Le nouvel espace innovant de chirurgie ambulatoire du Groupe

Le nouvel espace innovant
de chirurgie ambulatoire
du Groupe Confluent
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Inauguration le 8 Décembre 2016

Plus de 3,2 millions d’interventions chirurgicales sont actuellement réalisées en France chaque année
en mode ambulatoire, soit 51,9% des opérations. Le développement de ce mode de prise en charge dans la
journée permet d’accroître le bien-être des patients grâce à des techniques de moins en moins invasives,
mais aussi de répondre à de fortes contraintes économiques, induites par le vieillissement de la population
et l’accroissement des pathologies longues. Les pouvoirs publics ont fixé l’objectif ambitieux d’atteindre 66%
des interventions d’ici 2020. Certains établissements hospitaliers ont d’ores et déjà concentré leur réflexion
et leurs investissements autour de cette révolution ambulatoire. C’est le cas de l’Hôpital privé du Confluent
à Nantes (nouveau nom des Nouvelles Cliniques Nantaises et du Centre Catherine de Sienne depuis leur
fusion au 1er novembre 2016), qui a ouvert les portes, le 8 novembre dernier, d’un nouveau service de chirurgie
ambulatoire. Situé dans la plus importante clinique française, qui réalise jusqu’à 280 opérations chaque jour,
dont 120 en ambulatoire, cet espace synthétise les plus récentes innovations en matière d’organisation,
d’équipements, de services et d’architecture. Une première en France qui vient illustrer concrètement ce que
pourrait être l’hôpital du futur.
La chirurgie ambulatoire en France : état des lieux et perspectives
LES CHIFFRES CLÉS
Selon les données publiées par l’Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation (ATIH), 44,9% des interventions ont été pratiquées en
ambulatoire en 2011, soit 2 664 964 opérations, et 51,9% en 2015, soit 3 229 162 opérations, ce qui représente une progression de 7 points
en 4 ans. Cette avancée, permise par les progrès des techniques chirurgicales et anesthésiques, est fortement encouragée par les autorités de
santé et inscrite depuis 2010 parmi les axes prioritaires sur la gestion du risque par les Agences Régionales de Santé. En 2015, le Ministère de
la Santé a fixé l’objectif d’atteindre une part de 66,2% d’interventions chirurgicales en ambulatoire en 2020, une ambition au service de
laquelle les professionnels de santé doivent déployer leur capacité d’innovation.
LES BÉNÉFICES POUR LES PATIENTS ET LES SOIGNANTS
Ce «virage ambulatoire» contribue à l’amélioration de l’offre de soins. La réduction du temps d’hospitalisation à quelques heures - jusqu’à environ 4
heures, on parle alors de short track - induit le recours à des techniques chirurgicales moins invasives ; l’endoscopie et l’arthroscopie par exemple,
utilisent les voies naturelles, et ne nécessitent que de petites incisions et l’utilisation de micro-caméras, constituant en particulier une avancée
dans le traitement de la douleur. Ces techniques, couplées à des anesthésies moins lourdes, permettent des temps de récupération plus rapides
qu’en chirurgie «conventionnelle» et améliorent en conséquence le bien-être des patients. De plus, la réduction du temps d’hospitalisation
implique mécaniquement la réduction des risques d’infections nosocomiales et les risques vasculaires comme la phlébite.
Hormis les techniques, les rapports entre patients et soignants évoluent également. La chirurgie ambulatoire place le patient au centre même
du parcours de soins. Son information devient une étape essentielle dans la prise en charge ; elle garantit la qualité et la sécurité des soins. Ces
principes privilégiant l’autonomie et la prévention offrent enfin de meilleures conditions de travail aux équipes soignantes dans le cadre d’inter-
ventions programmées et réalisées de jour.

ARCHITECTURE ET ERGONOMIE AU SERVICE DU BIEN-ÊTRE
Ce nouveau service est le fruit d’une véritable synergie entre le cabinet
d’architecture nantais AIA, référence internationale de l’architecture hos-
pitalière et les équipes du Groupe Confluent. Le travail de conception et
de co-développement avec AIA a impliqué soignants, médecins et admi-
nistratifs (organisation, système d’information, logistique, technique…) pen-
dant 2 ans. Il privilégie le confort et le bien-être des patients et des
soignants, tout en offrant un espace optimisé pour gérer des flux im-
portants. Il abolit les codes hospitaliers, les éléments froids et anxiogènes
qui y sont généralement associés, pour créer des ambiances confortables
et apaisantes, propices à la détente. Les matériaux nobles, les courbes et
les formes végétales caractérisent cet espace évoquant l’univers lounge et
l’atmosphère feutrée de l’hôtellerie et des spas. La chambre disparaît au
profit d’un « cocon » enveloppant, surmonté d’un plafond tendu au décor
naturel, en accord avec l’ambiance sonore apaisante. L’espace dispose de 4
îlots de 6 cocons, où les patients reçoivent les soins pré et post-opératoires,
de salons d’attente équipés d’écrans tactiles, de déshabilloirs et d’une salle
de collation spacieuse et lumineuse. Cette scénographie est vouée au bien-
être et au confort de tous ses usagers, patients et soignants, mais aussi
accompagnants.
“Nous avons voulu mettre le patient et l’accompagnant dans un univers
différent, gommer l’impression d’être à l’hôpital, proposer quelque chose
de plus humain, une atmosphère “comme à la maison”, qui permette de
faire tomber le stress” explique Bruno Saint-Dizier, architecte au sein d’AIA.
Le nouvel espace ambulatoire du Confluent, une première en France
L’Hôpital privé du Confluent, plus important hôpital privé français dédié aux courts séjours de médecine et chirurgie, s’inscrit parmi
les pionniers de la révolution ambulatoire avec ce nouvel espace innovant, opérationnel depuis le 8 novembre 2016. L’investissement
s’élève pour le Groupe Confluent, qui n’a par ailleurs bénéficié d’aucune subvention, à 2,4 millions d’euros pour les travaux et 0,2
million d’euros pour l’équipement. D’une superficie de 900 m2, sa capacité d’accueil est d’environ 50 patients simultanément (24 en
préparation, 12 au bloc opératoire et 12 en salle de collation). Les pathologies traitées relèvent des domaines de l’ophtalmologie,
de l’ORL, de la chirurgie de la main ou encore de la stomatologie, et bientôt, de la chirurgie digestive et générale, de la chirurgie
orthopédique ou encore de la chirurgie vasculaire. L’équipe soignante compte 4 infirmier(e)s par jour, sur une amplitude horaire de
6h45 à 21h30, 2 aides-soignant(e)s et 1 brancardier dédié. Pour les patients, la prise en charge n’implique aucun coût supplémentaire
par rapport aux établissements publics. Le seul surcoût peut provenir des dépassements d’honoraires éventuels, qui existent aussi
à l’hôpital public. Il existe un médecin de secteur 1 dans chaque spécialité à l’Hôpital privé du Confluent.
À l’hôpital privé du Confluent, la majorité des praticiens a signé le CAS, Contrat d’Accès aux Soins, et il existe un médecin de
secteur 1 dans chaque spécialité.
53%
31%
15%
Rentrer chez soi après
l’intervention
Rester à l’hôpital
Dormir à l’hôtel
LES FRANÇAIS ET L’HÔPITAL DU FUTUR
Selon un sondage OpinionWay réalisé en novembre 2016 pour le Groupe
Confluent auprès de 1023 personnes âgées de 18 ans et plus :
■53% des Français déclarent préférer rentrer chez eux le soir
après une intervention chirurgicale et 15% vouloir dormir à l’hôtel
à proximité de l’hôpital, contre seulement 31% préférant rester
à l’hôpital.
■Interrogés sur les priorités pour l’hôpital du futur, les Français es-
pèrent, pour 53% d’entre eux, davantage de suivi après leur re-
tour à la maison, et pour 35% d’entre eux ils souhaitent y trouver
davantage de services de confort lors de leur séjour. Ces résul-
tats illustrent la tendance en cours dans le mode de prise en charge
hospitalière des patients.
■Enfin, 96% des personnes interrogées déclarent vouloir disposer
de solutions numériques à l’hôpital. Arrivent en tête les solutions
connectées permettant d’être rappelé par son médecin après la sor-
tie (91%), puis celles qui offrent la possibilité de réaliser ses formalités
et paiements intégralement en ligne (73%).
LES PRÉFÉRENCES DES FRANÇAIS APRÈS UNE
INTERVENTION CHIRURGICALE

LE PARCOURS DU PATIENT EN AMBULATOIRE « SHORT TRACK »
1 2 3 4 5 6 7
>> >> >> >> >> >>
Arrivée, admission
et installation en
salle d’attente
Prise en charge par
l’infirmier(e), attribution
d’un casier, d’un dés-
habilloir et d’un code
personnel
Installation dans le cocon
et préparation pour le
bloc : prémédication et
soins en fonction des
besoins
Transfert au bloc par le
brancardier du service, à
pied ou en fauteuil, selon
la prémédication,
et anesthésie
Intervention en
salle d’opération
Installation en salle
de réveil, transfert
dans un cocon et
surveillance
Accompagnement
vers le déshabilloir,
puis en salle de
collation, sortie avec
un accompagnant
SYSTÈME D’INFORMATION ET TECHNOLOGIE DE POINTE
Le fait de dissocier les patients en fonction de la durée de leur séjour
permet d’optimiser les flux et la production des soins au sein de
l’hôpital, au bénéfice des patients et des soignants. Être hospitalisé en
ambulatoire, c’est bénéficier de soins d’excellence et d’une atten-
tion personnalisée. L’organisation est donc au cœur de ce mode de
prise de charge et l’établissement s’est doté d’un outil d’information
très performant afin d’offrir aux patients un parcours parfaitement or-
chestré. À partir d’un dossier médical informatisé et partagé, toutes les
informations sont centralisées et analysées, gage pour le patient d’une
prise en charge parfaitement maîtrisée. De plus, un système d’authen-
tification unique - SSO : single sign on - permet aux soignants de se
connecter et d’accéder aux informations patients d’un simple passage
de badge, sans authentification et saisie de mot de passe. Ce mode de
transmission des données patients simplifie et sécurise le travail des
soignants au quotidien, les informations gagnent en précision et sont
mises à jour en temps réel. Par ailleurs, le transfert des patients béné-
ficie lui aussi d’une gestion centralisée sur l’ensemble de l’hôpital afin
de gagner en efficacité. Pour encore plus de fluidité, le service ambula-
toire est doté d’une régulation dédiée. Actuellement, l’Hôpital privé du
Confluent pratique jusqu’à 280 interventions chaque jour (en semaine)
dont 120 en ambulatoire. Ce nouveau service bénéficie d’une tech-
nologie sophistiquée au service des patients et des soignants. Il
s’est doté d’un matériel biomédical ergonomique, notamment des cha-
riots plus légers et plus polyvalents embarquant tout le matériel néces-
saire (ordinateur, tensiomètre, pansements…) et connectés directement
au système d’information de l’hôpital, générant ainsi un précieux gain
de temps pour le personnel soignant.

Le Groupe Confluent
en chires
■CA prévisionnel 2016 : environ 108 M€
■Effectifs : environ 1100 salariés, 200 médecins, dont
150 actionnaires
■29 salles opératoires
■53 000 hospitalisations complètes
ou ambulatoires/an
■28 500 passages aux Urgences
■17 000 séances de chimiothérapie
■45 000 séances de radiothérapie
■plus de 200 000 consultations externes sur le site
■Plus de 520 lits et places de médecine, chirurgie,
cancérologie, cardiologie
UNE NOUVELLE EXPÉRIENCE DE L’HÔPITAL
Cette nouvelle expérience de l’hôpital repose également sur un ensemble de services à destination des patients et de leur famille. Tout d’abord,
avec des innovations numériques qui apportent davantage de personnalisation et de proximité dans la prise en charge, en offrant notam-
ment une surveillance pré et post-opératoire accrue. Des applications mobiles sont ainsi proposées gratuitement aux patients et à leurs
proches. L’application DirectoDoc, développée par une start-up nantaise, ouvre une ligne téléphonique directe entre le patient et son
médecin spécialiste. Offerte par l’Hôpital privé du Confluent à ses patients pendant les 3 jours qui suivent le retour à domicile, elle assure la
continuité des liens au-delà de l’hôpital. D’un simple clic sur tablette ou smartphone, le patient a la possibilité d’entrer en contact avec son
médecin et d’être rappelé. Ces conseils personnalisés permettent ainsi aux patients de rentrer à leur domicile en toute sérénité après
l’intervention. Pour les proches, l’Hôpital privé du Confluent propose l’application « Happy’Ambu », développée avec l’entreprise nantaise Mo-
biApps. Celle-ci suit en temps réel l’évolution du patient lors des différentes étapes de sa prise en charge. L’accompagnant est ainsi libre
de quitter l’hôpital avec la garantie d’être informé dès que son proche aura quitté le bloc opératoire. L’application lui propose même différents
centres d’intérêts situés à proximité de l’établissement. Cet outil ingénieux bénéficie également aux soignants, qui sont ainsi libérés des questions
pratiques et peuvent se consacrer pleinement au soin. Dans le salon d’attente, des écrans imaginés en partenariat avec l’école de design de Nantes,
permettent en outre aux accompagnants sans smartphone de visualiser le parcours des patients en temps réel.
Au-delà des solutions numériques, l’Hôpital privé
du Confluent déploie une offre importante de
services de confort. Un projet d’hôtellerie sur
site est en cours et permettra bientôt aux pa-
tients qui le souhaitent (par exemple les patients
éloignés) de rester une nuit à proximité avec la
possibilité d’être mis en relation avec des soignants
en cas de besoin. Une conciergerie propose aussi des
prestations à la carte pendant la durée du séjour :
réservation de taxi, pressing, soins d’esthétique, de
massage et de bien-être, livraison de fleurs, journaux
et magazines… Enfin, les patients peuvent égale-
ment solliciter les services d’une gouvernante
tels que garde d’enfant, courses ou ménage pour
simplifier le retour à domicile.