COMMENTAIRES
Yassen Dimitrov
MBA, CFA
Gestionnaire de portefeuille
Services fi nanciers
Même si le moteur économique tourne au ralenti
dans le monde, nous continuons de voir d’un
bon œil les banques canadiennes en raison de
leur progression constante, de leur rendement
élevé en dividendes et de leurs cours attrayants.
Nous investissons également dans des sociétés
nancières qui sont axées sur la technologie et
qui jouissent d’excellentes perspectives d’avenir.
Les entreprises de traitement des paiements nous
intéressent particulièrement, car elles bénéfi cient de
l’accroissement du taux de pénétration mondial des
solutions électroniques. Il y a également de bonnes
affaires du côté des gestionnaires de placements
spécialisés et des grignoteurs de parts de marché
qui évoluent dans des secteurs en diffi culté comme
celui de la location d’aéronefs.
Rohit Sehgal
B.A. spécialisé, CFA
Stratège principal en placements, vice-président
et gestionnaire de portefeuille
Économie américaine
Les récentes données économiques viennent
appuyer notre point de vue voulant que le
ciel conjoncturel se dégage chez l’oncle Sam.
L’embellie du côté de la consommation, du secteur
de l’habitation et de l’économie en général est
particulièrement encourageante. Nous avons
remanié le Fonds Croissance canadienne Power
Dynamique pour y inclure des positions dans les
secteurs américains de la consommation, de la
technologie, des soins de santé et de la fi nance.
Notre approche n’a pas changé.
POWER
OPINIONS DYNAMIQUE
JANVIER 2013
Vous pouvez compter
sur les gestionnaires des
Fonds Dynamique pour en
apprendre davantage sur la
conjoncture. Voici ce qu’ils
ont à dire.
Noah Blackstein
B.A., CFA
Vice-président et gestionnaire de portefeuille
Accent sur la croissance
Les perspectives de l’oncle Sam nous paraissent
favorables pour deux raisons : la reprise
de l’immobilier résidentiel et la capacité
des Américains à devenir énergétiquement
autosuffi sants. Le portefeuille refl ète nos thèmes
de prédilection, soit l’émergence des technologies
de la prochaine génération, les progrès réalisés
dans le domaine de la santé et le changement
de comportement des consommateurs. Fidèles
à notre méthode de gestion active, nous visons
les entreprises recelant un excellent potentiel
de croissance à long terme et mettons tout
en œuvre pour rehausser les rendements.
Vishal Patel
B.Comm. (avec distinction), CFA
Gestionnaire de portefeuille
Soins de santé
Nous avons déniché des perles rares dans les soins
de santé, tant au Canada qu’aux États-Unis, surtout
parmi les sociétés biotechnologiques. Nous avons
utilisé une démarche très sélective et, dans certains
cas, misé gros sur nos titres de prédilection. Nous
demeurons optimistes à l’égard du secteur de la
biotechnologie. Nous sommes convaincus que nous
trouverons d’autres entreprises affi chant un profi l
de risque et de rendement avantageux en 2013.
Alexander Lane
B.Comm. (avec distinction), CFA
Vice-président et gestionnaire de portefeuille
Moment propice pour investir
En raison de l’incertitude qui règne actuellement
sur les marchés, de nombreux investisseurs ont
des liquidités en veilleuse et ne savent pas où les
déployer. À mon avis, il suffi t de mettre ses lunettes
roses pour que le vent tourne. Les statistiques
économiques donnent à penser que la machine est
sur le point d’accélérer. Nous repérons des occasions
intéressantes dans les secteurs qui avaient le vent
en poupe à la fi n des années 1990, c’est-à-dire
les industries, la technologie, les soins de santé
et la consommation, notamment aux États-Unis.
Le temps est venu de renouer avec la bourse.
RÉSERVÉ AUX CONSEILLERS
Oscar Belaiche
B.A. spécialisé, B.I.B.C., CFA
Vice-président et gestionnaire de portefeuille
Flux de revenus
Les faibles taux d’intérêt persisteront pendant
un bon bout de temps en raison de la répression
nancière. L’économie américaine reviendra sur
les rails de la croissance quoique très lentement
puisque la création d’emplois et le chiffre d’affaires
des sociétés laissent à désirer. L’incertitude
diminuera en ce qui concerne le gouffre fi nancier
et le plafond de la dette. Nous continuons
de privilégier les entreprises qui versent des
dividendes ou qui sont en mesure d’accroître
leurs revenus et leurs versements au fi l des ans.
Jennifer Stevenson
B.Comm., MBA
Vice-présidente et gestionnaire de portefeuille, Énergie
Titres énergétiques
Les prix des produits de base semblent justifi és,
voire favorables dans un contexte de ralentissement
économique. Les parquets sont demeurés volatils en
raison de la conjoncture incertaine, mais une sélection
judicieuse des titres demeure la clé du succès. Nous
restons fi dèles à notre démarche rigoureuse, qui
consiste à recruter des sociétés de grande qualité au
moment opportun, à larguer les joueurs susceptibles
d’accuser du retard et à garder dans notre ligne de
mire les entreprises qui pourraient faire volte-face.
Les perspectives du secteur énergétique sont fort
prometteuses compte tenu de la stabilité des prix
des produits de base et des fl ux de revenus générés
par les entreprises solides.
John Harris
B.A. spécialisé, IAS.A., CIM
Gestionnaire de portefeuille
Placements privés
Les caisses de retraite et les fonds de dotation
investissent dans les placements non traditionnels
surtout au moyen de souscriptions privées. Au
moment de faire nos devoirs, non seulement nous
évaluons la qualité du promoteur et des titres,
mais nous portons aussi une attention particulière
aux fl ux de revenus, à la durée du placement et
au temps qu’il faudra pour récupérer notre mise
initiale. En outre, nous prenons en considération
les occasions de co-investissement offertes par
le promoteur.
Jason Gibbs
BAcc., CA, CFA
Vice-président et gestionnaire de portefeuille
Pipelines et services publics
Les grandes caisses de retraite, les investisseurs
privés et les fonds d’État sont à l’affût de bonnes
affaires dans le secteur des infrastructures, ce qui
contribuera à soutenir les cours. Nous croyons que
certaines sociétés de pipelines ou de services publics
poursuivront sur leur lancée. De nouveaux gazoducs
et oléoducs sont en voie de construction, tandis que
la modernisation des infrastructures énergétiques bat
son plein. Ces deux thèmes se retrouvent dans bon
nombre de nos portefeuilles d’actions productives
de revenus, car nous visons un juste équilibre entre
le revenu et la croissance.
Tom Dicker
B.Comm. (avec distinction), CFA
Gestionnaire de portefeuille
Immobilier
La plus grande caisse de retraite de la planète,
Norges Bank Investment Management, qui est établie
en Norvège, a récemment annoncé qu’elle déploierait
11 milliards $ US dans l’immobilier commercial aux
États-Unis. À l’heure actuelle, Norges se compose à
60 % d’actions et à 40 % d’obligations. Or, elle voit
d’un bon œil les placements directs dans l’immobilier
et vient de recevoir le feu vert du gouvernement
norvégien pour investir jusqu’à 5 % de son actif de
660 milliards $ dans l’immobilier commercial à l’échelle
mondiale. À notre avis, la demande continuera de
croître dans le domaine immobilier.
Adam Donsky
B.A., CFA
Vice-président et gestionnaire de portefeuille
Entreprises allant contre vents et marées
De nombreux facteurs macroéconomiques font
encore partie des dangers qui guettent l’économie
et les marchés. Or, nous ne cherchons pas à
reproduire l’indice. Nous investissons dans des
entreprises capables de tirer leur épingle du jeu,
peu importe la conjoncture. Notre portefeuille est
concentré dans une poignée de sociétés, dont
Proctor & Gamble, Coca-Cola, Estée Lauder et
Microsoft. Ces joueurs peuvent braver toutes les
tempêtes et profi tent parfois des temps durs pour
mettre la main sur des concurrents moins vigoureux
et accroître ainsi leur part de marché.
ACTIONS PRODUCTIVES DE REVENUS
BLUE CHIP
HIVER 2013
COMMENTAIRES
Cecilia Mo
MBA
Vice-présidente et gestionnaire de portefeuille
Liquidités
Quand la volatilité est au rendez-vous, nous
aimons conserver une encaisse de 10 % ou plus.
Nous jouissons ainsi d’une bonne protection
et pouvons faire le plein de titres à prix
raisonnable lorsque les marchés piquent du nez.
Il faut dire que depuis 2008, les actions sont
devenues extrêmement corrélées. Les secteurs
traditionnellement défensifs – les soins de santé
et les services publics, par exemple – ne servent
plus de refuge.
Izet Elmazi
B.Comm., CA, CFA
Vice-président
Risque et volatilité
Pour faire fructifi er les placements tout en
protégeant le capital, on doit bien comprendre
la différence entre le risque et la volatilité. Le
risque entraîne l’érosion permanente du capital.
Quant à la volatilité, elle constitue une mesure
des fl uctuations boursières à court terme. Dans
un cas comme dans l’autre, le jeu n’en vaut pas
toujours la chandelle. Par contre, les turbulences
boursières nous ont permis d’investir dans des
sociétés de grand calibre dotées d’avantages
concurrentiels durables, et ce, à des prix très
attrayants.
David L. Fingold
B.Sc. (gestion)
Vice-président et gestionnaire de portefeuille
Rigueur
Nous sommes consternés de voir que les
entreprises présentant de faibles marges
bénéfi ciaires et un niveau élevé d’endettement ont
volé la vedette au cours des douze derniers mois.
Leurs cours boursiers sont revenus à la normale
après avoir dégringolé au troisième trimestre de
2011, puis ils ont bondi allègrement. Nous n’y avons
pas investi, car nous recrutons uniquement des
entreprises qui se classent dans la première moitié
de leur industrie au chapitre de la qualité du bilan.
Nous ne dérogerons pas à nos principes.
Chuk Wong
B.A.A., M.Sc., CGA, CFA
Vice-président et gestionnaire de portefeuille
Stratégie en trois volets
À notre avis, aucune région ne volera la vedette en 2013,
chacune possédant son lot de qualités et de défi s. Les
États-Unis et l’Europe ont mené le bal aux deuxième
et troisième trimestres de 2012, dans l’ordre, mais la
Chine a pris la relève au début d’octobre. Comme les
pays jouent à la chaise musicale, il vaut mieux user de
prudence et miser sur certaines sociétés. Nous avons
un penchant pour les fl eurons planétaires établis
dans l’Ouest et les entreprises qui bénéfi cient de la
demande dans les marchés émergents. Nos portefeuilles
mondiaux seront répartis à parts égales entre trois
grandes régions du globe, à savoir les Amériques,
l’Europe et le Moyen-Orient, ainsi que l’Extrême-Orient.
VALEUR
Jason Agaby
CFA, CIM, FICVM, CFP
Vice-président et gestionnaire de portefeuille
Plus ça change...
… plus c’est pareil. On a beaucoup parlé de
la dégringolade boursière et des notions de
placement traditionnelles comme la répartition
stratégique de l’actif. Or, les actions font un pied
de nez à la plupart des autres catégories de
titres depuis le début de l’année (au 31 octobre),
notamment dans certains pays se trouvant au
cœur d’une crise économique. Notre approche
a nui à nos résultats dernièrement, mais notre
confi ance en notre jugement n’a pas changé
d’un iota même si nous avons erré dans nos
prédictions. Une méthode rigoureuse d’élaboration
du portefeuille permet de garder la tête froide
et d’obtenir des rendements plus stables.
Robert Cohen
B.Sc.A. (ing. minéralurgie), MBA, CFA
Vice-président et gestionnaire de portefeuille
Secteur aurifère
Les négociations entourant le gouffre fi nancier traînent
en longueur et nous devrons prendre notre mal en
patience avant de savoir dans quelle mesure l’oncle
Sam durcira sa politique budgétaire. En attendant, les
autorités monétaires doivent continuer de desserrer
la vis du crédit pour ne pas alourdir les bottes de
plomb de l’économie. Les bilans des grands argentiers
aux États-Unis et en Europe continuent de croître de
concert avec la monétisation de la dette publique, qui
totalise 29 billions $ US. Lor fait bonne fi gure par les
temps qui courent, mais l’augmentation de la masse
monétaire et la répression fi nancière (taux d’intérêt
réels négatifs) amèneront encore plus d’eau au moulin.
Les actions aurifères se négocient à fort rabais par
rapport à la normale. Nous croyons que les initiatives
des gouvernements américain et européen donneront
un coup de pouce au métal jaune, puis aux parquets.
SOLUTIONS DE PORTEFEUILLE PLACEMENTS SPÉCIALISÉS
RÉSERVÉ AUX CONSEILLERS
Pour en savoir plus, visionnez les vidéos qui
se trouvent à conseiller.dynamique.ca.
Christine Horoyski
MBA, CA, CFA
Vice-présidente principale, Titres à revenu fi xe,
Aurion Capital Management
Résultats élevés dans un contexte
de faibles rendements
Les investisseurs friands de revenus doivent prendre
des risques supplémentaires dans le contexte
actuel de faibles rendements. L’engouement pour
les obligations de sociétés a donné lieu à une forte
compression des écarts de crédit. Nous continuons
à surpondérer ces titres, mais nous privilégions
maintenant les entreprises de premier ordre. Nous
demeurons fi dèles à notre démarche prudente en
gérant activement nos fonds afi n de tirer parti de
la volatilité et en rehaussant la diversifi cation selon
les cotes de crédit. Notre exposition au risque est
modérée en ce qui concerne les taux d’intérêt.
Craig J. MacAdam
B.A.A., CFA
Gestionnaire de portefeuille, Actions,
Aurion Capital Management
Quête de croissance
Les parquets reprennent de l’aplomb, les politiques
mises de l’avant au deuxième semestre de 2012 par
la Réserve fédérale américaine et la Banque centrale
européenne ayant aidé leur cause. Les investisseurs
boursiers ont vu la lumière au bout du tunnel et
renoué avec les actions, mais la croissance devra
bientôt accélérer pour justifi er leur réaction. Nous
restons vigilants à l’égard des titres cycliques dans
le monde et maintenons notre présence dans les
secteurs autres que les ressources, tant au Canada
qu’ailleurs sur la planète.
Paul Sandhu
M.A.
Vice-président et gestionnaire de portefeuille,
Marret Asset Management Inc.
Actifs risqués : mûrs pour une correction?
Certains pourraient penser qu’après la bonne tenue
des actifs risqués cette année, les investisseurs se
sont montrés prudents à l’approche des élections
présidentielles au sud de la frontière. À cela, nous
aimerions ajouter que les interventions de la Fed en
septembre, qui ont favorisé les actifs risqués, inciteront
les investisseurs à regarder du côté de la conjoncture
(tant micro que macroéconomique) pour justifi er
l’appréciation de ces placements. Or, à notre avis, seule
une augmentation des bénéfi ces au troisième trimestre
ou de la croissance économique constituera une raison
valable. Si au moins un de ces éléments ne se concrétise
pas, les actifs risqués pourraient piquer du nez.
Barry Allan
MBA
Président et chef des placements,
Marret Asset Management Inc.
Banques centrales
Les initiatives des banques centrales ont fait la
pluie et le beau temps sur les marchés en 2012.
Conformément aux attentes, qui ont été révisées à
la baisse, les profi ts des entreprises et la croissance
économique ont laissé à désirer. Pourtant, les actions
et les obligations à haut rendement ont bondi de
quelque 15 et 12 %, dans l’ordre. Les mesures de relance
sans précédent adoptées par la Réserve fédérale
américaine et la Banque centrale européenne ont
propulsé les actifs risqués, qui ont atteint des cours
excessifs par rapport aux fondamentaux. À notre avis,
les grands argentiers cherchent à se faire rassurants
en fourbissant leurs armes contre la descente aux
enfers qui pourrait survenir si la situation budgétaire
se détériore aux États-Unis ou si les investisseurs
se mettent à douter de la capacité de l’oncle Sam
à venir à bout du gouffre fi nancier.
Michael McHugh
B.A. spécialisé, M.A., CFA
Vice-président et gestionnaire de portefeuille
Perspectives d’avenir
Le cycle actuel ne ressemble pas beaucoup aux
précédents, car l’évolution des marchés est dictée
non pas par les fondamentaux économiques, mais
par les décisions des grands argentiers. Vu le climat
ambiant, au lieu de construire des portefeuilles
en fonction des rendements prévus pour chaque
catégorie d’actif, on devrait faire appel à des
stratégies qui donnent des résultats relativement
attrayants quand la conjoncture se détériore.
Ce concept résume assez bien notre approche.
Domenic Bellissimo
MBA, CFA
Vice-président et gestionnaire de portefeuille
Obligations de sociétés de premier ordre
Selon nos estimations, le contexte macroéconomique
ne s’améliorera pas de sitôt. Il faudra en effet des
années avant que les nuages sombres attribuables
au mouvement de désendettement mondial et aux
problèmes structurels en Europe se dissipent. Par
conséquent, nous mettrons l’accent sur les émetteurs
de plus grand calibre. À noter cependant que qualité
n’est pas nécessairement synonyme de cote de crédit
plus élevée. Elle rime plutôt avec stabilité des fl ux de
trésorerie et capacité de la direction d’atteindre le revenu
ciblé sans nuire au bilan. Ces placements serviront donc
à stabiliser les portefeuilles dans la tourmente.
REVENU FIXE
MARRET
AURION
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