
 
 
TITRE - Le financement de la recherche sur la maladie rénale porte ses fruits  
 
Si vous êtes intéressé à financer la recherche médicale au Canada et souhaitez que votre contribution 
serve au mieux l’amélioration de la qualité de vie des patients, la recherche sur la maladie rénale est 
l’un des meilleurs investissements. Bien que la maladie affecte 1 Canadien sur 10, la recherche a été 
sous-financée de manière chronique depuis plusieurs décennies et la découverte de nouveaux 
traitements et thérapies en ont grandement souffert.  
 
« La maladie rénale est un problème de santé majeur qui est largement sous-estimé au Canada et 
partout dans le monde », explique Dre Adeera Levin, chef de la division de néphrologie de l’Université 
de la Colombie-Britannique. « Le financement et la recherche ont souffert. Nous avons accumulé du 
retard dans notre capacité à offrir aux patients de nouvelles thérapies prometteuses », ajoute-t-elle.  
 
Depuis de nombreuses années, les chercheurs spécialisés en néphrologie travaillent d’arrache-pied pour 
améliorer les résultats pour les patients canadiens atteints de maladie rénale, et ce, avec peu de 
financement et peu de reconnaissance. Mais la donne commence à changer. Le réseau Can-SOLVE 
CKD (Canadians Seeking Solutions and Innovations to Overcome Chronic Kidney Disease) est un 
réseau important de recherche sur la maladie rénale, au sein duquel la Dre Levin est la chercheuse 
principale. Le réseau est financé par le gouvernement et par plus de 30 partenaires, dont La Fondation 
canadienne du rein. La mission première de Can-SOLVE CKD est de promouvoir de nouvelles 
recherches sur la maladie rénale axées sur le patient. Pour ce faire, les 18 projets de recherche 
actuellement menés sous l’égide de Can-SOLVE CKD ont tous été choisis par des patients souffrant de 
la maladie rénale, lors de séminaires de priorisation. Tous ces projets incluent des comités consultatifs 
de patients, élément essentiel pour le réseau de recherche.  
« C’est tout simplement logique que les personnes qui seront les plus touchées par les résultats de ces 
recherches soient impliquées », affirme Elisabeth Fowler, directrice nationale de la recherche à La 
Fondation canadienne du rein. « Les chercheurs à qui j’ai parlé me disent qu’ils trouvent cela très utile, 
non seulement parce que les patients leur rappellent le but de la recherche, mais aussi parce qu’ils 
apportent une nouvelle perspective qui les aide à envisager leur recherche sous un angle différent », 
ajoute-t-elle.  
 
Nouvelles recherches, nouveaux chercheurs 
 
Financer et promouvoir la recherche sur la maladie rénale est extrêmement précieux, mais cela ne 
servirait à rien si le Canada ne disposait pas de brillants spécialistes désireux de s’investir dans la 
recherche sur la maladie rénale. C’est pourquoi le programme KRESCENT (Kidney Research Scientist 
Core Education and National Training) été créé. Ce programme encourage des chercheurs à poursuivre 
la recherche sur la maladie rénale en leur apportant soutien et formation. Dix ans seulement après le 
début du projet, le succès du programme est sans équivoque.