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MabThera et la LEMP dans les maladies non oncologiques
De très rares cas de LEMP ont été rapportés dans le monde chez des patients ayant reçu un
traitement par Mabthera dans l’indication de la PR, la GPA/PAM et dans certaines autres
indications. Les patients avaient reçu un traitement immunosuppresseur préalable ou concomitant.
La majorité des cas de LEMP ont été diagnostiqués dans les 12 mois suivant la dernière perfusion
de MabThera.
Bien que le rôle potentiel de MabThera dans le développement de la LEMP soit incertain, les
informations recueillies à ce jour suggèrent que les patients qui reçoivent MabThera ont un risque
augmenté de LEMP.
LEMP : Recommandations concernant les patients
• Informer les patients sur les bénéfices et les risques potentiels du traitement par MabThera.
• Informer les patients du fait que, dans de très rares cas, certains patients traités par MabThera ont
développé une infection grave du cerveau qui a parfois entraîné le décès.
• Demander au patient de contacter immédiatement son médecin ou infirmier s’il présente une perte
de mémoire, des difficultés à se concentrer, des difficultés à marcher et/ou une perte de la vision.
Tous les patients traités par MabThera pour une PR, une GPA
ou une PAM doivent recevoir la carte de surveillance du patient
lors de chaque perfusion. La carte de surveillance du patient
contient des informations importantes de sécurité concernant
l’augmentation du risque potentiel d’infections dont la
leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP).
Informer les patients de l’importance de toujours garder la carte de surveillance sur lui et d’informer
son partenaire ou son aide-soignant de son traitement, car ces derniers peuvent remarquer des
symptômes dont le patient n’est pas conscient.
LEMP : Surveillance des patients
Les patients doivent être surveillés à intervalles réguliers, afin de détecter l’apparition ou
l’aggravation de symptômes ou de signes neurologiques évocateurs d’une LEMP. Le médecin
devra être particulièrement attentif à l’apparition de symptômes évocateurs d’une LEMP que le
patient pourrait ne pas remarquer (ex. : symptômes cognitifs, neurologiques ou psychiatriques).
Le médecin devra examiner soigneusement le patient pour déterminer si les symptômes indiquent
un dysfonctionnement neurologique et, si c’est le cas, il devra déterminer si ces symptômes sont
évocateurs d’une LEMP.
En cas de suspicion d’une LEMP, la prochaine administration de MabThera devra être suspendue
tant que le diagnostic de LEMP n’a pas été exclu.
En cas de doute, une consultation avec un neurologue est recommandée et des examens
complémentaires comprenant une IRM (de préférence avec produit de contraste), un dosage de
l’ADN du virus JC dans le liquide cérébrospinal et des examens neurologiques répétés, devront être
envisagés.
En cas d’apparition d’une LEMP, le traitement par MabThera devra être définitivement arrêté.
Après reconstitution du système immunitaire chez les patients immunodéprimés ayant une LEMP,
on a observé une stabilisation ou une amélioration de leur état. Actuellement on ne sait pas si la
détection précoce d’une LEMP et l’arrêt du traitement par MabThera peuvent conduire à une telle
stabilisation ou amélioration.