Conseil National Economique et Social 24
Le CNES, conscient de la difficu
lté de l’œuvre, propose, à travers ce présent
rapport, un aperçu général des logiques et des attentes, sans pour autant
s’inscrire dans les dédales conceptuels et méthodologiques des spécialistes et
des institutions spécialisées. Il se veut, avant tout, un
expressive et documentée au débat social, comme il offre aux initiés un
éventail assez large des différentes acceptions du phénomène.
Ainsi, forcément non exhaustif, ce rapport, gageure au regard de l’indigence,
au plan national, des études
et des enquêtes et d’une certaine inertie des
pouvoirs publics durant les deux dernières décennies, est basé sur une
, d’où le recours à de nombreux exemples et
illustrations. Il vise, aussi, à quantifier sans verser dans des querelles de
chiffres, de données et de critères et à qualifier, en démontrant les pratiques
déviantes et nuisibles au développement économique et social durable.
A partir de ces considérants, apparaît la complexité extrême de la question
dans son approche, ses caract
éristiques et son estimation et qui, comme il
est démontré tout au long du texte, constitue un enjeu majeur pour
l’économie nationale et la société.
Dès lors, il s’est avéré nécessaire de s’entourer de réflexions, d’opinions et
d’avis d’acteurs et d’exper
ts pour le baliser dans tous ses segments et
méandres (souterrain, non observé, travail au noir, parallèle, illicite, illégal,
économie informelle, économie immergée, activités informelles, etc.) et
pour préciser les termes de référence aux plans conceptue
méthodologique, d’une part, et les dispositions d’une
contre ce fléau gangreneux, d’autre part.
Dans cette optique, Monsieur Mohamed Salah Mentouri, Président du
CNES, a arrêté un programme de rencontres
débats avec les institutions
organismes et les associations concernés, du 08 au 13 septembre 2003 et le