Pour en savoir plus, visionnez les vidéos qui
se trouvent à conseiller.dynamique.ca.
Christine Horoyski
MBA, CA, CFA
Vice-présidente principale, Titres à revenu fi xe,
Aurion Capital Management
Résultats élevés dans un contexte
de faibles rendements
Les investisseurs friands de revenus doivent prendre
des risques supplémentaires dans le contexte
actuel de faibles rendements. L’engouement pour
les obligations de sociétés a donné lieu à une forte
compression des écarts de crédit. Nous continuons
à surpondérer ces titres, mais nous privilégions
maintenant les entreprises de premier ordre. Nous
demeurons fi dèles à notre démarche prudente en
gérant activement nos fonds afi n de tirer parti de
la volatilité et en rehaussant la diversifi cation selon
les cotes de crédit. Notre exposition au risque est
modérée en ce qui concerne les taux d’intérêt.
Craig J. MacAdam
B.A.A., CFA
Gestionnaire de portefeuille, Actions,
Aurion Capital Management
Quête de croissance
Les parquets reprennent de l’aplomb, les politiques
mises de l’avant au deuxième semestre de 2012 par
la Réserve fédérale américaine et la Banque centrale
européenne ayant aidé leur cause. Les investisseurs
boursiers ont vu la lumière au bout du tunnel et
renoué avec les actions, mais la croissance devra
bientôt accélérer pour justifi er leur réaction. Nous
restons vigilants à l’égard des titres cycliques dans
le monde et maintenons notre présence dans les
secteurs autres que les ressources, tant au Canada
qu’ailleurs sur la planète.
Paul Sandhu
M.A.
Vice-président et gestionnaire de portefeuille,
Marret Asset Management Inc.
Actifs risqués : mûrs pour une correction?
Certains pourraient penser qu’après la bonne tenue
des actifs risqués cette année, les investisseurs se
sont montrés prudents à l’approche des élections
présidentielles au sud de la frontière. À cela, nous
aimerions ajouter que les interventions de la Fed en
septembre, qui ont favorisé les actifs risqués, inciteront
les investisseurs à regarder du côté de la conjoncture
(tant micro que macroéconomique) pour justifi er
l’appréciation de ces placements. Or, à notre avis, seule
une augmentation des bénéfi ces au troisième trimestre
ou de la croissance économique constituera une raison
valable. Si au moins un de ces éléments ne se concrétise
pas, les actifs risqués pourraient piquer du nez.
Barry Allan
MBA
Président et chef des placements,
Marret Asset Management Inc.
Banques centrales
Les initiatives des banques centrales ont fait la
pluie et le beau temps sur les marchés en 2012.
Conformément aux attentes, qui ont été révisées à
la baisse, les profi ts des entreprises et la croissance
économique ont laissé à désirer. Pourtant, les actions
et les obligations à haut rendement ont bondi de
quelque 15 et 12 %, dans l’ordre. Les mesures de relance
sans précédent adoptées par la Réserve fédérale
américaine et la Banque centrale européenne ont
propulsé les actifs risqués, qui ont atteint des cours
excessifs par rapport aux fondamentaux. À notre avis,
les grands argentiers cherchent à se faire rassurants
en fourbissant leurs armes contre la descente aux
enfers qui pourrait survenir si la situation budgétaire
se détériore aux États-Unis ou si les investisseurs
se mettent à douter de la capacité de l’oncle Sam
à venir à bout du gouffre fi nancier.
Michael McHugh
B.A. spécialisé, M.A., CFA
Vice-président et gestionnaire de portefeuille
Perspectives d’avenir
Le cycle actuel ne ressemble pas beaucoup aux
précédents, car l’évolution des marchés est dictée
non pas par les fondamentaux économiques, mais
par les décisions des grands argentiers. Vu le climat
ambiant, au lieu de construire des portefeuilles
en fonction des rendements prévus pour chaque
catégorie d’actif, on devrait faire appel à des
stratégies qui donnent des résultats relativement
attrayants quand la conjoncture se détériore.
Ce concept résume assez bien notre approche.
Domenic Bellissimo
MBA, CFA
Vice-président et gestionnaire de portefeuille
Obligations de sociétés de premier ordre
Selon nos estimations, le contexte macroéconomique
ne s’améliorera pas de sitôt. Il faudra en effet des
années avant que les nuages sombres attribuables
au mouvement de désendettement mondial et aux
problèmes structurels en Europe se dissipent. Par
conséquent, nous mettrons l’accent sur les émetteurs
de plus grand calibre. À noter cependant que qualité
n’est pas nécessairement synonyme de cote de crédit
plus élevée. Elle rime plutôt avec stabilité des fl ux de
trésorerie et capacité de la direction d’atteindre le revenu
ciblé sans nuire au bilan. Ces placements serviront donc
à stabiliser les portefeuilles dans la tourmente.
REVENU FIXE
MARRET
AURION