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d’enfants en bas âge, les adultes non âgés atteints de maladies
à haut risque et les jeunes adultes de 19 à 24 ans
(www.cdc.gov/media/pressrel/2009/r090729b.htm).
On ne connaît pas encore le protocole qui servira à
rechercher et à vacciner les patients des groupes prioritaires.
Il peut être utile de discuter de cette question avec nos
patients, car nous les rencontrons lors des visites médicales
régulières. Ces patients pourraient envisager de rappeler à
leur omnipraticien qu’ils sont immunodéprimés, car il se
pourrait que les agences gouvernementales demandent aux
médecins de rechercher dans leur clientèle les patients qui
doivent être immunisés en priorité.
Les grandes entreprises privées ainsi que les gouverne-
ments établissent leurs propres plans pour aider leurs
employés en cas de pandémie. Il se pourrait bien que ces
plans prévoient un accès prioritaire aux antiviraux. Il serait
bon d’inciter les patients qui travaillent pour ces employeurs
à se renseigner sur les plans établis dans leur milieu de tra-
vail pour faire face à une pandémie possible.
Pour le moment, la prophylaxie antivirale contre la grippe
saisonnière et les mesures de distance sociale (p. ex., éviter
les foules) ne sont pas recommandées.
Tous, y compris les patients immunodéprimés, doivent appli-
quer les mesures reconnues de protection contre les infec-
tions, pour se protéger eux-mêmes et protéger les autres si le
virus H1N1 venait à se propager rapidement au Canada :
• Lavez-vous les mains souvent et soigneusement avec de
l’eau tiède et du savon ou utilisez un liquide antiseptique.
• Toussez et éternuez dans le pli du bras et non dans vos
mains.
• Nettoyez bien et désinfectez toutes les surfaces et les objets
fréquemment touchés.
• Restez à la maison si vous êtes malade, sauf si on vous
ordonne de consulter un médecin.
Ce dernier point doit toutefois être éclairci dans le cas des
patients immunodéprimés. Ces patients sont en effet des
candidats au traitement antiviral s’ils manifestent des symp-
tômes évoquant la grippe H1N1 parce qu’ils sont à risque
élevé; ils devraient donc consulter un médecin dès que pos-
sible. Après l’apparition des symptômes, s’ils attendent trop
(> 48 heures) pour consulter un médecin et s’ils sont encore
fiévreux, ils peuvent quand même recevoir un antiviral, bien
que le médicament risque alors d’être moins efficace.
Le Comité des traitements de la SCR continue de surveiller
les recommandations émises par les agences gouvernemen-
tales et les publications scientifiques. N’oubliez pas de visiter
le site Web de la SCR pour des mises à jour importantes et de
consulter les sources d’information énumérées dans le
Tableau 1.
Philip Baer, MDCM, FRCPC, FACR
Rhumatologue
Coprésident, Comité des traitements
Société canadienne de rhumatologie (SCR)
Vice-président, Ontario Rheumatology Association (ORA)
Président, Section de rhumatologie de l’OMA
Toronto, Ontario
Tableau 1
Sources d’information
•H1N1 Influenza Center, site Web du NEJM, www.nejm.org
• Agence de la santé publique du Canada,
www.combattezlagrippe.ca
• Site Web des CDC, www.cdc.gov
• Avis de santé importants du Ministère de la Santé et des
Soins de longue durée de l’Ontario,
www.health.gov.on.ca/french/providersf/programf/emuf/i
hnf.html
• Site Web du BMJ, http://pandemicflu/bmj.com
Conseils au sujet de la grippe A(H1N1) à
l’intention des patients de rhumatologie
Par Madame Robyn Middleton, Secrétariat de l’Australian Rheumatology Association
On conseille aux patients de rhumatologie de suivre les
recommandations générales formulées par les autorités gou-
vernementales relativement à la grippe A(H1N1). On peut
trouver ces recommandations sur le site Web du National
Pandemic Flu Service, Department of Health and Ageing, à
l’adresse : http://www.flupandemic.gov.au/internet/panflu/pub-
lishing.nsf/Content/where-help-1.
La grippe A(H1N1) 2009 est causée par une souche
entièrement nouvelle du virus de la grippe. La plupart des
gens ne sont pas pré-immunisés contre la grippe A et on
ignore si les vaccins antigrippaux actuels peuvent conférer
une protection contre cette nouvelle souche.
Ses symptômes ressemblent à ceux d’une grippe ordinaire,
c’est-à-dire, entre autres, fièvre subite (38 °C), toux, maux de
tête, frissons, douleurs musculaires et articulaires, maux de
gorge et écoulement nasal, parfois accompagnés de perte