La pauvreté est toujours très présente, mais a cependant diminué de façon importante depuis les
années 1990, puis sous la présidence de Lula à partir de 2003 ; en 10 ans la « bolsa familia » a
contribué à sortir 30 millions de personnes de la pauvreté, et la classe moyenne a augmenté de 20
millions de personnes. L’obligation d’être soigné et d’aller à l’école, a aidé au développement
d’un marché.
Mais avec la crise, qui touche réellement depuis 2012 la croissance chinoise en baisse, a produit
le même effet sur le Brésil. Les transferts vers la classe moyenne sont alors en baisse. Sa situation
est moins favorable que sous le Gouvernement de Lula ; puisqu'en 2010 , le taux croissance de
l'économie était de 7,5% par an, et aujourd'hui il s'élève entre seulement 1 et 5%. Cependant , le
pouvoir d'achat continue a augmenter.
De plus, le Brésil a un dilemme : faut-il continuer à privilégier les matières premières , quitte à
se spécialiser dans une seul secteur d’exportation , ou approfondir davantage la RD et l’industrie
dans le cadre de la mondialisation ?
III- La politique étrangère du Brésil
Lula, en huit ans , s’est déplacé l’équivalent d’une année entière à l’étranger, en prenant des
contacts au plus haut niveau. Dilma Rousseff, l’actuelle présidente, voyage moins, même si sa
volonté est d’être un leader dans les domaines commerciaux ( OMC ) et environnementaux.
Se pose aussi la question d’ augmenter le nombre de participant au Conseil de Sécurité de l’ONU,
même sans droit de véto.
Lula , afin de moins dépendre du FMI, lui a remboursé ses prêts par anticipation.
Le Brésil ferait partie d’ « un extrême occident », et Lula a fini son mandat en 2011 avec 80%
d’opinions favorables.
A partir de 2007, H.Chavez ( Vénézuela) et Lula, se sont rencontrés tous les trois mois et ont
conclu des accords bilatéraux. L’UNASUR, par exemple est un accord commercial flexible , qui
a pour but de sortir le l’orbite de l’ALENA, et de concurrencer les Etats-Unis. Ainsi , le volume
des échanges entre le Vénézuela et le Brésil a plus que doublé en huit années.
Le but de Lula était de régler les problèmes de l'Amérique du Sud sans « abimer » les relations
qu'il possède avec les États Unis , ce qui a été une réussite. Malgré tout le Vénézuela est toujours
en position d'affrontements avec les USA.
Conclusion
Aujourd'hui des manifestations cristallisent la situation politique du pays que ce soit au niveau
étatique ou fédéral . En Octobre 2014 auront lieu des élections législatives et fédérales . La
question est : Quelles en seront les conséquences politiques ?
Mathilde FURIC TL1
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