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permis la mise en place d'un partenariat et d'une coopération opérationnelle entre
l'UE et l'OTAN (accords dits "Berlin Plus").
Les relations de la France et de l'OTAN, par moments tumultueuses, sont
désormais apaisées. La France est un membre actif et se situe parmi les
principaux contributeurs de ressources militaires à l’OTAN, tout en soutenant
efficacement le développement des capacités de défense de l'Union européenne.
2.Après la signature du traité d’alliance et d’assistance mutuelle, signé entre la
France et la Grande-Bretagne le 4 mars 1947 à Dunkerque, ces deux Etats,
rejoints l’année suivante par les trois pays du Benelux (Belgique, Luxembourg,
Pays-Bas), souhaitent, alors que la guerre froide s’installe, l’ouverture de
discussions transatlantiques, en vue d’obtenir le concours d’autres Etats, et
d’abord des Etats-Unis et du Canada, au profit de la sécurité des Occidentaux.
Elles aboutissent à la signature du traité de l’Atlantique Nord, signé à
Washington le 4 avril 1949, qui institue l’Alliance atlantique. L’article 5 du traité
de Washington définit les termes de l’engagement de défense commune qui est
scellé par la création de l’Alliance. Elle comprend alors dix pays européens
(Belgique, Danemark, France, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas,
Portugal, Royaume-Uni), les Etats-Unis et le Canada. D’autres pays se joignent à
l’Alliance en 1952 (Grèce, Turquie), en 1955 (République fédérale
d’Allemagne), en 1982 (Espagne).
En 1966, la France a pris la décision de quitter la structure militaire
intégrée(décidé par le général de Gaulle). Cette décision répondait à une logique
politique (la "Détente"), stratégique (refus d’"intégrer" la force de dissuasion) et
militaire (contrôle sur l’engagement de nos forces). Cette décision n’a toutefois
pas empêché le développement d’une coopération militaire entre la France et la