (Address in Burkina)………………….. ………
II. RENSEIGNEMENTS SUR LA MVE
Avez-vous été en contact avec un malade d’Ebola ? (Have you been in contact with EVD
patient ?) Oui (Yes)  Non (No) 
Avez-vous séjournez ces 3 dernières semaines dans un pays touché par la MVE ? (Have you
been in EVD affected country during the last 3 weeks ?) Oui (Yes)  Non (No) 
Avez-vous été en contact avec des animaux sauvages comme les singes, chauves-souris,
antilopes… ? (Have you been in closed contact with wild animals like monkeys, bats,
antelope… ?) Oui (Yes)  Non (No) 
Souffrez-vous actuellement des signes suivants ? (Do you suffer from the following signs ?)
Fièvre (Fever) Oui (Yes)  Non (No) 
Céphalées (Headaches) Oui (Yes)  Non (No) 
Vomissements (vomiting) Oui (Yes)  Non (No) 
hémorragie ( Haemorage) Oui (Yes)  Non (No) 
Diarrhée( Diarrhea) Oui (Yes)  Non (No) 
Douleurs abdominales (Stomachache) Oui (Yes)  Non (No) 
30
Annexe3b Registre d’enregistrement des voyageurs
Direction régionale de la sante de : ……………District sanitaire de : ………………… Poste frontalier de ………………Date ……. /……/……
Téléphone
Compagnie de
N° Nom
Prénoms
Age
Sexe Provenance Téléphone Destination
destination
transport
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
31
Guide de remplissage du registre d’identification des voyageurs
Le registre d’identification des voyageurs est un support utilisé pour enregistrer les passagers des
véhicules entrant dans le territoire burkinabè, et dans lesquels au cours des contrôles, il aura été
identifié au moins un cas suspect de Maladie à virus Ebola (MVE).
1. Objectif:
Collecter des informations qui permettront de retrouver ultérieurement tous les passagers entrant
dans le territoire burkinabè et ayant été en contact avec d’éventuels cas suspects.
2. Structuration
Le registre de voyageur qui doit être rempli au niveau des postes frontaliers comprend deux
parties : l’entête et le contenu (tableau d’identification).
I.
L’entête :
Elle comprend :
Le timbre
La Direction régionale de la santé : inscrire le nom de la région sanitaire
Le district sanitaire : inscrire le nom du district sanitaire
Le Poste Frontalier : inscrire le nom du poste frontalier
La date de remplissage : inscrire la date de remplissage du registre
II.
Le contenu
C’est un tableau qui comporte 10 colonnes :
colonne N° déjà pré remplie
Colonne Nom : inscrire le nom du passager
Colonne prénoms : inscrire le ou les prénoms du passager
Colonne âge : inscrire l’âge du passager en année révolue
Colonne Sexe : inscrire le sexe du passager (M = Masculin et F = Féminin)
Colonne provenance : inscrire le pays de provenance du passager
Colonne téléphone : inscrire le numéro de téléphone du passager
Colonne Destination : Inscrire la ville ou le village de destination du passager
Colonne téléphone destination : inscrire le numéro de téléphone du tuteur ou d’une
personne de référence
Colonne compagnie de transport : inscrire le nom de la société de transport empruntée
par le passager
3. Remplissage
Au poste frontalier, le remplissage du registre est fait par l’agent de sécurité.
3
Annexe 4a : Fiche d’enregistrement des contacts1
MINISTERE DE LA SANTE
-------------------
BURKINA FASO
SURVEILLANCE DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA
FICHE D’ENREGISTREMENT DES CONTACTS
Informations sur le cas
Numéro Epid
Nom
Prénoms
Nom Prénom du
chef de famille
Adresse
Ville/village
District
sanitaire
Date de début des
symptômes
Lieu ou le cas a été
identifié
Informations sur le contact
Numéro
du
contact
Nom
Prénoms
Sexe
Age
Relation
avec le
cas
Date du
dernier
contact avec
le cas
Type de
Contact
(1, 2, 3,4*)
Nom
Prénom du
chef de
famille
Adresse
Ville/
village
District
sanitaire
N°
téléphon
e
Personnel de
santé (O/N)
Si Oui,
Structure ?
*Types de Contact:
1 = a touché les fluides corporels du cas (sang, vomissures, salive, urine, selles)
2 = a eu un contact direct avec le corps du cas (vivant ou décédé)
3 = a touché ou nettoyé les habits les linges, habits, ou assiettes du cas
4 = a dormi ou a mangé dans la même maison que le cas
Liste des contacts remplis par : Nom : ____________________________________ Titre : ___________________________ Téléphone: __________________
33
Annexe 4b : Fiche de suivi des contacts
MINISTERE DE LA SANTE
-------------------
BURKINA FASO
SURVEILLANCE DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA
FICHE DE SUIVI DES CONTACTS
Lieu de suivi des contacts: Village / Ville / Quartier _________________________District Sanitaire _________________ Région______________________
N°
identifica
tion du
contact
Nom
Membres de l’équipe de suivi :____________________________________________________________________________
Prénoms
Sexe
Age
N° du
cas
relié au
contact
Date du
dernier
contact
avec le cas
date 1ere
visite au
contact
à suivre
jusqu’a
u
jours de suivi **
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
Equipe de suivi N° :_______
**: Cocher« 0 » si le contact ne présente pas de fièvre, ni céphalées(maux de tête) , ni asthénie (fatigue intense), ni vomissements, ni diarrhée
Cocher « X » si le contact est décédé ou présente de la fièvre et/ ou des saignements (il faut alors remplir la fiche de notification de cas suspect et si le
Sujet est vivant organiser son transfert au centre de santé)
34
Annexe 4c : fiche de rapport journalier de suivi des contacts
MINISTERE DE LA SANTE
BURKINA FASO
------------------SURVEILLANCE DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA
FORMULAIRE DE RAPPORT DE SUIVI DES CONTACTS
Date
N°________
Numéro d’équipe
Membres de l’équipe
Nombre de villages
Villages assignés à
Noms des villages
l’équipe
Nombre total de
concessions
Nombre de villages
Villages visités par
Noms des villages
l’équipe
Nombre total de
concessions
Total des cas de MVE dont les contacts sont sous
suivis
Total des contacts sous suivis
Nombre des contacts ayant terminé ce jour leurs
21 jours de suivi
Total des cas de MVE dont les contacts ont été
suivis ce jour
Total des contacts suivis ce jour
Nombre de contacts présentant des symptômes
Nombre d’alertes communautaires investiguées ce
jour
Observations :_________________________________________________________
_____________________________________________________________________
_____________________________________________________________________
_____________________________________________________________________
________________________
35
Annexe 5
Logigramme de confirmation des cas suspects
au virus EBOLA (Burkina)
Acteurs
Communauté
Documents
associés
Suspicion de Maladie a virus Ebola
chez un patient
Se référer au centre de sante le plus
proche
Communauté
Confirmation clinique des cas suspects
Equipe d’Investigation
(DS, DRS, Hopital)
non
Confirmation
de la
suspicion ?
Equipe d’Investigation
(DS, DRS, Hopital)
Non
Prise en charge du cas
selon la pathologie
suspectée
Oui
-
Remplir la fiche de notification
-
Equipe d’Investigation
(DS, DRS, Hopital)
-
envoyer a la DLM
Contacter le Centre MURAZ
Fiche de
renseignement
clinique
Thérèse : 70 32 24 12
Centre MURAZ
DGPML (DL)
Laboratoire de reference
Centre MURAZ
-
Aline : 70 64 17-07
Prélèvement, conditionnement et
acheminement
a la DGPML (Abdoulaye : 70
75 43 42)
Envoi au laboratoire de référence pour
confirmation
Analyse des échantillons et
transmission des résultats au
centre MURAZ
Fiche de transfert
Transmission de résultats a la
DLM
Rapport d’analyses
/Fiche de résultat
36
Annexe 6 : Protocole pour l'enterrement sécurisé des victimes d'Ebola
-
l’équipe de santé en place informe les parents du décès ;
Elle informe les parents sur les conditions d’inhumation sous la supervision des
hygiénistes.
L’inhumation doit avoir lieu le plus tôt possible après que le corps ait été préparé à
l’hôpital
une équipe restreinte formée assure la préparation du corps à l'enterrement. Elle est
composée de : au moins trois personnes avec PPE, 2 pour manipuler le corps et un pour
porter le pulvérisateur de solution de désinfection. A la périphérie du champ d'action il
faudrait un coordonnateur habillé normalement qui observe et dirige l'équipe pour une
application rigoureuse des mesures de prévention d’infection.
a) Préparer les corps sans risques
L’équipe formée chargée des enterrements sécurisés devra :
- Préparer le corps avec précaution afin d’éviter le risque de transmission ;
- S’efforcer de respecter les pratiques culturelles et les croyances religieuses de la
famille, dans la mesure où elles n’entraînent pas de risques de transmission. Faire
comprendre à la famille que certaines pratiques, comportant un risque de transmission
devront être abandonnées ;
- Conseiller la famille et la communauté quant à la conduite à tenir pour se protéger
contre la maladie. Si le corps est préparé sans information ni support à la famille et à
la communauté, les membres de la communauté pourraient ne plus vouloir amener
par la suite d’autres parents à l’hôpital par crainte de ne pas recevoir le corps une fois
le malade décédé ;
- Trouver un membre de la famille qui a de l’influence auprès des autres et qui
s’assurera que les pratiques dangereuses comme celles de toucher et de laver le
corps seront évitées.
Pour préparer le corps à l’hôpital :
- Porter des tenues de protection individuelle comme il est recommandé pour les membres
du personnel de la zone d’isolement, mettre une deuxième paire de gants épais en
caoutchouc ;
- Désinfecter le corps par la pulvérisation d’eau de javel à une concentration de 0,5%
(solution de 5% diluée au 1/10) sur le corps et les régions adjacentes ;
- Mettre le corps dans un sac mortuaire que l’on fermera bien. Asperger le sac mortuaire
avec l’eau de javel à une concentration de 0,5%. Mettre le corps dans un cercueil si on en
dispose ;
- S’il n y a pas de sac mortuaire, envelopper le corps dans deux tissus de coton épais que
l’on imbibera d’eau de javel à une concentration de 0,5%. Envelopper ensuite le corps
dans du plastique (nappe de cuisine en plastique) que l’on fixera avec un ruban adhésif
en plastique. Asperger de l’eau de javel. Mettre le corps dans un cercueil si on en
dispose ;
- Transporter le corps sur un lieu d’inhumation le plus vite possible. Assigner un agent de
santé ou un membre du personnel de l’établissement pour accompagner le corps afin
d’être sûr que toutes les précautions de sécurités soient observées.
37
b) Transporter le corps sans risque
Les mesures de contrôle de l’infection devront rester en vigueur durant le transport du corps
au lieu d’inhumation.
1. Prévoir le chemin le plus court possible pour des raisons de sécurité et pour limiter toute
possibilité de transmission par contact accidentel ;
2. Tout membre du personnel hospitalier qui aura à toucher ou à porter le corps pendant le
transport devra porter les mêmes vêtements protecteurs que ceux portés dans la zone
d’isolement.
Dans la mesure du possible, où il n’a pas de contact avec le corps, le chauffeur du véhicule
n’a pas besoins de porter des vêtements protecteurs.
3. Prendre un récipient fermé ou un pulvérisateur contenant de l’eau de javel à une
concentration de 0,5% dans l’éventualité d’un contact accidentel avec le corps ou des
liquides corporels infectieux. L’utiliser aussi pour nettoyer les liquides répandus dans le
véhicule.
c) Préparer le site d’inhumation
1. la tombe doit avoir au moins 2 mètres de profondeur.
2. expliquer à la famille qu’il n’est pas possible de voir le corps et l’aider à comprendre
pourquoi la cérémonie d’inhumation devra être réservée à la famille uniquement.
d) Désinfecter le véhicule après le transport du corps
1. Les membres du personnel qui désinfecteront le véhicule devront porter des vêtements
protecteurs.
2. Laver l’intérieur du véhicule où le corps a été posé avec une solution d’eau de javel à une
concentration de 0,5%
3. Laisser agir pendant 10 minutes.
4. Rincer abondamment à l’eau claire et laisser sécher à l’air.
Faire attention : bien rincer car l’eau de javel est corrosive.
38
Annexe 7 : Schéma port des tenues de protection individuelle
39
Annexe 8 : Schéma pour enlever les tenues de protection individuelle
40
41
Annexe 9 : Schéma de lavage / Désinfection des mains
42
Annexe 10: Protocole de suivi des personnes contacts
43
Le suivi des contacts se définit comme l’identification et le suivi pendant 21 jours des
personnes qui ont été exposées à une source d’infection de MVE. C’est une activité
importante de la surveillance active et une composante cruciale de la stratégie globale de
contrôle d’une épidémie de MVE.
Le suivi des contacts permet une détection et un isolement précoce des nouveaux cas
permettant ainsi d’interrompre la transmission du virus.
Le suivi des contacts doit se faire selon les 3 phases suivantes: identification des contacts,
dressage de la liste des contacts et suivi proprement dit des contacts
1. Identification des contacts
Devant tout cas suspect, probable ou confirmé de MVE (qu’il soit vivant ou décédé), l’équipe
d’investigation ou l’équipe de surveillance doit, lors de l’investigation du cas, identifier tous
les contacts potentiels du cas comme suit :
- Obtenir des informations sur les activités du cas suspect, probable ou confirmé de MVE
depuis le début de sa maladie ;
- Obtenir des informations sur les activités et rôles des personnes proches du cas depuis
le début de sa maladie ;
- Se rendre au domicile du cas pour recueillir les informations sur : toutes les personnes
qui ont résidé au même endroit que le cas ou lui ont rendu visite à la maison ou à
l’hôpital, depuis le début de sa maladie ;
- Se rendre dans tous les endroits visités par le cas (tradipraticiens, parents, lieux de culte,
etc.) pour identifier les contacts ;
- Visiter toutes les structures de soins ayant accueilli le cas depuis le début de sa maladie
et identifier tous les agents de santé y compris du laboratoire qui ont été en contact direct
avec le cas sans appliquer les mesures de prévention de l’infection, les patients qui ont
- Identifier toutes les personnes qui ont eu un contact avec le corps du cas s’il est décédé
- Accorder la priorité aux personnes contacts à haut risques tels que: ceux qui ont eu
contact physique direct avec les sécrétions du malade (sang, vomissures, salive , urines,
selles) ou avec la dépouille mortelle, ou qui ont touché ou nettoyer son linge, on dormi ou
mangé dans la même maison que le cas, les nourrissons allaités par un cas, les agents
de santé victimes d’AES lors des soins au cas, le personnel de laboratoire entré en
contact direct sans protection avec un prélèvement d’un cas suspect de MVE, les patients
ayant reçu des soins dans un .
2. Etablissement de la liste des contacts
La liste des personnes contacts identifiées est établie par l’équipe d’investigation ou l’équipe
de surveillance qui doit:
-
-
Enregistrer tous les contacts d’un même cas sur le formulaire liste des contacts
Communiquer avec tous les contacts enregistrés sur la liste afin de les informer de leur
statut de contact, de sa signification, des actions qui seront entreprises pour leur suivi et
de l’importance de leur prise en charge médicale précoce dès qu’ils présenteront des
symptômes ;
Informer les contacts des mesures de prévention appropriées pour réduire le risque
d’exposition
44
-
-
Informer les contacts de la nécessité de limiter leurs déplacements pendant la période de
leur suivi : éviter de se rendre dans les regroupements de personnes, les évènements
sociaux, éviter d’utiliser les moyens de transport public.
Demander aux personnes contacts de signaler immédiatement à l’équipe de suivi la
survenue des symptômes tels que fièvre, céphalées et asthénie.
3. Suivi des contacts
-
-
-
a. Préparation des équipes
Mettre en place l’équipe de suivi des contacts qui doit être composée des chargés de la
surveillance de la structure de soins concernée (pour la supervision de l’activité) , des
volontaires (ASBC et volontaires de la Croix Rouge) pour les visites aux contacts et des
leaders communautaires pour une meilleure relation de confiance ;
Former les membres de cette équipe sur la procédure de suivi des contacts, les outils et
les mesures de prévention de l’infection (formation assurée par l’équipe de surveillance
DS/DRS/Equipe d’intervention rapide)
Composer les binômes et répartir les superviseurs
Doter les équipes de suivi des outils requis (listes des contacts, fiche de suivi, fiche de
rapport de suivi) et matériel (thermometre infra rouge digital ??, Gants, Solutions hydro
alcoolique, supports de sensibilisation sur la MVE)
b. Procédure de conduite des visites de suivi
i. Rôle du superviseur des équipes de suivi
- Chaque matin le superviseur apprête la liste des contacts devant être visités ce
jour
- Il rejoint les différentes équipes de suivi sur leur site pour leur remettre leurs
listes de suivi
- Superviser les équipes de suivi et au besoin assurer un contrôle auprès des
personnes contacts (15 équipes par jour/superviseur)
- Rencontrer journalièrement toutes les équipes à la fin des visites pour faire le
point de la situation
- Elaborer le rapport global de sa zone de supervision et le transmettre
journalièrement au sous-comité surveillance au niveau du district
ii. Rôle des équipes de suivi
- Visiter les personnes contact à leur domicile selon le plan de visite établi (10
contacts /Jour/Equipe)
- Se munir du matériel nécessaire : paires de gants, flacon de désinfectant,
thermomètre, fiches de suivi des contacts
- Eviter les salutations avec contact physique
- S’entretenir avec la personne contact sur son état de santé et les éventuels
symptômes qu’il ressent
- Prendre la température du cas tant qu’il ne présente pas de symptôme
- remplir correctement le formulaire de suivi
-
Si le contact signale des symptômes : NE PAS PRENDRE SA
TEMPERATURE ET APPLIQUER LA PROCEDURE DE GESTION
APPROPRIEE ci- dessous
45
-
-
-
Si l’équipe ne trouve pas le contact à domicile il faut immédiatement le signaler
au superviseur tout en essayant de le localiser et de comprendre les raisons de
son absence avec l’appui des leaders communautaires
Vérifier si d’autres personnes résidant dans la concession ne se portent pas
bien afin d’identifier de nouveaux cas suspects
Vérifier si d’autres personnes contacts n’avaient pas encore été recensées puis
les inclure sur la liste pour leur suivi
A la fin de la visite des contacts qui leur ont été confiés, l’équipe de suivi remplit
le formulaire journalier de suivi et rend compte de l’activité au superviseur
Au cas où une personne contact suivie rentre en contact avec un nouveau
malade vivant / décédé, son nom doit être reporté sur la liste des contacts de
ce nouveau et sera suivi pendant 21 jours à compter de la date du nouveau
contact.
Si le cas suspect ou probable de MVE auquel les personne contact suivies
avait été exposées est finalement avéré négatif à Ebola après l’examen de
laboratoire, le suivi de ses contacts n’est plus nécessaire et doit être
interrompu.
c. Gestion des personnes contacts présentant des symptômes
-
Ne pas prendre sa température
Signaler immédiatement cette situation au superviseur et/ou à l’équipe de
gestion des alertes pour enclencher la procédure de gestion des cas suspects
d. Gestion des personnes contacts à la fin de leur période de suivi de 21 jours
- A la fin du suivi, évaluer globalement les résultats et si la personne contact n’a
présenté aucun symptôme , elle est déclarée sortie du suivi et peut reprendre
ses activités normales
- Informer la personne des précautions de prévention de l’infection afin qu’elle ne
s’expose pas à un autre cas suspect, probable ou confirmé et devienne
nouvelle personne contact d’un autre cas
- Mener des activités de communication au sein de la communauté pour éviter la
discrimination à l’endroit de ces personnes sorties du suivi
Précautions et mesures de prévention à prendre par les équipes de suivi






Eviter le contact physique direct avec les contacts tel que serrer les mains, accolades
Maintenir une distance de plus d’un mètre avec la personne contact suivie
Eviter de rentrer dans les chambres des personnes contacts ou de s’asseoir sur des sièges
offerts, ou de toucher des objets potentiellement contaminés
Eviter de manger ou boire pendant le suivi des contacts
Eviter le port de tenue de protection pour effectuer la visite de suivi au domicile des contacts
Pour effectuer la prise de température :
- Porter la paire de gants
- En cas d’utilisation de thermo flash: prendre la temperature en orientant le thermoflash
à 10 cm de la tempe
- En cas d’utilisation de thermomètre à mercure : la personne contact doit faire dos à la
personne chargée du suivi qui place le thermomètre sous l’aisselle. Eviter de toucher
le contact ou de se mettre en face du contact et attendre
de récupérer le
46

thermomètre pour lecture de la température. Désinfecter correctement le thermomètre
après chaque usage.
Les membres des équipes de suivi des contacts doivent prendre leur propre température
chaque matin, en raison de leur potentielle exposition lors des visites de suivi qu’ils
effectuent.
47
Annexe11 : Préparation des solutions chlorées pour désinfection
Les recommandations décrites ci-dessous sont valables pour différentes valeurs de concentrations
de chlore actif dans l’eau de Javel de ménage ou dans les produits chlorés solides (en poudre ou
en granules).
Les concentrations de 0,5%
(solution de 5% diluée au 1/10)
sont utilisées pour désinfecter :
Domaines d'utilisation
Déjections
Cadavres
Éclaboussures
(sang,
crachats, vomissures)
Sols
Linge
Matériel
Draps
Produit de base
Formule de préparation de la
concentration souhaitée
Solution d’eau de Javel
(Pourcentage
de
chlore
/Pourcentage
de
chlore
souhaité) – 1 = Part totale d’eau
N.B : le chiffre que le trouve pour chaque part d’eau de Javel
représente le nombre de
parts d’eau à ajouter à une
part de concentrée d’eau de
Javel
Utilisation de la poudre (Pourcentage
de
chlore
d’hypochlorite
souhaité/Pourcentage de chlore
de calcium
dans l’hypochlorite) x 1000 =
Grammes
d’hypochlorite
à
dissoudre
dans
chaque
litre
N.B : le chiffre que l’on
trouve représente le nombre d’eau
de gramme de produit solide
(en poudre ou en granules)
à dissoudre dans un litre
d’eau propre
Les concentrations de 0,05%
(solution de 5 % diluée au 1/100)
sont utilisées pour désinfecter :
Mains gantées
Mains nues et peau
Application
1er exemple :
Concentration de départ : 5%
Concentration souhaitée : 0.5%
Calcul : (5%/0.5%) -1 = 6
2ème exemple :
Concentration de départ : 2.5%
Concentration souhaitée : 0.5%
Calcul : (2.5%/0.5%) -1 = 4
3ème exemple :
Concentration de départ : 3.8%
Concentration souhaitée : 0.5%
Calcul :
(3.8%/0.5%) -1 = 6.6 (arrondi à 7)
1er exemple :
Concentration de départ : 35%
Concentration souhaitée : 0.5%
Calcul : (0.5%/35%) x1000 = 14.3
2ème exemple :
Concentration de départ : 70%
Concentration souhaitée : 0.5%
Calcul : (0.5%/70%) x1000 = 7.1
48
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