Celui-ci concernait 79 exons
de 13 gènes (KRAS, NRAS, HRAS,
BRAF, AKT1, PIK3CA, PIK3R1, PIK3R2,
PTEN, STK11, ESR1, TP53, FGFR2).
Ces gènes sont impliqués dans les
mécanismes de l’oncogenèse et sont
potentiellement «ciblables» par des
thérapies en voies de développement.
Les résultats ont montré que 80%
des patientes avaient au moins une
mutation. La plus fréquente était TP53
pour 35% des patientes.
Les altérations de la voie PI3K ont été
identifiées chez 65% des patientes et la
mutation RAS chez 24%.
Par ailleurs, 65% des patientes étaient
porteuses de mutations simultanées
dans plusieurs voies de signalisation
oncogéniques.
Enfin, parmi les 13 patientes
qui présentaient des métastases,
38% des metastates présentaient
des mutations différentes de la tumeur
primitive. Les mutations oncogéniques
actionnables simultanées
sont donc fréquentes dans le cancer
de l’endomètre à haut risque
ou récurrent. Une stratégie ciblée
ne ciblant qu’une seule anomalie
génétique n’est donc pas suffisante
pour ces patientes. Cette étude apporte
les éléments nécessaires pour mener
des essais cliniques qui permettent
l’inhibition combinée de PI3K et MEK,
PI3K et FGFR ou MEK et FGFR
chez des patientes sélectionnées
sur le profil génétique tumoral.
III LA GYNÉCOLOGIE
À GUSTAVE ROUSSY
Les patientes atteintes d’un cancer
gynécologique sont prises en charge
depuis le diagnostic, s’il n’a pas été
établi, jusqu’au traitement par
le Comité de Gynécologie de Gustave
Roussy. Il est coordonné par
le Dr Catherine Lhommé, oncologue
médical, gynécologue.
Il s’agit d’une équipe multidisciplinaire
et multi-métiers dédié au soin,
à la recherche et à l’enseignement.
Les trois modalités de traitement
(chimiothérapie, chirurgie
et radiothérapie) y sont représentées.
En 2011, 931 nouvelles patientes
ont été prises en charge par le comité
pour un traitement.
Actuellement 17 essais cliniques
sont en cours dans les cancers
gynécologiques.
Ils permettent aux patientes d’accéder
à un traitement innovant, en particulier
lorsqu’il n’existe pas de traitements
efficaces ou lorsqu’ils sont mal tolérés
tout en faisant progresser
les connaissances médicales
au bénéfice de tous les patients.
III LA CURIETHÉRAPIE
La curiethérapie est une technique
d’irradiation consistant à introduire
des sources radioactives au contact
ou à l’intérieur même de la tumeur.
Ce traitement cible directement
la zone concernée par le cancer.
Gustave Roussy possède
une expérience très importante
en curiethérapie.
Actuellement environ 250 patients
sont traités chaque année par cette
méthode dans des cancers
de bronches, de l’œsophage,
les cancers d’origine gynécologiques
et, à l’avenir, pour les cancers
de la prostate.
Gustave Roussy participe aussi
au traitement des resténoses
coronariennes par cette méthode
en se mettant à la disposition des
cardiologues. L’institut possède un
plateau technique innovant notamment
doté de 6 curietrons. Une nouvelle
approche en matière de curiethérapie
est pratiquée à Gustave Roussy, il s’agit
de la curiethérapie pulsée, un mode
novateur d’irradiation fractionnée.
www.gustaveroussy.fr/asco2014
Conception : Direction de la Communication - Gustave Roussy - juin 2014 - Crédit photo : Asco.org
Suivez-nous sur
GUSTAVE ROUSSY :
Direction de la communication
Christine Lascombe
+33 1 42 11 47 05
christine.lascombe@gustaveroussy.fr
Chargée des relations médias
Virginie Renversade
01 42 11 50 59
virginie.renversade@gustaveroussy.fr
MEDIAL :
Claire Parisel
01 53 83 81 52
www.gustaveroussy.fr
CONTACT PRESSE
Advanced or recurrent
endometrial cancer (EC) and
co-occurring mutations
in multiple oncogenic pathways.
Alexandra Leary, Shanna Rajpar,
Sandrine Mace, Pierre Duvillard,
Annie Rey, Sebastien Gouy,
Christine Haie-Meder, Patricia Pautier,
Coumaran Egile, Isabelle Miran,
Ludovic Lacroix, Catherine Lhomme