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RAGONDIN Myocastor coypus
Mammifère - Famille Myocastoridés
Espèce exotique classée nuisible - Origine: Amérique du sud.
DESCRIPTION
Taille: Gros rongeur de 6 à 7 Kg mesurant entre 68 cm à 1 m.
Apparence: Le pelage est gris-brun, de grandes moustaches, quatre grandes incisives
orange à rouge bien visibles, les pattes arrières sont palmées et la queue est arrondie.
Différence avec le rat musqué : le rat est plus petit et queue ovale.
Solitaire, le ragondin vit dans les milieux aquatiques d'eau douce, parfois saumâtres, les
réseaux hydrauliques, fossés et canaux reliant les marais. Il creuse un terrier de 6 à 7 m
le long des berges avec plusieurs entrées, dont une subaquatique. Crépusculaire et
nocturne, il peut cependant avoir une activité diurne.
Indices de présence : Empreintes, Travées de 20 cm dans les herbes aquatiques, Crottes
de 3cm cylindriques verdâtres et cannelées, effilées à une extrémité et flottant dans
l’eau.
Régime alimentaire: Herbivore, son régime est constitué de plantes aquatiques,
d’écorce de jeunes arbres, de racines, d’une grande quantité de céréales comme le maïs
et le blé. Il peut également se nourrir de moules d'eau douce.
Cycle de vie: Espérance de vie de 4 à 5 ans.
Le ragondin peut se reproduire toute l'année, mais le plus souvent en fin d'hiver et au
début de l'automne.
La maturité sexuelle est atteinte dès six mois, les femelles donnent 2 à 3 portées par an
de 5 à 6 petits (gestation d’environ 130 jours - allaitement 7 à 8 semaines). Au lieu
d'être sous le ventre, comme chez tout mammifère, la femelle a ses mamelles sur les
flancs lui permettant de nager avec ses petits accrochés aux tétines.
NUISANCES SANITAIRES
Classé en tête des 10 espèces exotiques les plus nuisibles d'Europe, le ragondin transforme considérablement son
habitat par son mode de vie. La terre exportée pour chaque construction de terrier, participe à la fragilisation et
l’érosion des berges des cours d’eau, au comblement des fossés et canaux et peut également affaiblir des
fondations d’ouvrages hydrauliques.
Il pèse sur la biodiversité aquatique par sa surconsommation de végétaux et par la destruction de nids d’oiseaux
dans les roseaux. Des dégâts conséquents sont recensés pour les exploitants de cultures céréalières et maraichères. À l’inverse, lorsque sa densité n'est pas trop importante, cette espèce joue un rôle positif dans l’entretien de la
végétation des marais (roseaux, lentilles d’eau).
Il peut transmettre à l’homme la leptospirose, pathologie rare, dont le diagnostic est souvent difficile à établir. La
contamination se fait par contact avec l'urine du ragondin dans laquelle sont véhiculés les leptospires ; celles-ci
pénètrent par les pores de la peau et affectent gravement les reins et le foie.
MOYENS DE LUTTE
Les méthodes de lutte : tir au fusil, tir à l'arc, piégeage, déterrage, comme pour tous les nuisibles.
Le froid est un facteur limitant. Leur organisme n’étant pas adapté au gel du fait de leur origine géographique, de
nombreux ragondins ont la queue qui gèle, dégénérant en gangrène mortelle, .
En Amérique du sud, les populations de ragondins sont régulées par leurs prédateurs (caïman, puma). En France, ils
sont inexistants pour les adultes, mais les jeunes sont parfois les proies de fouines ou de rapaces (busard des roseaux et chouette effraie).
A ANGLET ...
Il n’existe pas de campagne de régulation. La présence des ragondins et leur abondance sont mal connues à ce
jour, sur le territoire communal.
Au sein du parc écologique Izadia, une population en augmentation est régulièrement observée. Elle ne génère pas
de réel dommage. Le service environnement a prévu de recenser la population existante et d’étudier la nécessité
ou non d’entreprendre leur destruction par des piégeurs agréés.
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